Un moratoire (fragile) obtenu en 2008 (à la suite de nombreuses actions des Faucheurs Volontaires, en étroites relations avec d’autres associations) fait qu’il n’y a plus de cultures OGM en France.
Cependant l’importation
de soja et maïs OGM pour la nourriture des animaux est en croissance
permanente.
Par
ailleurs, la commission européenne autorise de nouveaux OGM à
l’importation pour la nourriture animale et humaine et essaie, pour
répondre aux pressions des lobbies semenciers, d’obtenir de nouvelles
autorisations d’OGM à la culture .
Si
la vigilance du collectif des Faucheurs Volontaires ne faiblit pas,
la
cadence des procès non plus!
Plus que jamais la
solidarité doit permettre aux mis en examens et condamnés de poursuivre
la lutte.
Deux voir trois procès
auront lieu en 2010 (Béziers, Marmande et….).
Chaque citoyen qui se
procure et aide à la diffusion du calendrier 2010 est
un maillon de cette chaîne qui permet de s’opposer au diktat des
multinationales semencières bien relayées pas le
gouvernement!
Comment
être solidaire?
DERNIERES INFORMATIONS vendredi 22 janvier 2010
Verdict du procès en appel des faucheurs volontaires d’OGM de Poinville
La Justice en retard sur la société.
La
condamnation des faucheurs volontaires d’OGM passe outre la charte de
l’environnement et les décisions de l’Etat en la matière (moratoire du
Mon 810 et Grenelle de l’Environnement).
Le
réquisitoire a été suivi sur l’essentiel. L’état de nécessité est
récusé sur le fondement de l’absence de preuve supposée des nuisances
apportées par la dissémination des pollens transgéniques alors qu’à
Chartres, le jugement était fondé sur l’absence de la maitrise de cette
même dissémination.
Les condamnations sont les suivantes :
• 3 mois de prison avec sursis et 1000 euros d’amende pour 53 faucheurs ;
• 120 jours amende (30 euros/jour) pour les quatre « récidivistes » ;
Relaxe pour les 23 faucheurs ayant refusé les prélèvements d’ADN.
Monsanto
a obtenu 14000 euros de dommages et intérêts dont 1000 euros pour
préjudice moral ! au lieu des 1,3 million d’euros demandés.
Yvelines sans OGM