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L'En Dehors


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Vélorution : la police protège les sacro-saintes bagnoles !
Lu sur Indymédia Paris : Samedi 8 janvier, 14h30 :comme chaque premier samedi du mois, la vélorution parisienne démarre de la place du Chatelet. La battucada « Vamos » accompagne la centaine de manifestants dans une ambiance joyeuse et rythmée ; des militants à pied, à roller et à vélo se chargent de distribuer des tracts et de coller des affiches. Jusqu'ici tout va bien…

 
 

Nous n'avons pas fait 20 mètres que déjà un agent de la circulation cherche à faire passer des voitures, malgré la présence des manifestants. Peu après, voyant que les vélorutionnaires occupent - comme à leur habitude - toute la largeur du boulevard Sébastopol, les policiers chargés de suivre la manif nous demandent de libérer une voie de circulation pour les voitures ; devant notre refus d'obtempérer, leur réaction ne se fait pas attendre.

Une trentaine de policiers déboulent dans la minute suivante et nous ordonnent de nous retrancher dans la voie de bus ! Le ton monte. Les Bleus nous poussent fermement jusqu'à ce que nous nous retrouvions encerclés, parqués comme des moutons. Nous voilà réduits à bloquer le passage des bus ! Certains passants n'osent même plus traverser la rue, effrayés par la présence des forces de l'ordre, dont le nombre rejoint bientôt celui des vélorutionnaires. La situation est bloquée, nous essayons de faire valoir notre droit à manifester mais rien n'y fait. Le nouveau préfet, nommé il y a à peine quelques semaines, a visiblement décidé de nous mener la vie dure, ne nous laissant aucune marge de manœuvre. Prenant comme prétexte le fait que les vélorutionnaires s'engagent (comme à leur habitude depuis un an et demi) à respecter le code de la route, il interdit la présence des piétons sur la chaussée et cantonne les vélos dans la voie de bus.

 

Vélos, rollers et piétons décident alors d'arrêter momentanément la manif et se dispersent pour la recommencer métro Bonne Nouvelle. Les vélos, arrivés les premiers, profitent de l'absence momentanée de la police pour former une masse critique boulevard Poissonnière. Occupant toute la largeur du boulevard, ils arrivent enfin à bloquer la circulation, brandissant à plusieurs reprises bien haut leurs vélos face à une horde d'automobilistes impuissants… Pendant ce temps, les piétons arrivés sur place voient passer en trombe les cinq cars de police lancés à la poursuite des cyclistes ; ils apprennent d'autre part que la battucada s'est faite refouler sans ménagement du métro par un groupe de GPSR visiblement énérvés par le son des percussions.

Finalement et contre toute attente, cyclistes (qui n'ont eu aucun mal à semer la flicaille), piétons et battucada parviennent à se retrouver et repartent cette fois en plein milieu du boulevard ! La police tente à nouveau d'aménager une voie de circulation pour les voitures mais les manifestants, un groupe de cyclistes en tête, tiennent bon. C'est alors que les Bleus se redéploient pour faire respecter le parcours prédéfini : certains encerclent les piétons sur le côté pendant que d'autres se mettent à courir après les cyclistes. Ceux-ci, croyant se faire charger, passent aussitôt la vitesse supérieure, les semant une nouvelle fois dans l'hilarité générale ! ! !

 

De leur côté, les piétons, toujours bien encadrés, prennent un long moment pour tracter et expliquer la situation aux passants intrigués, qui se demandent s'il ne s'agit pas là d'une manif de policiers… La manifestation prend fin quelques mètres plus loin, à la moitié du trajet initialement prévu, à la rencontre des habitants de la rue Sainte Cécile, qui se battent contre la construction d'un parking de la BNP en plein quartier vert.

Le déroulement de cette vélorution nous donne le ton de la politique du préfet pour l'année 2005. Visiblement, celui-ci semble faire peu de cas de la santé publique, de la qualité de vie et de la liberté de manifester à Paris… D'ailleurs, d'après un responsable de la police, nous ne sommes pas les premiers à subir les nouvelles directives de la préfecture, qui vont semble-t-il dans le sens d'une répression accrue. Quoi qu'il en soit, ces évènements nous confortent dans notre détermination à nous battre pour la réappropriation de l'espace public par les modes de transports non polluants.

Changeons de régime, à la casse la bagnole ! Nous ne nous laisserons pas mettre des bâtons dans les roues.

Contre toutes les pollutions, une seule solution : la vélorution ! http://www.chicheweb.org/mot.php3?id_mot=23 http://velorution.free.fr

Prochaine manif le samedi 5 février.

Ecrit par libertad, à 22:38 dans la rubrique "Ecologie".



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