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L'En Dehors


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Non à cette éducation !
--> Tract des jeunes libertaires

Lu sur Actualité de l'anarcho-syndicalisme : "Il suffit de regarder l’expression sur le visage des lycéen(ne)s un lundi matin pour comprendre que tout n’est pas rose au pays des tableaux noirs... L’école, nous devrions y arriver souriants, enchantés par la perspective d’apprendre, d’acquérir des connaissances, et au lieu de cela, une seule réflexion nous vient à l’esprit... « Je voudrais être ailleurs ! ». Pourquoi tant de lassitude ? Pourquoi les salles de classe sentent à ce point la morosité et l’ennui ? La réponse est simple : le lycée c’est chiant.

Il est si facile pour les enseignants ou l’administration de nous gueuler dessus parce qu’on se fout pas mal de ce qu’ils racontent ou d’annoter nos bulletins d’un « Attitude désinvolte » et autres « Doit faire des efforts » ! Seulement, ce que semblent oublier les autorités qui gèrent nos vies et veulent faire de nous de bons petits élèves travailleurs et obéissants, c’est qu’on nous force à travailler dans des conditions pourries... pardon « Médiocres » !

-   Emplois du temps surchargés : Alors quoi ? ! ; les lycéen(ne)s n’auraient pas le droit d’avoir une vie privée ? Si l’on écoutait les conseils avisés des profs, après nos huit heures de labeur quotidien nous devrions encore travailler au moins deux heures ! Et le temps libre dans tout ça ? Va-t-on laisser le travail s’emparer de nos vies, tout ça pour décrocher le Bac, un diplôme quasi inutile qui ne nous empêchera pas de finir exploités... Sauf pour les plus méritants, qui encadreront les exploités, considérés comme des « sans-cervelle ».

-   Captivité : Il nous semble normal d’assister à tous les cours... Mais pourquoi serait-ce si normal ? ! En quoi est-ce un crime de sécher si on pense en savoir suffisamment, si l’on a déjà acquis les « connaissances » qui vont être livrées dans un cours, ou tout simplement si celui-ci ne nous intéresse pas ! On nous prend tellement pour des abrutis que l’on ne nous accorde même pas le droit de gérer nous même notre rythme, notre savoir, en bref on nous refuse le droit d’organiser notre scolarité ! Le système scolaire s’arroge le droit de décider à notre place de ce qui est bon pour nous !

-   Désinformation et encouragement à l’abrutissement : Le lycée est là pour nous apprendre SA vérité. On nous enseigne donc l’histoire officielle, avec une analyse toute aussi officielle et contester le contenu des programmes, c’est se taper un zéro. On nous parle de la révolution de 1789, qui aurait fait de la France une « belle démocratie » où règnent liberté, égalité et fraternité, tout en passant sous silence tous les faits qui démontrent que notre système économique, le capitalisme, n’est pas basé sur « liberté, égalité, fraternité » mais sur « répression, exploitation, concurrence ». On nous raconte en éducation civique que la France a pour but de répandre la paix dans le monde en se gardant bien de nous exposer la réalité : notre belle démocratie est l’une des puissances qui exporte le plus d’armes aux pays du Tiers-Monde... Dans quel programme scolaire nous parle-t-on du commerce de technologies nucléaires entre la France et des pays comme l’Iran ? En gros, les programmes scolaires sont un écho aux discours mensongers de l’État. Les contrôles et autres dissertations n’ont pas pour but de nous faire réfléchir par nous même mais de nous faire recracher tel quel le contenu des cours. Même les dissertation de philo, puisqu’il faut immanquablement caser des citation de philosophes célèbres pour avoir une bonne note... Bref il ne faut surtout pas essayer de penser par nous-mêmes mais nous contenter d’avaler en bloc le discours des profs pour mieux le reproduire...

-   Absence de liberté d’expression : Sous prétexte de neutralité idéologique ( la laïcité ), on nous empêche d’éditer librement un journal ou des affiches qui parleraient de politique. C’est inscrit dans le règlement intérieur : toute publication passera sous le contrôle du chef de l’établissement avant d’être éditée. En gros, si on veut parler de l’éducation, soit on félicite notre brave ministre de l’éducation, soit on ferme sa gueule. Car si les journaux des élèves sont contrôlés par le grand manitou, ce n’est pas pour corriger les fautes d’orthographe, mais bien pour s’assurer qu’on ne remet pas en cause l’ordre établi. En effet, la pseudo-neutralité attendue des élèves (et des enseignants) vise bien uniquement à empêcher toute contestation : il est fréquent de trouver sur les panneaux d’affichage des publicités pour appeler à s’inscrire sur les listes électorales... « ne laissez personne décider pour vous. Votez » dit le slogan. Bizarrement, cela ne semble choquer personne, ce serait apolitique... Par contre, afficher un texte défendant l’abstention est considéré comme un acte politique et est enlevé rapidement par l’administration...

-  Effectifs surchargés : 30 élèves, souvent plus, dans une même salle de classe ! Il est évident qu’aucun dialogue de qualité, donc aucun échange réel, ne peut avoir lieu dans ces conditions. 30 élèves, c’est 30 individus, 30 personnalités différentes. Alors évidemment, le prof ne peut pas prendre le temps de ré-expliquer pour un élève qui n’aurait pas compris, ou qui aurait des questions précises à poser. En plus, il doit respecter un programme surchargé, et donc, faire un cours qui s’adresse à ceux qui ont le plus de facilités ou qui sont le moins critiques. Tant pis pour ceux qui restent à la traîne... De cours en cours, les lacunes des élèves en difficulté s’accumulent, et ils finissent par décrocher, et logiquement, par se désintéresser complètement du cours. Marche ou crève !

