Lu sur
Fakir : "Valérie, caissière de supermarché, réagit suite à notre enquête (qui se concentrait sur les « hypers ») : c'est pas mieux dans sa boîte, voire pire. Témoignage sur une angoisse ordinaire. Jusqu'à la démission : les jeunettes se montreront plus dociles...
Ça a commencé par les problèmes de santé de ma fille. Elle a souffert d'une tumeur au cerveau. Aujourd'hui, ça va mieux, même si elle est toujours sous traitement, mais à l'époque, j'ai pris trois mois d'arrêt pour m'occuper de la petite, j'étais angoissée par sa maladie, c'était très dur.
Ensuite, on a subi le passage aux 35 heures, sans embauche. Fallait être en caisse, faire la banque, être en rayon, c'était usant aussi. Et là-dessus, le directeur qui lance : « Si le chiffre d'affaire baisse, c'est de votre faute parce que vous n'êtes pas assez aimable. » Le matin, il était déjà de mauvaise humeur parce qu'on devait jeter des produits frais : « J'ai perdu 8 000 F. » Qu'est ce qu'on y pouvait ? On était sous pression.
On avait des réflexions : « Vous avez perdu du temps à emballer les courses de la dame », alors que nous, au contraire, c'était un moyen de gagner du temps pour passer au client suivant.
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