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lu sur infoblog.samizdat. : " Avec 40 000 manifestants à Rennes, 8 000 à Lyon, 5 000 à Toulouse, 5 000 à Strasbourg et 4 000 à Lille, ce sont au total 62 000 personnes qui se sont mobilisés ce samedi 17 mars contre le projet de nouveau réacteur nucléaire prévu à Flamanville (Manche). Les adhérents et sympathisants de Greenpeace et l’ensemble des citoyens français ont répondu en nombre à l’appel lancé par le collectif Stop EPR (1). L’association écologiste lutte depuis plusieurs années contre ce projet inutile et dangereux et estime que ces manifestations enverront un message fort aux candidats à la présidentielle pour qu’ils se prononcent en faveur de l’abandon du projet.
« Le projet de réacteur nucléaire EPR a été décidé sans véritable débat démocratique. La France n’en a pas besoin pour satisfaire sa consommation d’énergie, et nous venons de démontrer qu’une fois construit l’EPR serait le réacteur plus dangereux au monde (2) », déclare Frédéric Mariller, chargé de la campagne nucléaire de Greenpeace France.
L’avenir énergétique de la France passe par l’abandon de l’EPR. Ce projet de construction d’un nouveau réacteur est loin de faire l’unanimité parmi les candidats à la présidentielle. José Bové, Dominique Voynet ou Olivier Besancenot ont déjà fait savoir qu’ils y étaient totalement opposés. Et de leur côté, Ségolène Royal et François Bayrou estiment que le décision de construire ce réacteur n’a pas été prise de façon démocratique et qu’il faut suspendre le projet pour relancer un débat. Même rejet grandissant du nucléaire au niveau de l’opinion publique. 78 % des Français estiment qu’il faut en priorité développer les énergies renouvelables pour qu’elles deviennent la source principale d’énergie (19 % défendent le maintien du nucléaire). D’autre part, 56 % des Français pensent qu’il est facile de remplacer le nucléaire par le développement des énergies renouvelables et des économies d’énergie (37 % pensent le contraire) (3).
Alors que le décret d’autorisation de la construction de l’EPR est actuellement sur les bureaux des ministres, Greenpeace demande solennellement au gouvernement de ne pas le signer. « La signature d’un tel décret dans la précipitation préélectorale, sur un projet remis en cause par la plupart des candidats à la présidentielle et contesté par une majorité de citoyens, rappellerait les méthodes non-démocratiques des débuts du nucléaire, déclare Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire. L’avenir énergétique de la France mérite mieux qu’une politique du fait accompli. »
« Abandonner l’EPR permettra d’impulser de nouvelles dynamiques économique et sociale très prometteuses. Regardons ce qui se passent chez nos voisins européens : le chiffre d’affaires pour les seuls renouvelables a atteint près de 40 milliards d’euros en 2005 et double tous les trois ans, ajoute Yannick Jadot, directeur des campagnes. Une politique courageuse et volontariste fondée sur le développement des renouvelables et sur l’efficacité énergétique créerait des centaines de milliers d’emplois. Alors qu’avec 3,3 milliards d’euros, l’EPR va créer 2 000 emplois temporaires pendant le chantier, et seulement 200 emplois stables à terme. Un véritable gâchis ! »
Stop EPR regroupe plus d’un millier d’associations de 48 pays parmi lesquelles Agir pour l’environnement, Attac France, la Confédération paysanne, France Nature Environnement, Greenpeace, Les Amis de la Terre, Réseau Action Climat, Réseau Sortir du nucléaire, WWF France. Voir www.stop-epr.org.
John Large, Evaluation des conséquences radiologiques de rejets accidentels du réacteur EPR proposé en France (et de certains réacteurs existants), février 2007. Etude disponible sur demande ou sur www.greenpeace.org.
Sondage Louis Harris pour 20 Minutes et RMC, février 2007 et Eurobaromètre, février 2007
Source :
http://www.greenpeace.org/france/news/20070314-manifestation-anti-epr-17-mars