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Val Susa : 5 000 personnes occupent à Venaus le chantier du TGV
Lu sur Rebellyon : "Lundi 28 novembre,la police a attaqué dans la nuit le lieu prèvu pour les travaux de sondage préalable, puis sûre d’elle, elle a tabassé un député européen et a molesté 4 députés européens venus en délégation sur les lieux voir ce qui se passait. Parmi les 4 députés il y avait un Vert. Bien sûr protestation énergique de son parti.

Dès le mardi, à près de 1 500 mètres d’altitude dans les Alpe, 5 000 opposants au projet, qui ont repris le terrain dans la journée font face à un nombre considérable de flics. Les 5 000 personnes représentent différentes associations ou sont venues à titre individuel, et les discussions entre les différents groupes sont parfois très vives. D’aucuns discutent avec la flicaille présente sur le terrain de 4 hectares alors que d’autres veulent leur lancer des pierres. Discussions qui pourtant nempêchent pas que le mouvement continue et s’élargisse.

Mercredi, des paysans amènent avec leurs tracteurs du bois pour renforcer les barricades que d’autres ont commencé à construire, malgré le grand froid . Les discussions continuent mais le nombre de personnes discutant avec les forces de défense du projet diminue, carl’activité se concentre sur la défense du lieu et la concertation à l’intérieur du mouvement et c’en été fini des alternoiements.

Jeudi, des Français arrivent sur le terrain et malgré le boulot énorme à faire, quelques discussions ont pu avoir lieu. D’après les amis présents sur les lieux, les habitants du Val Susa espèrent que d’autres personnes viendront rejoindre les premiers arrivants.

Vendredi matin, l’ambiance et la combativité semblent être meilleures que le premier jour. Les flics se contentent de pousser pour essayer de déloger les manifestants mais n’y arrivent pas car ils sont bien moins nombreux.

- Dans le journal italien "La Stampa" du mercredi 30 novembre, on trouvait un schéma global du tracé du TGV prévu. TGV Lyon-Turin mais qui s’inscrit dans le projet de la liaison de Lisbonne à Kiev en passant par Madrid, Barcelone, Lyon, Turin, Milan, et qui traversera ensuite tous les territoires de l’Europe élargie pour arriver à Kiev et au bord de la Mer Noire. Ce projet énorme va être payé par nous pour faciliter les transports, les délocalisations et une nouvelle expansion du projet capitaliste européen. Ceci explique cela...

- À Valence mardi , lors du débat "Transport et décroissance", le président du groupe Vert Rhône- Alpes, président de la Commission transport, a déclaré : « c’est généreux de soutenir vos camarades italiens mais malheureusement les chiffres qu’ils vous ont donné sont faux et ils vous mentent. » Bataille de chiffres entre amis des Verts et membres d’Attac : la discussion ne pouvait pas avoir lieu.
Il faut quand même noter qu’au Conseil régional, le poids du groupe écologiste est important et qu’il portent le projet du développement durable (le TGV est une pièce essentielle d’un projet destructeur)


Des contacts sont pris entre les opposants à la "2x2 voies" de Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) et les opposants au TGV du Val Susa.
Nous n’oublions pas non plus Peio Serbielle opposant au projet 2x2 voies en prison depuis un an et demi, chanteur basque qui subit le montage judiciaire anti-terroriste et qui se morfond dans sa prison d’Angoulême.
Des nouvelles de Peio sur cotebasque.net.
Plus d’infos sur Indymédia Lombardie.
La bataille qui a commencé ce mardi 29 novembre 2005 à Venaus sur les lieux des prochains travaux est énorme. (Voir Rebellyon : Mobilisation exceptionnelle contre le Lyon-Turin... en Italie ! et à partir de Nouvelles de la lutte contre le TGV dans le Val Susa)
Ecrit par libertad, à 21:26 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Anonyme
03-12-05
à 23:25

Une Vallée en rebellion, mais que se passe t'il dans le Val de Suze ?
écrit le 02/12/05 à 17:04:31 par Liaison de la Fédération Anarchiste de Chambéry

Depuis plusieurs mois, le Val de Suse est en ébullition. La dernière grande manifestation, le 16 novembre, a réuni 80 à 100000 personnes pour dire d’une seule voix : NO TAV * !