-   Absence totale de démocratie : Avons nous notre mot à dire ? Non : la règle au lycée c’est " Ferme ta gueule et travaille ! ". Les délégués, qui sont sensés donner aux lycéen(ne)s un pouvoir de décision, n’ont en réalité aucune influence sur la vie du lycée, alors que nous sommes les premiers concernés par l’organisation de notre établissement, puisque c’est pour nous qu’il est censé exister. De toute façon, même s’ils avaient du poid, le fonctionnement ne serait toujours pas démocratique, puisque les délégués ne sont pas désignés sur des mandats précis ; c’est à dire que ce n’est pas la classe qui prend des décisions et charge ensuite un délégué de les faire appliquer, ou de les défendre dans les réunions avec le personnel de l’établissement. Le délégué de classe, comme le député, est libre de faire ce que bon lui semble !

On nous éduque de manière archaïque, par le bon vieux système de la carotte et du bâton, sans prendre en compte nos désirs, en nous désinformant et en nous noyant de travail, privilégiant la quantité à la qualité, en nous habituant à travailler sans discuter. En triant les élèves dans des filières plus ou moins valorisées, le système prépare les inégalités sociales pour le monde du travail. Et alors que ces conditions de travail sont le meilleur moyen de nous dégoûter d’apprendre, l’administration, les profs, notre famille, exigent de nous encore et toujours plus de résultats !

Si nos conditions de travail sont telles, c’est parce que le seul but du lycée est de faire de nous de la main d’œuvre docile pour les patrons en brimant toute pensée personnelle et toute critique de la société. Son objectif est de faire entrer chacun de nous dans la logique du système actuel et de nous soumettre à ses lois en nous faisant intégrer la pensée dominante ( travaille, consomme et tais-toi ). Le but est de former des robots, prêts à obéir aux ordres en silence. L’école n’est ainsi qu’un médiateur chargé de transmettre les principes d’une société capitaliste basée sur le profit et l’exploitation.

N’attendons pas que les choses s’améliorent toutes seules ( on peut toujours espérer ! ). À nous d’imposer notre droit à gérer collectivement notre éducation, au lieu de laisser les hiérarchies décider à notre place. N’hésitons pas à créer un rapport de force quand un conflit éclate avec l’administration ou un professeur. Un prof exige de nous un travail absurde ou trop important ? Refusons collectivement de le faire. L’administration ne veut pas nous écouter si nous exigeons telle ou telle amélioration de nos conditions de vie au lycée ? Envahissons un conseil d’administration ou un conseil de classe pour protester ! Si nous nous montrons unis et organisés, que nous ne laissons pas faire ceux qui nous "éduquent" ( ou plutôt nous dressent ! ), nos conditions de vie au lycée ou ailleurs changeront !

Ecrit par libertad, à 21:20 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  tite-morgane
01-10-04
à 21:47

Je suis entièrement d'accord avec toi...

Le lycée c'est vraiment chiant... Nous sommes comme " les esclaves " des profs...
Tout devrait changer ! Ton article est vraiment super , je crois qu'il n'y a rien d'autre à ajouter !

Bisous !
Répondre à ce commentaire

  libertad
01-10-04
à 21:57

Re:

Ce tract n'est pas de moi, il provient d'un groupe de jeunes libertaires de Toulouse je crois
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  Anonyme
01-10-04
à 22:06

je pense ke tu as raison sur beaucoup de points
mais à mon avis tout le monde n'a pas forcément l'esprit de discernement que toi tu as
de plus cela est presque une escuse à celui qui part définition ne veut rien foutre
d'autre part je dirai que le système n'est pas si mauvais il doit pouvoir être adaptable c'est tout
et à mon avis le système scolaire doit être aussi enmerdant pour les profs que pour les élèves
et enfin je suis moi même dans un lycée semi-privée, ou j'ai dedans un emploi du temps raccourci
je ne fini pa un seul jour a 17h
un seul a 16h
c'est ce qu'il appel lycée du matin
je suis d'accord sur le fait qu'avoir des options emcombre facilement l'emploi du temps mais pour le reste la plupart des heures sont concentrées le matin et reste plus abordable dans des sortes d'aides aux élèves organisées par les profs l'aprés-midi apré les cours du matin nos classes font maximum 20 élèves


le systéme scolaire collectif avait été critiqué par montaigne pronant lui même le système personnel
pour chaques éléves une éducation adaptée
cela aujourd'hui n'est pas possible
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  Anonyme
02-10-04
à 00:02

Re:

Franchement lamentable… ;-)
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  Anonyme
16-10-04
à 14:14

bien dit!

Ce que vous ne savez pas , c'est que le Lycée n'est qu'un avant goût de ce qui vous attends après... Quelle meilleure formation voulez-vous pour affronter la vie? Il y a quarante c'était pareil ou pire , mais on arrivait au Lycée heureux parce qu'à la maison c'était la galère et que pour quelques heures les copains nous faisait tout oublier.Vous verrez que vous le regretterez le temps du lycée!
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