Lu sur
l'Humanité : "La grande ville du Nord syrien est quasiment encerclée par l’armée
loyaliste, soutenue par l’aviation russe. Les groupes islamistes
subissent des revers. Les forces kurdes ont pris une base.
La bataille d’Alep est maintenant engagée. L’offensive, lancée par
l’armée syrienne, soutenue par l’aviation russe, est cruciale pour
Damas. D’abord parce que reprendre la deuxième ville du pays, symbole de
la mosaïque syrienne, est un enjeu pour qui veut contrôler ce qu’il est
convenu d’appeler « la Syrie utile », c’est-à-dire les zones où sont
concentrées les richesses économiques. Pour le pouvoir en place,
reprendre Alep, c’est trouver une nouvelle stature dans le cadre de
possibles négociations qui devraient reprendre le 25 février, à Genève,
si l’on en croit l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de
Mistura. Mais rien n’est moins sûr. Cette position de force
amènera-t-elle Damas à négocier ou, au contraire, le président Bachar Al
Assad va-t-il camper sur ses positions face à une opposition très
plurielle et dont une partie est entre les mains de l’Arabie saoudite ?
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