TAV – Lyon-Turin : quezako ?

Le Val de Suse, dans la région du Piémont en Italie, est une vallée des Alpes un peu perdue, frontalière avec la France. La cause de la colère et de la résistance, c’est le projet de nouvelle ligne ferroviaire dit « TGV Lyon-Turin ». Ce projet mijote depuis au moins une dizaine d’années, annoncé depuis fort longtemps au niveau européen dans les futurs grands travaux pour construire de nouvelles voies de circulation, notamment sous les Alpes. Du côté français, c’est la région Rhônes-Alpes qui est concernée. Cette nouvelle ligne, qui se déclinerait en une partie fret et une partie voyageur, engagerait des travaux énormes dans le région. Le plus impressionnant et le plus difficile à réaliser serait le gigantesque tunnel de 53 km sous les Alpes, qui partirait de St Jean de Maurienne pour ressortir en Italie, dans le Val de Suse justement. Le coût des travaux est estimé à 13 Milliards d’euros ! Autant dire que ce projet pharaonique est certainement le plus gros chantier européen pour les 20 prochaines années. L’enjeu est de taille.
Du côté des politiciens, tout le monde s’accorde pour promouvoir le TGV Lyon-Turin. Les 2 Etats (italien et français) ont déjà signé des accords de principe. La présidente de la région du Piémont comme la confédération syndicale CGIL vont dans le même sens. Du côté français, le Conseil Régional, le Conseil Général de Savoie et les élus des municipalités comme celles de Chambéry ou de la vallée de la Maurienne, sont sur la même ligne : oui au TGV Lyon-Turin ! L’Europe soutient et a déjà déboursé quelques dizaines de millions d’euros. Mais le projet a de la peine à démarrer… Seules les galeries de reconnaissance dans le vallée de la Maurienne ont marqué le début des travaux, alors que la première galerie de reconnaissance côté italien devait justement commencer à être creusée cet automne à Venaus. C’est que 13 Milliards d’euros au bas mot et 500 Millions d’euros uniquement pour les travaux de reconnaissance, ça ne se trouve pas facilement, même dans les caisses des Etats les plus riches de la planète.
Le deuxième problème qui s’annonce difficile à surmonter pour tous les promoteurs du projet, c’est la résistance active de la population piémontaise.

Depuis plus de 10 ans que la lutte existe en Italie, les dernières démonstrations de résistance au projet réaffirment la détermination des habitant-e-s de la région. Dans le Val de Suse, le 4 juin 2005, au moins 30000 manifestant-e-s parti-e-s de la petite ville de Suse rejoignent le site du chantier de la galerie de reconnaissance de Venaus. Le 31 Octobre, un énorme mouvement d’opposition embrase la vallée italienne, en empêchant les forces de l’ordre d’avancer vers les lieux de sondage. Les ouvriers des usines se mettent en grève. Le train entre Modane (France) et Turin sera bloqué plus de 30 fois. Cette journée se termine par des fêtes populaires dans les villages. Les jours suivants, les heurts continuent avec la police et les arrestations se multiplient. Dans la vallée, la population, réunie en Assemblées Générales, appelle à la grève générale pour le 16 novembre. Ce jour là, l’appel est largement suivi, et c’est de 80000 à 100000 personnes qui manifestent. Tous les commerces ont baissé leur rideau, des gamins aux plus vieux, tous et toutes sont dans la rue et dans la montagne. Dans une vallée qui compte 50000 habitant-e-s, les renforts sont venus de toute la région et de la capitale du Piémont, Turin. Dans le Val de Suse, les élus municipaux (et même les curés !) ont depuis longtemps senti le vent tourner et ont rejoint la population dans son opposition au TAV. La vallée se trouve actuellement sous occupation policière avec plus de 15000 flics sur place.
Pendant ce temps, dans la région Rhônes-Alpes, le consensus pro-TGV se maintient. Même les communes de la Maurienne, qui seront touchées de plein fouet par les chantiers pour n’en retirer aucun bénéfice, restent favorables au projet. Seules quelques timides voix commencent à émerger.

