Lu sur
le Monde libertaire : "Le 18 juin 2012, le volcan Popocatepetl situé à environ quatre-vingts
kilomètres de Mexico est entré en éruption, provoquant la fermeture de
l’aéroport de la capitale et effrayant ses habitants. Dans les semaines
précédentes, des séismes d’intensité moyenne avaient secoué le centre du
pays, causant d’importants dégâts matériels et de nombreuses pertes
humaines dans plusieurs États de la République. Y a-t-il un rapport
entre les cataclysmes naturels et les catastrophes sociales ? On peut se
le demander. Ce qui est sûr c’est que le pays est de nouveau en
ébullition.
Il n’est pas facile de résumer en quelques lignes la
liste des malheurs qui ont secoué le pays ces derniers temps. La
décomposition sociale avance et la guerre contre le crime organisé,
lancée il y a six ans par le (bâtard) président Felipe Calderon, s’est
transformée en une guerre civile encore plus sanglante : désormais, le
bilan s’élève à plus de 60 000 morts. Dans le même temps, la violence
des cartels et des forces de l’État qui se disputent des territoires a
engendré l’abominable phénomène des « déplacés » : à Ciudad Juarez, où
l’on ne compte plus les victimes féminines, et qui est probablement la
ville la plus dangereuse au monde, plus de 24 000 personnes ont quitté
leurs foyers, rien que dans les quatre premiers mois de l’année, et le
chiffre atteint les 250 000 habitants au niveau national.
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