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L'En Dehors


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Faucheurs en procès à Orléans
--> Début du procès à Orléans le 13/04/05 et suites
Lu sur Indymédia Paris : "Reçu ce témoignage à la suite de l'ouverture du procès des faucheurs volontaires, le 13 avril 2005 à Orléans : "Il y a eu une petite séquence ce soir sur France2 qui permettait de reconnaître P... et sur France 3 Régional le sujet a été traité... mais c'est vrai, peu d'allusions en général dans les journaux nationaux. Il y avait entre 1000 et 1500 personnes dans une ambiance assez festive, même si avec P…, nous n'avons pas vu grand chose car bloqué au tribunal une bonne partie de la journée pour s'entendre dire que la demande d'être jugés des 44 comparants volontaires (dont je fais partie) a été refusée. C'était caricatural de voir combien le juge a été à la botte du procureur qui a d'ailleurs publiquement menacé le juge s'il prenait une position contraire au parquet... ah l'indépendance de la justice où est-elle ?



Nous faisons donc appel et P. sera jugé avec 43 autres prévenus le 27 octobre 2005."

Aujourd'hui, on pouvait lire dans LE FIGARO :

"OGM : la mission parlementaire favorable aux essais en plein champ Les 31 membres de la mission d'information parlementaire « sur les enjeux des essais et de l'utilisation des organismes génétiquement modifiés » (OGM) se sont prononcés hier soir à une très large majorité pour la poursuite des recherches, et notamment des expérimentations en plein air de plantes transgéniques, mais de manière « très encadrée » et « transparente ».

Lancée en octobre dernier, à l'initiative du président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré, cette mission présidée par Jean-Yves Le Déaut (PS, Meurthe-et-Moselle) a procédé à plus de 100 auditions en France et à l'étranger (États-Unis, Espagne, Afrique du Sud) et organisé dix tables rondes publiques. Le tout dans un contexte particulièrement tendu, marqué par de nombreuses destructions d'essais OGM et les procès intentés à leurs auteurs, notamment à Orléans pas plus tard qu'hier.

Présenté ce matin par le député UMP du Finistère, Christian Ménard, rapporteur de la mission, le document final doit servir à l'élaboration du futur projet de loi qui servira à fixer, selon le voeu du chef de l'État, un « cadre clair pour les recherches (sur les OGM) et à transposer les directives européennes applicables ».

D'après nos informations, les députés vont proposer la création d'une assurance « présence fortuite d'OGM [tout bénéf. Pour les assureurs !] » (le terme « contamination », impropre et trop connoté, a été volontairement écarté) et la mise en place d'un fonds d'indemnisation abondé par l'État et la filière OGM (sélectionneurs, semenciers, agriculteurs). Pourraient en bénéficier les agriculteurs dont la récolte contiendrait accidentellement une proportion d'OGM supérieure au seuil de 0,9% en vigueur dans l'Union européenne. Pour plus de clarté, la mission propose que ce seuil s'applique également aux produits issus de l'agriculture biologique, dont les cahiers des charges tolèrent par ailleurs la présence fortuite de résidus de pesticides.

Sur le plan réglementaire, les députés souhaitent que la tutelle de la recherche sur les OGM passe du ministère de l'Agriculture à celui de la Recherche. Ce dernier signerait les autorisations d'implantation des essais OGM au cas par cas, après l'avis de deux sous-commissions. La première, composée de scientifiques aux compétences élargies (biologistes, épidémiologistes, médecins, toxicologues, écologues, etc.) se prononcerait sur les aspects techniques, tandis que la seconde, composée de membres de la « société civile », évaluerait le rapport bénéfices-risques [jusqu'à présent, personne ne m'a démontré les bénéfices pour les consommateurs ou les agriculteurs ! Tous les bénéfices sont récoltés par les Monsanto et Cie.]

Selon une source proche du dossier, « la plus grande transparence sera exigée à tous les échelons, tant vis-à-vis des maires concernés par le projet d'implantation d'un essai sur leur commune que du public qui sera informé de l'emplacement exact de chaque parcelle. En contrepartie, la loi devra s'appliquer avec rigueur contre les auteurs de destruction. »

D'un point de vue scientifique, la mission se dit favorable à la réalisation d'essais en plein champ, sous réserve toutefois que le promoteur apporte la preuve de leur nécessité. En effet, les expérimentations en milieu confiné ne permettent pas de répondre à certaines interrogations comme, par exemple, le risque de transfert d'un gène de résistance à une plante adventice ou à une bactérie du sol. En outre, les députés proposent que chaque essai fasse l'objet d'une étude d'impact systématique sur la faune et la flore sauvage.

Pour finir, le rapport révèle que l'association Crii-Gen, qui se présente comme indépendante, est en réalité financée par le groupe de distribution Carrefour. Les députés l'ont appris de la bouche même de sa présidente, l'ancien ministre de l'Environnement Corinne Lepage, lors de son audition. Ce qui explique sans doute le communiqué rageur diffusé avant-hier par le Crii-Gen, qui dénonce « le manque d'objectivité et d'impartialité (de) certains responsables de la mission, à commencer par son président Jean-Yves Le Déaut ».
Anne-Marie
Ecrit par libertad, à 22:52 dans la rubrique "Actualité".



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