Comment faire passer la pilule

Les raisons de refuser la nouvelle ligne ne manquent pourtant pas. Dans le Val de Suse, on fait savoir qu’une vallée de montagne déjà parcourue par une autoroute, 2 routes nationales, une ligne ferroviaire, et 2 lignes électriques ne peut accueillir une nouvelle infrastructure sans engendrer des effets négatifs insupportables sur l’environnement et tout simplement sur la vie dans cette région. Une nouvelle ligne avec un flux continu de trains entraînera des conséquences graves sur la santé, avec une pollution électromagnétique, et sonore notamment la nuit. De plus, toute la région jusqu’à Turin deviendra un immense chantier pendant 15-20 ans, avec des centaines de camions quotidiens supplémentaires transportant les matières extraites de la montagne ! Sans oublier que les premières études ont montré que de l’amiante et de l’uranium à l’état naturel se trouvent dans la roche, et seraient alors remontés à la surface lors des travaux d’excavation.

En Italie, l’arrogance du gouvernement lui a fait croire qu’il pouvait se passer d’informer ou de consulter la population locale, ce que les plus modérés lui reprochent. Mais la plupart des piémontais-es disent que c’est justement parce qu’ils se sont informé-e-s par leurs propres moyens, et qu’ils connaissent donc la réalité du projet, qu’ils s’opposent de toutes leurs forces au Lyon-Turin.
Du côté français, le mouvement de résistance italien inquiète les promoteurs du projet, et ceux-ci ne cessent de dire que la démarche pour présenter le TGV Lyon-Turin a été différente en France, ce qui expliquerait l’inaction voire le point de vue favorable des populations locales sur le sujet. Il est vrai que l’Etat français et les collectivités territoriales ont procédé autrement qu’en Italie, probablement échaudés par la résistance pendant des années au tunnel du Somport ou par celle des opposant-e-s aux nouvelles lignes TGV. La démarche s’est donc voulue plus participative, cherchant à faire croire aux gens qu’ils avaient leur mot à dire, pourvu qu’ils aillent dans le même sens que ceux qui décident. En guise de pseudo-débat démocratique, l’information, ou plutôt la communication, se fait à coup d’expositions, comme à Chambéry par exemple, où les habitant-e-s et les écoliers ont été invité-e-s à découvrir le « grand projet ». La presse locale et les publications des collectivités ont fait l’apologie du progrès technologique pour renvoyer à une attitude passéiste les opposant-e-s, tout en présentant à la population l’aspect inéluctable de l’augmentation du trafic de marchandises et donc l’obligation d’anticiper cette évolution.
Enfin, l’argument décisif sur lequel les dirigeant-e-s s’appuient aujourd’hui, c’est le ferroutage comme alternative au tout-routier.

L’argument du ferroutage

Après avoir délibérément favorisé le tout-routier et le lobby du transport sur route, les élu-e-s découvrent les vertus du ferroutage pour mieux faire passer la pilule du TGV Lyon-Turin.
Si le TGV dans sa version voyageur ne peut intéresser que les cadres et patrons des 2 capitales régionales, l’intérêt pour les populations locales est inexistant : ils n’en verront que les nuisances, et peuvent très bien se contenter des lignes actuelles pour voyager, d’autant plus que ce TGV ne s’arrêtera que très peu entre les 2 métropoles, les petites gares locales étant « oubliées » par la grande vitesse. Par contre, l’argument du ferroutage fait mouche, notamment dans les vallées de Maurienne ou du Mont-Blanc, asphyxiées par les milliers de camions quotidiens (plus de 6000 camions par jour). Et c’est également pour cette raison que, de gauche à droite, tout l’échiquier politique français soutient le projet. Ainsi, les Verts, ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, s’engouffrent dans sa promotion.
Et pourtant, cet argument ne tient pas la route…
Les prévisions d’augmentation du trafic de marchandises sont vertigineuses. Ce qui se profile, ce n’est pas un transfert des camions vers le rail, qui se ferait naturellement selon les élu-e-s, mais bien l’augmentation généralisée du trafic, à la fois sur les routes, et peut-être par le train pour peu qu’il devienne plus avantageux économiquement pour les entreprises de transport. Le Lyon-Turin, comme tous les projets du même type, ne permettra aucunement d’éviter le transport routier désastreux, mais servira, dans 15-20 ans, à absorber partiellement l’augmentation du transport de marchandises à travers l’Europe. Sur route, sur rail, ce sera toujours plus de transports, toujours plus de pollutions.

