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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Sexe, Point G et IRM ou quand la science se retient...
Lu sur Zipiz : "En 1493, alors que Christophe Colomb découvrait l'Amérique, Léonard de Vinci publiait une série de planches anatomiques qui décrivaient le corps humain en mouvement ; l'une d'entre elle avait pour titre et sujet La Copulation.Léonard était certainement l'un des premiers à proposer une description anatomique et raisonnée du coït.En plus de nous livrer les spéculation anatomiques du génie, cette planche traduisait les croyances médicales de l'époque. Ainsi, il y est décrit un canal qui achemine le sperme du cerveau jusqu'au pénis et, chez la femme, le sein et les canaux lactifères ont une voie de délestage sur l'utérus.
L'exploration de l'Amérique s'est poursuivie, et, bien que l'on ai depuis abandonné l'interprétation physiologique de Léonard de Vinci, il a fallu attendre près de 450 ans pour qu'un médecin se repenche sur la question de la pénétration ; et cette fois selon une technique expérimentale contrôlée. Pour réaliser ses planches anatomiques, Dickinson introduisit dans le vagin de cobayes féminins, préalablement " excitées " par stimulation tactile, un tube à essai de la circonférence d'une verge. Avec un tel protocole, on comprend que l'expérience n'ai pas été répétée un milliard de fois...
Enfin, les dessins de Dickinson affineront sans les bouleverser les conceptions anatomiques de la pénétration . Par ailleurs, on ne pouvait que se perdre en conjectures dès lors qu'il s'agissait d'expliquer et de décrire les effets de l'excitation sexuelle et de l'orgasme durant les rapports. On s'est longtemps satisfait de ce que tout le monde savait : le zizi du monsieur devient tout dur, celui de la dame tout glissant et tout gonflé, et, quand on les frotte ensemble, le premier finit par cracher et se rendormir alors que l'autre finit par avoir une crise de nerf. Certains en ont d'ailleurs profité pour élaborer des théories plus ou moins farfelues comme le point G, l'éjaculation féminine, le priapisme réactif et autres fantasmes sexologiques.
Ce qu'on ne savait toujours pas, c'est ce qui se passait à l'intérieur pendant l'acte...Heureusement, les sixties et la révolution sexuelle sont arrivées : il est alors devenu envisageable d'étudier le plaisir sexuel sans forcément se camoufler derrière la reproduction. Master & Johnson ont ainsi été les premiers à mener une étude expérimentale in vivo sur la physiologie des organes génitaux féminins lors d'un stimulation sexuelle. A l'aide d'une technique assez gore - spéculum et palpation manuelle doublée de l'intromission d'un gode oscillant- ils ont observé que la face antérieure du vagin se contracte spasmodiquement lors d'une pénétration. Etant donné le protocole choisi, il était néanmoins difficile de généraliser ces maigres observations au coït de madame et monsieur tout le monde.
On était ici confronté à un problème aussi vieux que l'expérimentation scientifique : comment observer ce qui se passe sans modifier ce qui se passe. Dans ce cas précis, comment y voir sans y mettre un tube à essai, un spéculum, un télescope panoramique ou tout autre corps étranger érotiquement incorrect...L'absence d'os dans la zone empêche toute observation au rayons X, mais la technique de l'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) permet depuis une dizaine d'années d'observer les organes " mous " (sans os) de l'intérieur. Evidemment, l'appareillage est lourd, lent et très coûteux, mais les clichés (d'une résolution de 1mm) sont d'une précision exceptionnelle : on obtient par ce procédé des " coupes ", un peu comme si on avait débité la personne en fines tranches de jambon.
Restait à trouver les chercheurs qui auraient l'idée d'utiliser cette technique pour percer les mystères du mystère des mystères. L'équipe du service de gynécologie de Gröningen a été la première (et la seule à ce jour) à se mettre sur le coup (si j'ose dire...). Leur but était d'abord de tester la faisabilité d'une étude en " temps réel " du coït humain.
Il faut en effet savoir que, pour pouvoir prendre un cliché IRM, le sujet doit rentrer dans un espèce de sarcophage métallique et " poser " durant prés d'une minute. Les sujets étudiés devaient donc être :
* en couple
* non claustrophobes
* dociles
* un poil exhibitionnistes
* amateurs de slow motion
Bref, ce n'est plus le spéculum et l'olisbo perforant, mais ce n'est pas encore vraiment l'amour au grand air de Germaine et Robert...
Les chercheurs de Groeningen ont donc recruté 8 couples et 3 femmes seules. Pour chaque couples, 4 clichés étaient réalisés. On faisait d'abord entrer la femme dans le " sarcophage " d'IRM, on prenait alors un cliché d'elle couchée sur le dos. Ensuite son partenaire la rejoignait, la pénétrait en position " du missionnaire " et cessait de bouger pour le second cliché. L'homme quittait ensuite le sarcophage et la femme devait s'autostimuler, un cliché étant pris juste avant l'orgasme. Pour finir, elle pouvait reprendre sa masturbation et avoir un orgasme : un cliché était pris 20 minutes après la jouissance.
Inutile de vous préciser qu'avec ce traitement de choc, peu de couples ont pu connaître les délices de l'orgasme simultané, que seules deux pénétrations furent complètes et qu'à deux reprises, le Viagra fut nécessaire. Ce n'était pas les vertiges de l'amour, mais on a obtenu pour la première fois des images internes en direct live du coït. Plusieurs surprises étaient au rendez-vous...
D'abord, lors d'une pénétration complète, le pénis n'est pas droit mais en forme de boomerang : la base part en pente douce, puis remonte à 120° vers l'extrémité. Ensuite, la pénétration du pénis est beaucoup plus profonde que ce que l'on imaginait jusqu'alors : les chercheurs ont mesuré une longueur de pénétration de prés de 23 cm, alors que les croquis antérieurs indiquaient plutôt des valeurs comprises entre 12 et 17 cm.
En fait, un autre découverte explique cette sous-estimation systématique : on s'est aperçu que la face antérieure du vagin s'étirait et que l'utérus se relevait de prés de 3 cm lors de l'excitation sexuelle. En revanche, aucun indice de l'existence d'un point G ou d'un éjaculation féminine n'a pu être démontré.
Il est d'ailleurs probable que le mythe du point G ait des origines autant sociologiques que physiologiques. Sociologiques car il permet de maintenir la sacralisation phallocentrique de la pénétration dans les jeux amoureux : si vous retirez la pénétration, l'homme n'est plus nécessaire... Biologiques car la face antérieure du vagin est particulièrement sensible : directement reliée au clitoris et comme lui, érectile, elle joue très certainement un rôle crucial dans l'orgasme féminin.
Finalement, toutes ces recherches ont eu le mérite de faire peu à peu tomber les réticences autant morales que méthodologiques qui bloquaient toute étude scientifique des aspect " hédonistes " la sexualité humaine. Les scientifiques hésitent pourtant encore à s'immiscer dans de telles " cochoncetés ", prouvant ainsi que la science sait (parfois) se donner certaines limites relevant souvent plus de la bigoterie que de l'éthique...


