Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

"Améliorer" les bien-portants
Lu sur L'Etat de la planète : "La stratégie des entreprises de biotechnologie consiste à profiter de la sympathie envers les malades pour faire approuver des techniques de manipulation génétique qui leurs permettront de vendre des traitements lucratifs à des personnes relativement saines.Il y a dix ans, lorsque les chefs d'états se réunirent au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, le mot "biotechnologie" apparaissait comme un remède magique à la faim et à la maladie dans le monde. Une décennie plus tard, force est de reconnaître que la biotechnologie n'a permis aux pauvres ni de s'asseoir à la table commune ni d'améliorer leur santé, et ce pour une raison évidente: les pauvres, comme toujours, ne représentent pas un marché. Les progrès dans le domaine biopharmaceutique ne sont pourtant pas en recul - de fait, les avances réalisées dans la traçabilité du génome humain ont ouvert de nouvelles voies, tandis que les recherches entreprises autour du clonage humain et des cellules souches faisaient la une des journaux - mais les entreprises présentes sur ce marché ont des visées plus stratégiques. Le clonage reproductif pourrait demeurer un marché niche que l'industrie sera trop heureuse d'abandonner aux charlatans. Car leurs vrais profits proviennent des médicaments de renforcement des performances humaines (Renfor). Que l'accent porte sur des médicaments développés selon le mode traditionnel ou sur des médicaments développés à partir des recherches liées aux biotechnologies, les stratégies internes demeurent identiques.Des marchés sains grâce à des clients sains :L'industrie pharmaceutique a semble-t-il toujours souffert d'un problème de marketing. Ses clients sont des malades, et on ne peut décidement pas compter sur eux... S'ils meurent ou se rétablissent, ils cessent de consommer des médicaments. S'ils restent malades, ils ont tendance à devenir inemployables. Sans-emploi, ces malades soit ne peuvent se permettre d'acheter des médicaments, soit (et c'est encore pire) suscite une compassion publique qui tend à faire chuter les prix. Vers le milieu des années soixante-dix, les entreprises pharmaceutiques ont découvert que le meilleur moyen de contrebalancer les effets néfastes de cette clientèle malade et incertaine consistait à développer des médicaments pour les personnes bien-portantes, qui offrent le double avantage de conserver leur emploi et de ne jamais aller "mieux". Qui plus est, un client bien-portant ne suscite aucune commisération susceptible d'exercer une pression sur les prix et les marges bénéficiaires. Or, la biotechnologie et le traçage du génome humain permettent désormais aux entreprises de créer avec une facilité surprenante de nouveaux médicaments destinés aux bien-portants.

S'il est vrai que la naissance de la biotechnologie il y a vingt-cinq ans a bien servi de point de départ à la recherche de nouveaux médicaments destinés aux bien-portants, cela ne saurait faire oublier l'opportunisme bien plus ancien de l'industrie pharmaceutique en la matière. La morphine, obtenue par purification de l'opium au début du dix-neuvième siècle, a d'abord été commercialisée en Allemagne en 1827 par Merck. Bayer, l'un des premiers fournisseurs d'amphétamines, a apporté au monde deux produits dont le succès commercial ne s'est jamais démenti: l'aspirine et l'héroïne. En 1892, une publication de Parke-Davis destinée aux docteurs vantait sur 240 pages la coca et la cocaïne, deux des plus importants produits de l'entreprise - trois des 240 pages seulement discutaient des effets secondaires de ces substances (1). Après la Seconde Guerre mondiale, l'industrie prit l'habitude d'intégrer des barbituriques et des amphétamines dans la composition de médicaments destinés aux régimes, ceci afin d'encourager les consommateurs à les poursuivre (et donc à continuer d'acheter ses médicaments) (2). Quant au LSD, il fut inventé par Sandoz (aujourd'hui Novartis), même si l'entreprise se déclara par la suite horrifiée par ses abus.(3)

Le point de vue de l'industrie pharmaceutique sur les substances de "divertissement" a toujours été ambigu. Si le marché pharmaceutique global rapporte environ 300 milliards de dollars par année, celui des drogues illicites en a rapporté 400 milliards en 1995 (4), un chiffre qui a de quoi faire rêver... Les nouveaux médicaments du type Renfor permettraient à l'industrie de réclamer une part de ce marché en offrant aux personnes bien-portantes une panoplie de produits dénuée de l'image négative véhiculée par les drogues.