Nous ne pouvons, en effet, déconnecter cette problématique locale (au niveau des Alpes) de la question de la production et du transport des biens. Nous savons tous aujourd’hui que les capitalistes et les Etats cherchent à produire au moindre coût pour augmenter leurs marges de profit sur un marché qui est aujourd’hui à l’échelle européenne, voire mondiale. Nous avons tous entendu ces exemples qui montrent l’absurdité de l’organisation capitaliste de la production, où un produit fera le tour de l’Europe avant d’être fini, et parfois revenir au point de départ pour être vendu, les patrons allant chercher la main d’œuvre surexploitée à moindre coût là où elle se trouve, au sud, à l’est de l’Europe… C’est ce qui fait que le transport de marchandises explose, avec son corollaire de pollutions, de dangers (accidents), de transports vides (1 camion sur 3), d’usure des routes, et la nécessité de construire toujours plus d’infrastructures de circulation et de communication. Tous ces coûts étant assumés par la collectivité pour plus grand bénéfice des entreprises ! Et puisque l’on parle de la vraie raison du projet, qui est d’adapter le territoire aux besoins du capitalisme, n’oublions pas que le juteux marché de 13 Milliards d’euros pour la construction de la ligne doit faire rêver plus d’un patron. Il paraît qu’en Italie, Berlusconi aurait des intérêts directs dans le futur marché de la ligne (on est jamais aussi bien servi que par soi-même) ; en France, on imagine que cela se fera dans la plus grande transparence…

Quelles alternatives ?

Les solutions alternatives à court terme existent pourtant.
Il suffirait de favoriser réellement le ferroutage sur les lignes ferroviaires existantes qui traversent les Alpes, en les développant et les adaptant. L’urgence d’un transfert de la route sur le rail, c’est aujourd’hui et pas dans 15-20 ans ! Encore faut-il qu’il y ait une réelle volonté politique alors que le fret SNCF est en diminution et que le lobby routier est tout puissant.
Fondamentalement, il est évident que c’est le modèle capitaliste qui est à remettre en cause.
Pour empêcher les productions inutiles, réévaluons nos besoins réels. Favorisons également la production locale et sa consommation sur place, qui limitera les transports.
Il s’agit donc bien de reprendre nos vies en main, en reprenant le contrôle des modes et des choix de production, de transport et de distribution, en les gérant directement, ici comme en Ukraine ou ailleurs.
Le concept de décroissance est particulièrement adapté à cette problématique. La situation et les enjeux du Lyon-Turin illustrent bien la fuite en avant d’un capitalisme qui nous conduit dans une impasse, un monde invivable. Le Lyon-Turin nous montre également que les Etats et leurs représentants locaux n’ont comme objectif que de satisfaire le système capitaliste, qui les en remercie grassement, au détriment de gens surexploités d’un côté et crevant de la pollution de l’autre, tout en subissant les délocalisations de production.

Aujourd’hui, il est crucial de soutenir la résistance dans le Val de Suse par notre solidarité, en faisant circuler l’information sur la situation locale, et en développant la lutte où nous vivons.
C’est sur notre terrain, dans nos villes et villages, nos associations, qu’il convient de créer un rapport de force susceptible d’infléchir les décisions politico-économiques. Face à l’Etat et à la logique de profit, nous choisissons l’action directe et collective qui s’attaque à la seule corde sensible du pouvoir, celle de l’argent !


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  Témoins
04-12-05
à 03:11

Appel à tous à rejoindre les Italiens contre le TGV Lyon-Turin

Suite de l'occupation du site de Venaus, dans la lutte contre le TGV Lyon-Turin

Perspectives après la journée de lutte des Italiens de vendredi 2 décembre. Appel aux Français de venir les rejoindre.

Ce vendredi 2 décembre, dans le camp de Venaus, ce fut une journée pleine de certitudes.
Depuis 4 jours maintenant qu'ils occupent le camp, la solidarité des habitants de la vallée ne s'est pas démentie.
Cinq barricades ont été construites ce matin sur le terrain, ainsi que 10 cabanes pour se protéger de la neige et du froid.

« Alors que le premier jour, entre nous, il y avait des discussions en ce qui concerne la façon de résister : Faut-il injurier les policiers ? Comment interdire l'accès au terrain ? La légalité de notre action ? Le rapport avec les partis politiques? Maintenant il n'y a plus ces problèmes. La question du rapport à la police, celle du fait de construire des barricades, tout a été discuté et résolu.

Cette nuit nous avons fait la fête autour d'immenses feux, plein de gens ont amené de la nourriture. Nous avons organisé des défenses en utilisant le terrain et tout cela en pleine tempête de neige. Mais la situation risque d'être plus compliquée dimanche soir, c'est pour cela que nous lançons un appel à tous les camarades français pour qu'ils nous rejoignent pour aider à la résistance »

Cette bataille est comprise dans une longue série, mais comme toute, elle est essentielle. Des discussions autour de la décroissance, de l'enjeu de ce trajet au niveau économique, de la perspective des 20 années à venir... Mais une chose devient de plus en plus claire pour tout le monde, pourquoi et de quel droit ils veulent nous obliger à supporter leur TGV, voilà des thèmes qui sont repris autour des feux.

Surtout les camarades de la vallée remercient ceux qui pourront faire que la solidarité ne soit plus un mot d'internet mais une réalité tangible.
Cet appel peur être diffusé le plus largement possible.
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  Source : Les Verts
10-12-05
à 12:05

Les Verts français solidaires

Les Verts français solidaires des manifestants de la vallée de Susa agressés par la police


COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES VERTS, LE 6 DÉCEMBRE 2005


La police italienne vient de se livrer à une répression d’une rare violence contre les manifestants de la vallée de Susa qui s’opposaient au projet Lyon-Turin. Les Verts français tiennent à exprimer leur indignation face à ces exactions et demandent la réalisation d’une évaluation transparente des impacts du projet. Aucun projet ne saurait être imposé par la force.


 

Les Verts ne cessent de réclamer une politique des transports volontariste et coordonnée dans l’espace alpin, visant à transférer les marchandises de la route vers le rail. Cette politique peut être mise en œuvre sans attendre. Elle passe par une tarification conséquente de la route, notamment au Mont Blanc et au Fréjus, et par une harmonisation sociale et fiscale qui mettrait fin au dumping qui règne dans le transport routier ; par l’accélération de la remise à niveau des réseaux ferroviaires et notamment de la ligne historique Dijon-Ambérieu-Modane, qui permettrait très vite de doubler les capacités actuelles ; par le rétablissement des aides au transport combiné.


Les Verts constatent que ce n’est pas la voie choisie par leurs gouvernements qui, tout en se disant favorables au rail, s’efforcent dans le même temps de faire avancer des projets d’autoroutes comme l’A 51, au mépris de la Convention alpine, et qui ont écarté, sinon de manière symbolique, dans la discussion de la directive « Eurovignette », l’internalisation des coûts externes environnementaux dans la tarification routière.


Les Verts dénoncent ce double langage et demandent que les décisions soient prises sans attendre pour initier le transfert des marchandises de la route sur le rail comme le demandent les citoyens européens.


Cecile Duflot et Sergio Coronado, Porte-parole nationaux


Gérard Leras, Président du groupe Les Verts Région Rhône-Alpes


source:

http://lesverts.fr/article.php3?id_article=2508


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