Docteur Folamour
Lire aussi sur l'En Dehors :
Le point sur le point G
A la découverte du point G

Liens et bibliographie

L'article du British Medical Journal en ligne
http://www.bmj.com/cgi/content/full/319/7225/1596
Le site de l'Association Américaine de Sexologie
http://www.sexologist.org/
Le site de Masters et Johnson sur la recherche en sexualité humaine
http://www.mastersandjohnson.com/
Ecrit par libertad, à 17:46 dans la rubrique "Le privé est politique".

Commentaires :

  Anonyme
07-09-02
à 09:20

Point G...

http://www.ovidie-pornslut.com/ejacfem.htm

Ce lien mène à une page écrite par Ovidie, la hardeuse. Au vue de son expérience en matière de sexe, on peut penser que ce qu'elle écrit sur le sujet est juste. Quele(s) raison(s) aurait-elle de mentir sur le sujet ?

Alors, point G ou pas point G ?
Répondre à ce commentaire

  libertad
07-09-02
à 14:10

Re: Point G...

Effectivement le texte d'Ovidie se trouve également reproduit sur le site, deux points de vue différents s'opposent, aux femmes de se prononcer sur cette question !
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
08-09-02
à 20:02

non!

Point G, certainement pas!mais plein, plein d'endroits sympas!
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
09-09-02
à 17:55

Re: Il me semble pourtant...

"Non !" Pourrais-tu me dire pourquoi non ?

De mon coté (masculin) je pense qu'il existe un orgasme vaginal.

Je pense l'avoir observé au moins deux fois (par les réaction de ma partenaire, mais aussi par la production de fluide par son sexe et ce qu'elle a pu m'en dire après).

Alors, les femmes à vous la parole...
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  Anonyme
09-09-02
à 23:03

pourquoi non!

parce que le point G n'existe pas! si tu tiens à cette lettre G, alors on va dire plein plein de G .
Le vieux débat de l'orgasme vaginal et l'orgasme clitoridien revient sur le tapis.Tu dis ce que tu veux, mais pour moi et pour tant d'autres l'orgasme vaginal n'existe pas! Ce que tu peux ressentir, ce sont les contractions du vagin de ta partenaire,mais c'est volontaire et c'est du boulot si j'ose dire! Je vois que le vieux Freud n'est pas mort,lui et son orgasme clitoridien immature!
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
19-09-02
à 07:52

Re: pourquoi non!

c'est sympa tout ça mais alors comment ça s'appelle cette zone à l'intérieur du vagin, vers le haut et un peu vers le fond, qui est plutôt spongieuse et qui fait délicieusement plus de bien qu'ailleurs (même si ailleurs aussi c'est pas dégueu) et qui fait carrément du super bien quand quelquechose (sexe, main, objet) vient exercer dessus une pression répétée ???
et puis comment ça se fait que ça fait pas la même chose à la tête quand on se branle le clito, le vagin, le cul ou plusieurs de ces trois là à la fois, si il n'y a pas de différence monsieur le docteur ???
et aussi, pour finir, c'est quoi tout ce liquide qui coule entre mes jambes quand mon partenaire me fait beaucoup de bien et que je suis sur lui (position la plus pratique) ou qu'il me branle bien, et que tout ce liquide (c'est pas de l'urine vu la texture que ça a) il y en a tellement que ça trempe carrément le monsieur avec qui je suis et aussi les draps (une grosse tâche humide sur les draps, qu'on peut presque essorer à cet endroit !!!) ???

je considère être normale, alors je suis malade monsieur le docteur ???

christine, paris, 26 ans
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  Anonyme
22-09-02
à 16:36

ben non, t'es" normale "comme moi!

J'me dis, on a pas toujours les mêmes idées,on aime pas tous la même musique,le même cinéma,la même littérature,mais pourtant, on doit être proche, on est femme,on lit ce site.Ben pour le cul, c'est pareil! On joue pas toutes la même partition et cela n'est pas grave.
Tout ce que tu dis, tu le ressens, et c'est vrai.Tout ce que je dis, je le ressens et c'est vrai!Ce que je n'admetrai jamais,c'est la théorisation des sensations.
Effectivemment, je ne peux souffrir Freud!
sarah Paris.
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