La dérive des médicaments "éthiques"

A l'origine, les "médicaments éthiques" étaient des médicaments dont on ne faisait la publicité qu'auprès des médecins et des pharmaciens, à l'exclusion des patients potentiels. Désormais, aux Etats-Unis comme dans de nombreux pays, l'industrie fait sa publicité à la télévision et n'hésite plus, sur Internet, à entremêler messages publicitaires et résultats de recherches scientifiques sur certains sites à l'intention des médecins. L'exemple du Viagra, qui, d'un médicament destiné à combattre l'impuissance, s'est métamorphosé en aphrodisiaque dans les spots publicitaires, illustre bien cette confusion. Quelques chiffres permettent de mieux saisir l'approche sélective "éthique" que pratique l'industrie à l'égard des malades. Parmi les 1'233 médicaments introduits sur le marché entre 1975 et 1996, 13 seulement concernaient les maladies tropicales mortelles dont souffrent des millions de pauvres à travers le monde, et parmi ces derniers, 4 seulement venaient du secteur privé (5). La nature de l'engagement des entreprises du secteur pharmaceutique privé a été soulignée en 1993 dans une étude de l'Office Fédéral de l'Evaluation Technologique: 97 % des 348 médicaments éthiques introduits sur le marché par les 25 plus grandes entreprises pharmaceutiques américaines entre 1981 et 1988 étaient des copies de médicaments existants. Parmi les 3 % qui représentaient de réelles avancées thérapeutiques, 70 % venaient de la recherche publique. Et plus de la moitié de ces médicaments durent être retirés de la vente en raison d'effets secondaires imprévus (6).

Renforcer les masses travailleuses

Améliorer les bien-portants pourrait avoir des effets bénéfiques pour les employeurs. Même en faisant l'hypothèse d'une automatisation générale des tâches, l'homme demeurera tout de même, dans bien des cas, l'outil de production le plus polyvalent et le plus efficace. Mais l'homme a ses défauts et c'est pourquoi l'industrie pharmaceutique cherche à développer des médicaments de renforcement des performances humaines qui tendraient à faire des hommes des surhommes. Les employeurs (et les gouvernements) se disputent le privilège de tester ces nouveaux médicaments. Voici quelques exemples d'innovations récentes inspirées du génome et de quelques médicaments anciens, qui connaissent une nouvelle jeunesse grâce à une amélioration liée aux recherches génétiques.

8 jours par semaine: Cephalon Inc. a développé un médicament nommé Provigil destiné au traitement de la narcolepsie (une maladie neurologique qui provoque des attaques irrépressibles de sommeil). Dans la mesure où le Provigil n'est pas une amphétamine, il est aujourd'hui présenté comme une substance favorisant la concentration chez les personnes bien-portantes.

Rhythm and blues: La Northwestern University a breveté le gène du rythme circadien. L'horloge circadienne permet la régulation des cycles de 24 heures dans les systèmes physiologiques. Le brevet couvre l'usage de ce gène pour les problèmes de sommeil, de "jet lag", de concentration, de réaction au stress, de régime et d'activité sexuelle, et pourrait être utilisé pour augmenter la disponibilité du patient dans les unités de soins intensifs.

Une valse à mille temps: Un bêtabloquant destiné au traitement de la crise cardiaque congestive est plus connu sous le nom de "médicament secret des musiciens", en raison de ses effets sur la performance musicale (le médicament bloque le trac dû à la scène). 27 % des musiciens d'orchestre symphonique prennent des bêtabloquants (7). Une thérapie à base de médicaments capable de supprimer l'anxiété aurait des applications considérables dans le domaine du travail.

L'entreprise dans le sang: En 2001, une entreprise américaine de chemin de fer acceptait sous la menace de poursuites judiciaires de renoncer à pratiquer des tests génétiques sur ses employés. L'entreprise exigeait de ses employés qui prétendaient être affectés du syndrome du canal carpien qu'ils se soumettent à des tests du sang et autorisent la recherche des causes génétiques du syndrome. De même, l'année dernière, un Australien âgé de 18 ans dont la famille comptait des cas de la maladie de Huntington s'est vu signifier par un fonctionnaire du gouvernement qu'il ne serait employé que s'il se soumettait à un test génétique permettant de prouver qu'il n'était pas affecté par le gène d'Huntington.

Nos nouvelles connaissances du génome, associées aux avancées des neurosciences, rendent possible une génération de médicaments de type "Renfor" qui pourraient être utilisés à des fins plus perverses, par exemple au contrôle de la dissidence. Des médicaments agissant sur l'humeur pourraient neutraliser le mécontentement, en étant prescrits à titre individuel, distribués aux travailleurs ou dispensés aux foules. Ces technologies du renforcement pourraient devenir dans les mains de la police ou de l'armée des technologies incapacitantes. Ceux qui refuseraient de consommer des "Renfor", et donc de maximiser leur potentiel, pourraient être punis par leurs maîtres, employeurs ou gouvernements. S'il est possible de renforcer la performance d'un fantassin en lui administrant un médicament qui neutralise le mécanisme cérébral à l'origine de la peur, il est également possible de susciter une peur irrationnelle de l'ennemi. La gamme des médicaments qui visent l'amélioration de l'écoute, de la mémoire ou de la concentration pourraient ainsi être complétée par des médicaments propres à altérer ces diverses fonctions.

