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L'En Dehors


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François-Xavier Verschave "La françafrique"
Lu sur Gasface magazine :"Le 15 juillet dernier, un procès en appel s’achevait sur un dénouement heureux à la 17ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris. Il avait été intenté en mars 2001 contre François-Xavier Verschave, président de l’association Survie, – et son éditeur Laurent Beccaria – pour son ouvrage Noir Silence, par les présidents du Tchad, du Gabon et du Congo-Brazzaville : Idriss Déby, Omar Bongo et Denis Sassou Nguesso. Ils ont saisi la justice française au titre de l’article 36 de la loi de 1881 sur la presse, concernant l’offense à chef d’Etat étranger. Contrairement à la diffamation, ce délit conduit à une condamnation automatique, sans obligation de preuve.
Mais cette disposition archaïque du code pénal, héritière du crime de « lèse-majesté », ainsi que la jurisprudence des tribunaux – qui avait cessé depuis les années soixante-dix sur ce point – et les talents oratoires de Jacques Vergès, défenseur des dictateurs offensés, n’ont pas suffi.



Face à la masse de témoignages et de documents accablants apportés par l’auteur de Noir Silence, le tribunal a préféré donner un ascendant à la Convention européenne des droits de l’Homme, en considérant que la disposition de la loi de 1881 invoquée par les plaignants n’était en quelque sorte plus applicable dans un régime démocratique. Le procès s’est alors progressivement transformé en un réquisitoire contre la Françafrique, ses pratiques criminelles et sa dimension financière, en lien avec les récentes mises en examen dans l’affaire Elf et le trafic d’armes vers l’Angola.
Le prétoire devint le lieu d’un débat que l’Assemblée nationale n’avait pas souhaité accueillir. Les ombres de nos élites politiques les plus cyniques sont apparues dans cette arène.
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Ecrit par libertad, à 22:01 dans la rubrique "Pour comprendre".



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