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Tchernobyl : le mensonge continue
Lu sur Hacktivist news service : "Selon un rapport de l'AIEA (l'agence internationale de l'Energie Atomique), l'accident nucléaire de Tchernobyl du 26 avril 86 aurait causé la mort de « seulement » 4000 personnes. Pourtant, une lecture attentive des 600 pages du rapport livre des conclusions contradictoires avec ce chiffre. De plus, les méthodologies employées pour mesurer les conséquences directes et indirectes de la catastrophe entraînent de nombreuses incertitudes scientifiques.

En voici quelques exemples :

1. La World Heathl Organization (WHO[1]) fait référence à une étude portant sur 72.000 travailleurs russes et montrant que 212 d'entre eux sont morts à cause des radiations mais rien n'est dit sur le sort des 600.000 personnes employées sur le site après la catastrophe ;

2. Le nombre de 4000 morts présenté par l'AIEA porte seulement sur une étude réalisée sur un panel de 600.000 individus alors que les radiations ont touché l'ensemble des populations européennes et, donc, des millions d'individus ;

3. L'AIEA tente de faire une distinction stricte entre les impacts sanitaires liés aux radiations et d'autres impacts liés au stress, à la situation sociale dégradée des individus touchés, etc. Cependant, l'OMC (Organisation Mondiale de la Santé) fait elle référence à un certain nombre d'études montrant que l'impact des radiations sur les systèmes immunitaires a eu de larges et nombreuses conséquences sanitaires pour les populations.

L'AIEA ne dit donc pas la vérité lorsqu'elle indique aujourd'hui que des résultats de recherches précédentes, montrant que le nombre de victimes se compte en dizaines ou centaines de milliers, sont exagérés. La WHO utilise deux approches méthodologiques différentes pour mesurer l'impact sanitaire des radiations :

La première (scientifiquement la plus reconnue) est basé sur les standards de l'International Commission on Radiation Protection (ICRP) qui indiquent qu'il existe une corrélation linéaire entre les doses de radiations perçues et les conséquences médicales, sans limite de seuil. Cela signifie alors qu'une large part de la population ayant été soumise à des doses plus ou moins importantes, l'impact sanitaire collectif est important. Dans le cas de l'accident de Tchernobyl, le nombre de victimes se compte donc entre dizaines et centaines de milliers.

La seconde approche s'appuie sur l'épidémiologie et des calculs statistiques pour mesurer le nombre de victimes parmi la population. Cette méthode peut fonctionner dans le cadre d'épidémies extrêmement bien contrôlées mais peut devenir très problématique dans des situations complexes comme en Europe où il est absolument impossible de déterminer le nombre de cancer individuel en Belgique et en France liés à Tchernobyl.

Lorsque l'accident eut lieu le 26 avril 1986, la situation est restée pendant de très longues heures totalement hors de contrôle et l'explosion du toit de la centrale a libéré de telles quantités de matières radioactives dans l'air que cet accident est devenu le pire de l'histoire de l'industrie nucléaire.

"C'est une honte que d'étouffer l'impact de l'accident industriel le plus grave de l'histoire de l'humanité, analyse Jan Van de Putte, chargé de campagne nucléaire pour Greenpace International. Nier les conséquences réelles n'est pas seulement insultant pour les milliers de victimes -à qui l'on assure qu'elles sont malades de stress ou de peur irrationnelle- mais cela conduit aussi à des recommandations dangereuses, comme de reloger des gens sur des zones contaminées."

Note : [1] http://www.iarc.fr/ENG/Press_Releas...

Source/auteur : http://www.greenpeace.fr
Ecrit par libertad, à 13:21 dans la rubrique "Ecologie".



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