"Smarties"

Les scientifiques nomment les médicaments conçus pour développer la mémoire "stimulateurs cognitifs" ou "nootropics". Les consommateurs les connaissent sous le nom de "médicaments intelligents" ou "smarties". Les "nootropics" utilisés pour soulager la démence liée à la maladie d'Alzheimer ont rapporté 94,5 millions de dollars en 1995. Quant aux chiffres du marché illégal, ils ne sont pas connus. Mais une recherche rapide sur Internet permet de découvrir des dizaines de compagnies spécialisées dans la vente de "nootropics" non approuvés par la Food and Drug Administration (l'administration américaine de l'alimentation et des médicaments).

Les compagnies pharmaceutiques utilisent des données liées au génome afin de répondre à la demande croissante de thérapies fondées sur les "nootropics". Notre ignorance quant aux interactions entre médicaments est un sujet d'inquiétude en ce qui concerne les effets à long terme de ce genre de thérapies. L'excitation provoquée par l'usage des technologies du génome afin d'améliorer la mémoire et l'intelligence fut portée à son comble lorsqu'un scientifique de Princeton introduisit une copie supplémentaire d'un gène destiné à améliorer les fonctions réceptives du cerveau dans une souris. La souris dépassa les autres souris dans les tests d'intelligence et la recherche fut considérée comme un progrès marquant dans le recul de la démence et l'amélioration de la mémoire. Ce qu'on omit de signaler, c'est que pour la souris en question, ces progrès furent obtenus au prix de douleurs chroniques (8).

Equipement en option

Viagra cérébral? En 1995, un laboratoire de Cold Spring Harbor créa une mouche à fruit dotée, affirma-t-on, d'une mémoire photographique. Le laboratoire entra ensuite en partenariat avec Hoffman-La Roche afin de rechercher si le cerveau humain pouvait être pareillement modifié. La compagnie pharmaceutique Roche annonça bientôt une avancée dans le domaine de l'apprentissage et de la mémoire qui devait permettre la mise à disposition de traitements destinés à des maladies provoquant un déficit cognitif telles que la maladie d'Alzheimer, la dépression, la schizophrénie ou la vieillesse. De nombreux médicaments sont déjà disponibles et largement utilisés pour renforcer la mémoire, quand bien même ils ne sont pas certifiés, testés ou approuvés pour cet usage.

Le traumatisme vaincu! Après avoir démontré que la capacité d'apprentissage de la mouche à fruit pouvait aussi être réduite à néant par de subtiles altérations génétiques, les chercheurs de Cold Spring Harbor incitèrent Helicon Therapeutics Inc. à fabriquer des médicaments destinés au traitement de différentes molécules du cerveau. Ils prévoient ainsi l'ouverture de marchés lucratifs à la fois pour les remèdes aux défaillances de la mémoire et pour des médicaments capables de bloquer les souvenirs liés aux traumatismes.

Crainte de trop apprendre? Les scientifiques ont doté des souris d'une mémoire améliorée qui demeurera active tant que le chercheur ne recourra pas à un traitement de contrôle génétique pour mettre hors de fonction une enzyme jouant un rôle clef dans la gestion de la mémoire. On pourra ainsi en quelque sorte se débrancher de ses connaissances acquises.

Q.I. social: Ceux qui ont des comportements "antisociaux" pourraient faire l'objet de thérapies génétiques destinées à "soigner" leur dépression, leur obsession ou leur hyperactivité. La timidité elle-même est désormais traitée au moyen du médicament Seratox, développé à l'origine comme anti-dépresseur. On pense d'autre part qu'il existe un gène hérité du père qui permettrait de réguler la partie du cerveau déterminant la sociabilité.

"Renfor": pas pour les pauvres?

Guérir les malades ou "améliorer" les bien-portants? En ce qui concerne le développement de nouveaux médicaments, le choix de l'industrie pharmaceutique est des plus clairs, et trouve sa meilleure illustration dans les investissements considérables que réalisent les compagnies dans le secteur des médicaments liés aux régimes. Les recherches sur les nouvelles formes de protéines et sur des handicaps anciens tels que l'obésité et le diabète montrent qu'il est possible de créer des médicaments qui permettraient aux gens d'utiliser de façon plus efficace nourriture et énergie.

