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Ces
évènements ont pourtant suscité un regain d’interrogations, d’analyses et une
incontestable, authentique et impuissante, volonté de dépassement des impasses
dans lesquelles se perdent les « mouvements progressistes ».
Cette
erreur consiste à faire de l’analyse du système et de la stratégie de
changement, deux champs séparés.
Mais
revenons à l’essentiel.
En
effet, l’utilité d’une analyse politique
ne peut s’expliquer que par l’élaboration d’une stratégie politique, sinon il
ne s’agit que de cogitations purement spéculatives. Or, jamais, à aucun
moment, les différents courants de l’altermondialisme n’ont franchi le pas.
Pourquoi ?
Il
y a manifestement un interdit, implicite à toute démarche, dérisoire
mais réel, interdit « non dit », mais bien ancré dans la
conscience collective : le domaine
de la stratégie politique appartient exclusivement aux partis politiques.
Dés lors, et inévitablement, les analyses de l’altermondialisme ne pouvaient
que tomber, et sont tombées, entre les mains avides des partis politiques qui
les ont dénaturé en les accommodant à leur propre sauce.
On
peut donc dire que, et l’impasse dans laquelle se trouve le mouvement le
confirme, paradoxalement, l’altermondialisme
est mort en tant qu’alternative politique… ce qui est tout de même un
paradoxe des plus curieux.
LES
NOUVELLES VOIX/VOIES DE L’ALTERMONDIALISME
La
force de gravité des analyses classiques, plombée par la tyrannie idéologique,
de fait, des organisations politiques et des médias, empêche toute évolution,
toute libération de la pensée.
Ceci
explique l’incapacité collective à produire une analyse débouchant sur une
authentique et efficace praxis,
colonne vertébrale d’une stratégie de changement.
C’est
donc à une véritable et sérieuse révision de toute la pensée politique que doit
se livrer ce mouvement et ce malgré son hétérogénéité et ses contradictions.
Faire
de l’analyse du système en affinant certains concepts – comme la
marchandise – et de la stratégie de changement, un champ unique, telle
est la tache aujourd’hui qui s’impose à toutes celles et tous ceux qui
souhaitent construire de nouveaux rapports sociaux.
Cette
praxis, dont il vient d’être
question, émerge cependant dans certains pays… Certes pas comme pratique
collective globale, rarement même, quoique ça se produise, lors de luttes
exemplaires. Mais, l’exacerbation des contradictions du système marchand, la
dynamique implicite d’exclusion sur laquelle il se fonde, les craintes qu’il
suscite par ses excès en matière de dégradation de l’environnement, de pertes
de qualité de la vie, de peurs dans le domaine alimentaire,… invite/incite des
groupes à prendre des initiatives originales qui se fondent sur les principes
même défendus par celles et ceux qui veulent un monde nouveau.
Cette
praxis, encore marginale, méprisée et
incomprises par les organisations politiques traditionnelles ou tout au moins
considérées par elles comme exotique, représente le seul véritable espoir pour
l’avenir. Pourquoi ?
Ensuite
parce qu’elles constituent la seule alternative concrète au système dominant
qui ne cèdera jamais la place tant que les rapports sociaux sur lesquels il se
fonde ne se décomposeront pas…. L’expérience des révolutions et autres
« alternatives de gauche », partout et durant la fin du 19e
et tout le 20e siècle, en sont la preuve tangible.
Sans
aller jusqu’à dire que les voies de l’altermondialisme sont toutes tracées, on
peut cependant affirmer que la décomposition du système marchand et les
initiatives, certes encore limitées, prisent dans ce cadre, ouvrent des
perspectives qu’il nous suffit de développer, d’encourager, d’y participer, de
les fédérer et d’en faire un véritable mouvement de libération de
renouvellement des relations sociales.
C’est
à cette tâche que doit se consacrer le mouvement altermondialiste s’il veut
être à la hauteur de ses prétentions.
MANIFESTE
POUR UNE ALTERNATIVE
« QU’EST-CE
QUE CONSTRUIRE UNE ALTERNATIVE (1) (2) (3) (4) »
« LES
LIMITES DE L’ALTERMONDIALISATION »