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Profs précaires : venez les soutenir !
Lu sur Samizdat.net : "Depuis 2 semaines, des profs non titulaires au chômage campent jour et nuit devant le rectorat de Créteil. Ils luttent pour mettre fin à la précarité à l’Education Nationale, en particulier le « statut » de vacataire (si on peut parler de statut) qui est la honte de la fonction publique.

En effet, ce « statut » vous donne le droit d’enseigner 200 h maxi dans l’année, après dehors, sans aucun droit au chômage. Si vous êtes malade pendant votre vacation, vous n’êtes pas payé.

Et oui on paye à l’heure effective. Cerise sur le gâteau les petites vacances ne sont pas payées. Pour finir, le chef d’établissement peut vous mettre à la porte à tout moment est sans donner une quelconque raison. Ce « statut » qui est en place depuis 1997(merci Allègre) n’a rien a envoyé au CNE. Conclusion vous faites le même boulot qu’un titulaire, mais vous êtes considéré comme de la M….

Alors venez les soutenir, on à besoin de vous ! Demain AG à 14 h devant le rectorat de Créteil. Métro Créteil l’Echât ligne 8.

Source : ZPajol

Ecrit par libertad, à 20:17 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Anonyme
24-10-06
à 12:21

education patron voyiu

A l'heure où nous nous entendons tous les jours le gouvernement dire qu'il met l'education et l'égalité des chances en priorité dans sa politique , Je vous écris cette présente à fin d'attirer votre attention sur la situation des non-titulaires de l'éducation nationale (20000 en France).Comment voulez vous travailler dans de bonnes conditions si les élèves changent 3 fois de prof dans l'années! l'état vous ment (encore!) ,il engage des profs non-titulaires et au bout de 200 heures il les virent car s' il les garde il doit leurs faire signer un cdd. Cet outil est la VACATION.
C'est un statut qui n'ouvre ni droit aux assedics , ni droit à la sécurité sociale. Si,si ,ni droit à la sécurité sociale.
L'autre outil est la contractualisation, le cdd à la sauce de l'etat differente de celle du privé. Elle est plus amére encore.....
si cela vous intéresse de voir les coulisses de l'éducation, lisez la suite.Je suis dans l'éducation depuis 1999 et j'ai vu du trés bon comme du trés mauvais.

LES VACATIONS:
Vous vous demandez si l'état se soucie de l'avenir de vos enfant? La reponse est non! Et je le prouve! Vos enfants, au collége,vont avoir dans chaque matiére plusieurs profs qui ne seront dans l'établissement que pour 200h maximum dans l'année .PLus simplement dans une année, ils auront 2 profs de math,2 profs de musique .Comment voulez -vous qu'il y ai continuité dans le travail des élèves alors que devant eux les profs se succédent , anéantissant encore et encore les habitudes de travail des élèves et le principe d'autorité de l'enseignant.
Depuis 2004,les rectorats ne font presque plus de contrat mais paye des vacations.Le Vacataire est payé à l'heure devant les élèves , le reste du temps il ne touche rien.Il ne peut faire que 200h dans l'année, il gagne environ 4000 euros dans l'années.
Pourquoi 200h? au delà ,les rectorats sont obligés de faire signer un cdd.La vacation n'est pas un statut, il n'ouvre pas le droit au chomage ,ni celui de la SECURITE SOCIALE.Les vacataires alternes entre RMI et vacations.
Il faut signaler que c'est les socialistes qui , par le biais d'Allegre ,en 1997,ont instauré la vacation.Depuis,la droite l'utilise au maximum.

CONTRACTUEL
Il existe dans l'éducation nationale un contrat encore plus précaire que le CPE c'est le CDD reconductible à l'infinie grâce auquel les rectorats peuvent (en tant que prof),nous embaucher nous débaucher selon leur désir et en complète opposition avec le droit du travail français .Dans les faits , la période d'essaie peut durer une vie .Pour ma part j'ai fait 3 vacations de 200h chacune (c'est le maximum légal dans une année) .Ensuite j'ai enchaîné 5 contrats de 1 an chacun (CDDs). D'aprés l'education nationale je ne peux pas etre titulaire car je n'ai pas le CAPES .Ce concours ne valide pas un enseignement sur le metier de prof et n'ai pas superieur à bac+3 .Donc pour ces bureaucrates de l'EN l'experience n'a aucun interet.Ils vous diront que je n'ai qu'a passer le concours. Pour cela il faudrait une formation et surtout que le concours soit ouvert ; dans ma discipline (éducation musicale) le concours interne (concours réservé aux non-titulaires exerçant depuis 3 ans) est fermé depuis 2 ans alors que l'externe (pour les universitaires sans expérience) est ouvert .Je tiens à signaler que d'autres disciplines sont dans le même cas.

LES RECTORATS ET LES NON-TITULAIRES
Déja les rectorats n'ouvrent qu'une semaine avant la rentrée de Septembre . Le jour de la rentrée ils voient où il ya des manques et les remplacements ne se font ,dans la majorité des cas qu 1 à 2 semaines aprés.
J'accuse les rectorats et l'éducation nationale de non respect des droit de l'homme ,car le droit du travail en est un.

Les raisons:

- signature des contrats au delà du délai légal de 2 jours ( contrats antidatés)

- payement des heures de vacation irrégulier et ne correspondant pas au heures effectuées dans le mois

- non payement du chômage dans les délais légaux (+ de 2 mois ,bien plus!)

- aucune indemnité de licenciement

- nombre de CDD hors la loi

- aucun courrier de licenciement

- Non respect du droit à la formation

- non respect des barèmes de recrutement )
LES SYNDICATS
En conclusion , lorsque je vois ça j' ai un gros doute sur l'honnêteté intellectuelle de nos dirigeants et de nos syndicats (inexistant dans la défense des non-titulaires de l'éducation voir collaborateur car ils participent au non respect des barèmes de recrutement à fin de placer leurs adhérents .

L'ETAT: faites ce que je dis et pas ce que je fais!
Remarque: tous les contrats sont des CDD, comme quoi l'état ne respecte pas les règles qu'il impose aux entreprises privées.

EXEMPLES DE SITUATIONS ETRANGES
Dans mon académie nous sommes restés plusieurs années sans inspecteur d'académie et lorsque enfin on en désigne un ,celui-ci prend comme première directive de ne pas faire de formation pour la préparation du concours réservé sachant que ce même concours ne sera pas reconduit l'année d'après ainsi que le concours interne. N'ayant pas respecté le droit de formation ,qui l'on retrouve comme jury au concours réservé 2005 ?Ce même IPR que l'on va payer à la journée. Ceci est un bon exemple de malhonnêteté intellectuelle.

Il faut savoir que les rectorats ne se soucient pas de l'avenir des enfants; durant au moins 3 ans les élèves d'un collége où j'étais,sont restés sans cours de musique et de dessin (comptant pour le brevet en 4éme et en 3éme).Les différents IPRs ne sont jamais venus dans la période Septembre 1999-juin 2005, sachant que sur le poste il y avait un contractuel qui aurait sans doute voulu être conseillé .C'était trop loin pour eux ,alors que certains profs montaient tous les jours (50km de montagne+ travaux sur la route).


Nous ,20000 precaires de l'EN nous n'avons pas la possibilité d'attaquer nos patrons comme dans le privé.Tout ceci provoquera des drames comme la prise en otage ,dans une école, des élèves par un prof contractuel qui a pété les plombs.Ce n'etait sans doute pas la seule raison de son geste mais lorsque chaque fin d'année(aout) on ne sait pas si l'on aura du travail aprés les vacances(on le sait 2 jours aprés la rentrée),et que l'on ne peut pas prendre de credit ,et bien ! on ne se marie pas , on ne s'installe pas , on ne peut pas assumer des enfants( donc en avoir);En résumé on ne peut pas avoir de vie et il suffit de pas grand chose pour craquer. J'espere seulement que la prochaine fois le désèspéré s'en prendra aux fonctionnaires des rectorats et à notre ministre de l'education,qui sont de veritables negriers avec les non-titulaires (inspecteur d'academie) .

Cela fait des années que pour faire des économies, les différents gouvernements diminuent le nombre de professeurs.Pour information , je gagnais 1200 euros par mois.Si leur but était vraiment de mieux gérer le budget de l'éducation , ils regarderaient de plus prés les fortunes qui sont dépensées dans les IUFM où beaucoup de pêrsonnes sont payées à remuer du vent car les formations qu'ils proposent sont de plus en plus déconnectées des situations rencontées sur le terrain.Il faut savoir que la responsable de ces centres de formation a dit à la télè que les IUFM ne servaient pas à apprendre aux enseignants des methodes pédagogiques ;aussi on est en droit de se poser la question : à quoi servent ces gens et pourquoi les paye-t-on? La grande majorité de ces formateurs sont des personnes qui ne veulent pas avoir à faire à des élèves , cela les obligerait à se remettre en question et à travailler.
La deuxieme source de dépense que l'on pourrait réduire c'est celle allouée aux inspecteurs d'academies.Il y en a pour chaque matière et chacun d'eux a un nombre important de personnel sous ses ordres.Il ne faut surtout pas croire qu'ils font tout ; ils dechargent une partie de leur travail sur d'anciens profs qui , comme les formateurs d'IUFM, ne veulent plus avoir à faire aux élèves, il faudrait qu'ils corrigent des copies ,qu'ils préparent des cours, qu'ils remplissent des bulletins de trimestre,qu'ils assistent aux conseils de classe et surtout ,ils seraient obligés de fréquenter les parents d'élèves.

Tout ceci n'est qu'un état de fait , il n' y a aucune exagération et si l'on vous dit le contraire ce n'est que de l'hypocrisie doublée d'un mensonge.

Nous ne sommes pas comptabilisés par les assedic car c'est les rectorats qui nous payent les indemnités.Pour avoir ces indemnités il faut fournir un papier de rejet des assedics.Il n'y a pas de convention entre les rectorats et l'unedics.
Répondre à ce commentaire

  toto2
24-10-06
à 16:52

Re: education patron voyou


Rien à démentir à ce qui vient d'etre dit.

J'en rajouterai une louche :

la situation de précarité existe depuis encore plus longtemps à l'université et dans les centres de recherche publique/privée (de toute façon la différence est floue dans les faits à part qu'une artie des dépenses des entreprises privées est prise encharge par le contribuable).

la précarité a gané du terrain depuis 2003 lorsque le statut des pions qui était un acquis de la libération a volé en éclat.depuis on a eu une succession de contrat dont l'intitulé n'a aucune importance mais qui étaient à chaque fois plus précaires et monins payés.

dans le meme temps les agents étaient delocalisés vers les collectivités territoriales , donc perdaient le statut de fonctionnaire d'etat.

je ne parle pas des retraites ...

puis dans les services annexes sont arrivés les CES et CAE puis CA les ATI enfin bref d'autres bidules qui sont en gros des vacations ou du RMA déguisé.

Puis sont arrivées les notes négatives pour les agents,

puis sont arrivées la LOLF, le projet de robien et la LEC:

mépris de fait des disciplines comme la musique ou l'art plat et le sport.

les psy qui débarquent dans les classes zep pour recruter de la viande à patron peu agée totalement fragile (14 ans)

les super profs , les reu manageriales pour transformer le savoir déjà peu assimilable en cendres .

dernièrement , les maitres aux embauchésdans les années 90 et garantis emplois ont reçus un nouveau contrat CDI public.

leur refus de signer le contrat entraine le licenciment sans indemnités.

Le fait de le signer annule toute ancienneté dans le métier en cas de licenciement (qui ne saura tarder)

A chaque fois les profs de base n'ont pas bougé (sauf pour LEURS retraites et en plus ils n'ont pas osé aller au bout en bloquant le BAC 2003).

La stratégie du saucissonnage a fonctionné à merveille sur un corps social proche de la retraite, usé par le métier, politiquement pusillanime, syndicalement corporatiste... et intellectuellement méprisant pour tout ce qui n'a pas le capes voire l'agregation.

Aujourd'hui les memes (ou plutot les syndicats à la veille d'elections tant professionnelles que nationales il est vrai...) montent en coeur au creneau ( gauche et extreme droite confondus) contre le projet de remise en cause du statut des profs de 1950.

Les seuls encore capables d'organiser la lutte dans ce panier de crabes sont les anarcho-syndicalistes de la CNT.

A tres court terme, je conseillerais aux précaires de se rapprocher d'eux tres vite. Sans garantie de succès. mais qu'ont ils à perdre ? Sinon leur aliénation à une vie petite bourgeoise finalement médiocre.

De toute les façons à la fin du processus il ne restera rien d'autre qu'un centre de management des ressources humaines dès l'age de trois ans.

Alors je pose quand meme la question qui n'a pas été posée par le ou la plaignant(e) :

Est-ce qu'on va enfin se décider à récupérer le pouvoir politique qui nous appartient ainsi que tous les biens qui nous ont été otés (on dit PRIVATISE) ? Est ce qu'on va enfin se decider à ne confier nos biens qu'à nous meme et non à un PRO ? A ne plus supporter les dettes privées qui nous sont transférées ?

Doit on encore choisir sagement entre une vie de merde et une vie de galère ?

Est-ce qu'on va se donner les moyens de faire les choses en grand ?

Les profs de Oaxaca nous montrent l'exemple.










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