Toutefois, il demeure évident que les quelque 820 millions de personnes mal nourries sur la planète souffrent plutôt de l'incapacité politique d'un monde plus riche en nourriture qu'en justice à reconnaître leurs besoins vitaux et leurs droits fondamentaux. Les entreprises pharmaceutiques pourraient collaborer avec les horticulteurs afin de développer des nutricaments permettant aux pauvres de tirer un plus grand profit des aliments dont ils disposent plutôt que de consacrer l'essentiel de leurs forces à développer des médicaments qui permettent à leurs clients de s'empiffrer sans grossir. L'obésité étant un problème majeur dans les pays industrialisés, les entreprises recherchent avec énergie ces molécules de "protéines découplées" (UCP) qui, interférant avec la conversion des calories alimentaires en énergie métabolique, permettraient de les expulser à travers un surplus de chaleur. Bien entendu, la logique voudrait que l'on mange moins et que l'on fasse de l'exercice. C'est pourtant un marché de plusieurs milliards de dollars qui s'offira à la première entreprise pharmaceutique qui transformera les molécules UCP en médicaments autorisant les gens à se gaver en gardant la ligne.

Les pauvres ne sont pas complètement exclus de la recherche du gène de la gloutonnerie. En effet, certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs ont été confrontées à l'obésité au moment de leur sédentarisation et cette obésité a entraîné l'apparition du diabète. Sous prétexte de traiter cette maladie, certaines entreprises ont conclu des contrats avec des populations des îles tropicales; c'est ainsi qu'elles testent leurs gènes afin d'identifier celui qui aggrave l'obésité. D'autres entreprises enquêtent parmi les communautés indigènes de l'Amérique du Nord dans le but d'étudier le diabète. 15 % environ des aborigènes d'Amérique du Nord sont pré-diabétiques contre seulement 8 % dans la population blanche. Cependant, le but de cette recherche n'est pas de développer des médicaments qui empêcheront l'apparition du diabète chez les 105'000 aborigènes pré-diabétiques des Etats-Unis, mais bien de viser la clientèle que constituent les 11,4 millions d'Américains blancs pré-diabétiques (9). Puisque l'augmentation des cas de diabète est corrélée à celle de l'obésité, le but véritable est la découverte d'un remède miracle qui fasse d'un privilège une vertu (ou au moins quelque chose qui n'apparaisse pas comme une grossière indécence). Dans cette démarche, les pauvres sont un moyen, non une fin.

Des "Renfor" à la santé

Si nous continuons, en ce qui concerne la définition des buts de la recherche, à accorder notre confiance aux principales entreprises pharmaceutiques mondiales, nos sociétés demeureront malsaines et tomberont de surcroît dans de multiples dépendances. Il paraît indispensable de renforcer les recherches publiques à vocation sociale et les initiatives de la santé publique, et de supprimer conjointement la course au brevet, qui pervertit l'innovation médicale en y faisant régner la loi du profit. Aussi longtemps que nous ne nous débarrasserons pas du mythe qui veut que l'industrie pharmaceutique et biotechnologique travaille dans l'intérêt général, les perspectives d'avenir n'inciteront guère à l'optimisme.

Pat Mooney est l'auteur de "Shattering: Food, politics, and the loss of genetic diversity", et directeur exécutif du Groupe ETC, une organisation sans but lucratif qui enquête sur les efforts de l'industrie privée pour breveter le vivant, y compris les cellules humaines.

Par Pat Mooney
Traduction Alexandre Friederich

Notes

1. David T. Courtwright, Forces of Habit: Drugs and the Making of the Modern World, Cambridge: Presses universitaires de Harward, 2001, p.86. 2. Courtwright, op.cit., p. 105.
3. Courtwright, op.cit., p. 89.
4. Programme des Nations Unies pour le développement (UNDP), Human Development Report 2001 - Making New Technologies Work for Human Development, New York et Oxford: UNDP/ Oxford University Press, 2001, p. 13.
5. UNDP, op. cit., p. 3
6. Pat Roy Mooney, "The parts of life - agricultural biodiversity, indigenous knowledge and the role of the third system" (Les parties de la vie - biodiversité dans l'agriculture, connaissance indigène et le rôle du troisième système), in Development Dialogue: A journal of International Development Cooperation, 1996, pp 1-2, p. 82.
7. Karla Harby et alii, "Betablockers and performance anxiety in musicians" (Les bêtabloquants et le trac chez les musiciens), un rapport du comité d'étude du FLUTE sur les bêtabloquants, 17 mars 1997.
8. Deborah L. Stull, "Better mouse memory comes at a price" (L'augmentation de la capacité mémorielle de la souris a un prix), The Scientist 15(7), 2 avril 2001, p. 21.
9. Sarah Lueck, "U.S. says 16 million have pre-diabetes" (Les Etats-Unis déclarent que 16 millions de personnes sont pré-diabétiques), Wall Street Journal, 28 mars 2002, feuillet B8.
Ecrit par libertad, à 15:00 dans la rubrique "Ecologie".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom