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Les raison d'une colère
--> Par Laurent Bonelli
Lu sur Le Monde diplomatique : "C’est sur le terrain sécuritaire que le gouvernement français exploite la récente révolte des banlieues. Outre la condamnation expéditive de centaines de jeunes à de la prison ferme et l’annonce de l’expulsion d’un certain nombre d’étrangers, il a fait approuver par l’Assemblée nationale la prorogation de trois mois de l’état d’urgence. Pis, dans sa loi antiterroriste, M. Nicolas Sarkozy met l’accent sur le développement de la vidéosurveillance, de la conservation des connexions Internet, des contrôles administratifs et des sanctions pénales. Cette avalanche d’atteintes aux libertés n’est certainement pas de nature à répondre à la crise. Il n’y a pas d’ordre civique dans le désordre social.


Des milliers de voitures brûlées, des équipements collectifs (écoles, crèches, gymnases) détruits, l’instauration de l’état d’urgence, près de 4 700 personnes interpellées, plus de 400 condamnées à de la prison ferme (au 25 novembre) : le bilan des troubles qui ont secoué la France de la fin octobre à la mi-novembre 2005 est lourd en termes matériels, humains et psychologiques. Mais que s’est-il passé ?
Lire la suite ici
Ecrit par patrick83, à 18:47 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  Anonyme
16-01-06
à 19:50

En souvenir de certains propos tenus ici...

"A l’instar des assemblées générales de grévistes, qui commencent toujours par l’énumération des autres dépôts, universités ou établissements entrés dans le mouvement, toute mobilisation locale tire une bonne part de son efficacité de la dynamique collective dans laquelle elle s’inscrit. Qui, dans ce cas, a été admirablement relayée par la presse, cartes enflammées et « palmarès » de destructions à l’appui. Plus qu’une logique d’imitation nourrie par la volonté de faire « mieux » que la cité voisine, le traitement des informations relatives à la crise a synchronisé, homogénéisé et diffusé des répertoires d’action violente, et ainsi accrédité la fiction d’un mouvement national.

Ces principes de base de la sociologie de l’action collective permettent de comprendre la dynamique de la crise, et invalident définitivement les théories sur sa manipulation par des islamistes radicaux ou des groupes criminels organisés. Ces élucubrations reflètent au mieux l’incapacité de leurs auteurs à comprendre la situation, au pire une manipulation cynique destinée à justifier la perte de contrôle et/ou des mesures radicales pour y faire face."

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