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L'En Dehors


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5 juin paris violences des troupes villepistes

Lu sur Indymédia Paris : "Violences policières a la manifestation anti deubeulcon des nouveaux témoignages recueillis sur bellaciao dans ces cas la essayons toujours de relayer ce genre d'informations ce que nous faisons ici. Face au silence au mépris et a la propagande vichyste des médiarques officiels et des tévés gouverne - ment. Il y aurait t'il d'autres témoignages que nous vous invitons a relayer sur tout le réseau indy France et sur tout les autres médias indépendants et libres du met français

Les CRS ont matraqué des manifestants anti-Bush "Une fille a dit au CRS : arrêtez de foutre le bordel, ça s'est très bien passé toute la journée. Ils sont arrivés à deux dessus. Ils lui ont mis des coups de rendu dans la tête. Elle était assise par terre. Cette fille voulait les calmer. Ils lui mettaient de coups de rendu dans le front et elle se tapait la tête contre le mur et tout quoi. Ils l'ont embarqué dans les fourgons. Moi je suis arrivé. Je voulais prendre des photos. Ils m'ont écrasé mon appareil par terre.

Et là ils ont embarqué au moins cinq personnes depuis tout à l'heure." J'ai recueilli ce témoignage d'un jeune manifestant anti-bush qui faisait partie des derniers groupes restés sur place malgré la violente répression qui a marqué la fin de la manifestation de ce samedi soir. Que s'est-il passé exactement

La manifestation Anti-Bush a été un moment intense de mobilisation malgré le boycott des principaux partis politiques de France, malgré le silence et les tentatives de découragement des principaux médias, et malgré la volonté des instances du pouvoir d'imposer la présence de Bush sous la protection d'une impressionnante armée. Il y avait d'un côté les nombreux manifestants venus de tout bord, de l'autre, les CRS et l'armée barricadés derrière les grilles infranchissables d'une immense zone rouge destinée à recevoir Georges Bush et la logique de son "empire"

La rupture était visible tout au long du trajet de cette manifestation qui a tout de même imposé un partage de l'espace public. Cependant, tout s'est passé à la fin comme si les forces armées voulaient absolument casser cet équilibre, envahir l'espace de la manifestation, avançant par des rangs menaçant et s'imposer à ceux qui étaient restés là, trop heureux pour vouloir partir sous la menace.

Plusieurs centaines de personnes de tout âge, dont certains étaient présents avec des enfants, n'étaient pas pressés de partir,. La question qui s'est posée à ce moment était la suivante : Fallait-il refuser à ce groupe de gens, qui de toute évidence n'étaient pas menaçants, d'occuper encore un certain temps l'espace public qui était situé de l'autre côté de la barrière, celle où Bush ne doit pas pénétrer

C'était cela le défi. L'avancée des CRS a été une violation de cet espace, et cette violation s'adresse en réalité à l'ensemble de la manifestation anti-Bush. En réaction à cette violation, les centaines de personnes, qui voulaient encore rester là, se sont assis ou allongés par terre, face aux forces de l'ordre. Cet affrontement silencieux a duré environ une heure pendant laquelle la tension est montée à l'extrême.

Pour les CRS il fallait écraser cette forme de résistance, ne pas s'incliner, montrer leur force et avoir le dernier mot. Pour les manifestants, ils n'étaient plus question de partir face à la provocation. Deux forces face à face. Les Robocops, surarmés et trop fiers, étaient décidés d'attaquer au bon moment et aller jusqu'au bout de l'épreuve.

Bientôt la place qui s'étend devant la gare de l'Est est encerclée de tous côtés. J'ai vu des pelotons s'installer dans une rue attenante, et ce spectacle était celui d'une force armée prête à envahir la place et écraser l'ennemi. Nous étions nombreux à assister à cette épreuve de force inégale. A un moment, nous avons tous senti que ça allait frapper fort. La vue d'un CRS en train de taper nerveusement avec sa matraque derrière sa jambe, comme pour se préparer à ce geste "libératoire" et inéluctable sur le corps de l'ennemi, celui qu'il méprise du haut de son arrogance et de son éducation robotisée, cette vue vous donne à la fois le trac et le courage d'être là, ne pas laisser ces gens subir l'écrasement. Il fallait prendre des photos si ça éclate… et il y en a eu beaucoup.

Nous avons été plusieurs à tenter une médiation. Je me souviens d'être sorti de moi-même. J'ai dit à la rangée des CRS qu'il fallait regarder les gens d'en face et savoir qui ils sont.

Ce sont des gens qui ont été là pour manifester contre la guerre et contre Bush.. J'ai fini par dire que Bush était un… connard, mot prononcé de façon à obtenir une brève approbation des policiers ! Sur ce, tout le monde pouvait partir heureux, rentrer à la maison et dire : vive la France, pays libre et démocratique ! Mais la tension n'est pas descendue.

