Lu sur
Ecosociété :
"Des policiers « forcés » d’intervenir pour arrêter des « casseurs » qui
s’infiltrent dans des manifestations « radicales ». Ce type de récit est
largement véhiculé par les médias de masse, mais correspond-il à la
réalité des faits ? Ne sert-il pas davantage à justifier la répression
policière qui s’abat depuis une quinzaine d’années sur les mouvements
sociaux un peu partout en Occident ? Au Québec seulement, il y a eu plus
de 4 500 arrestations liées aux événements du Printemps érable, sans
compter les nombreux cas de blessures graves .
À qui la rue ? offre les outils
théoriques, politiques et historiques pour comprendre que ces
arrestations de masse ne sont pas le résultat de contestations
turbulentes, mais bien le fruit d’un profilage politique. Les policiers
opèrent ainsi une distinction entre les « bons » et les « mauvais »
manifestants : ceux qui, du point de vue des autorités, ont des
revendications légitimes (les salariés, les « pères de familles »...) et
ceux qui contestent l’ordre social (les jeunes, les anarchistes...).
Or, ce profilage politique brime la liberté d’expression et la liberté
d’association reconnues dans les chartes de droits.
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