Philippe, qui a filmé de près l'affrontement qui a suivi, témoigne : "Moi je suis arrivé il y a une heure. Qu'est -ce que j'ai vu

Eh bien, j'ai vu un affrontement inégal entre, comme d'habitude, des forces armées et des forces simples avec juste des bouteilles en verre. Mais ce n'est même pas ça le fond du problème. Le problème c'est qu'on en vient toujours aux mains et ça ne mène à rien, ça n'amène pas au dialogue. ils n'étaient pas là pour communiquer quoi. Je les ai vu matraqué trois à quatre personnes. Je les ai même en bande que je pourrais montrer. Donc voilà. C'est comme tout conflit entre policiers et manifestants, il y a toujours des bavures et malheureusement c'était encore le cas aujourd'hui."

Au moment où la répression a atteint son comble, les CRS ont repoussé les manifestants jusqu'aux grilles de la gare. Jet d'eau. Gaz lacrymogène. Plusieurs personnes matraqués, isolées, récupérées comme des prisonniers, et aussi et surtout l'image de ce jeune homme de 17 ans qu'ils ont plaqué par terre, la tête dans l'eau piquante qui coulait le long du trottoir.

Comment peut on supporter une telle humiliation

Pourquoi ces forces "de l'ordre" existe encore sous cette forme ? Quelle est la signification de tout cela avec un Bush reçu comme un libérateur ? Maintenant, je regarde les photos que j'ai prises. Elles sont toutes très sombres comme ce sombre moment, mais on y aperçoit des silhouettes et des ombres, et au fond d'une des photos, ce sont celles de CRS tenant "en otage" une femme qui a été matraquée auparavant.

Elle est assise par terre, adossée à un mur et entouré de ses gardes. C'était un moment où nous avons eu des prisonniers, avant qu'ils arrivent à les embarquer plus tard. Plusieurs personnes présentes avaient encore tenté une médiation. Nous avons demandé qu'ils les libèrent pour en finir avec cette violence. La réponse a été menaçante, arrogante, insupportable ! Plus tard, lorsque tout était fini, j'ai quitté les lieux de cette bataille et j'ai croisé un homme du quartier à l'autre côté du boulevard. Il me confie "Tu sais comment ils sont arrivés. Les flics ! Une voiture, deux voitures, trois voitures, quatre voitures… Mêmes les gens qui étaient sur le bord de la route, ils leur ont dit mais, mais Messieurs, c'est inadmissible.

Vous êtes à combien sur ces gens là Vous voyez bien que vous l'avez passé, lui, vous l'avez menotté, et vous l'avez claqué par terre. C'est bon ça suffit. Maintenant arrêtez. Après, les autres équipes de CRS sont arrivés. Ils n'étaient pas loin. Ils sont descendus direct, ils ont donné des coups de matraque, et ils ont crié à tout le monde de circuler". J'appelle un journal parisien qui nous sortira sûrement ce matin d'autres sujets d'actualité. Je propose mon témoignage. Pour le journaliste, qui assure le service de nuit au bout du fil, l'affaire était réglée : il avait déjà reçu une dépêche parlant de simples heurts avec la police et d'une dizaine d'"interpellations" ! Le journal était bouclé et il rentrait chez lui. La presse existe-t-elle encore

Cette question ne trouve qu'une réponse obscure et mystérieuse. A l'opposé, nous avons tous vu de toute évidence une caméra côté CRS qui a filmé individuellement les têtes des opposants avant l'assaut final. Pour moi, la dimension politique de cette violation de l'espace de la manifestation anti-Bush est celle que nous devons tous retenir, et c'est au Président de la République et aux forces politiques qui ont boycotté la manifestation qu'il faut s'adresser : Quel monde voulez-vous construire ? Celui de Georges Bush Nous ne vous laisserons pas faire.

L'agenda du proche-orient agendaprocheorient@yahoo.fr

Autre témoignage

La dispersion de la fin de la manif anti-Bush a été particulièrement tendue devant et dans la gare de l'Est. Flashball, matraques et canons à eau, la totale de l'arsenal répressif policier a été mis en oeuvre Peu avant 22h30, les policiers commencent à avancer à partir du boulevard de Strasbourg, où était stationnés une quinzaine de minibus et de car, en direction de la gare, provoquant un vaste mouvement de repli devant la gare.

Au passage, quelques manifestants se font copieusement tabasser alors que le cordon de flics stationne à quelques dizaines de mètres de l'entrée de la gare.

Quelques personnes enflamment un caddy rempli de détritus divers et le font rouler en direction du cordon policier. Au même moment, l'odeur habituelle des lacrymos commence à se répandre, entourant la gare de l'est d'un véritable nuage

Peu avant 23h, un premier canon à eau arrive et ne tarde pas à entrer en action, repoussant la plupart des manifestants vers l'intérieur de la gare et dans les rues avoisinantes. Peu de temps après, les flics qui stationnent un peu devant la gare procèdent à quelques interpellations musclées, notamment sur les trottoirs.

La quelque dizaine de flics se retrouve rapidement entourée par une foule hostile, manifestants et passants confondus ; il faudra l'arrivée de quelques flics en renfort pour disperser la foule Un second canon à eau arrive peu après, contribuant à bloquer la situation et à accroître la tension. Les manifestants restants sont progressivement repoussés à l'intérieur de la gare et aux alentours. pendant ce temps, un petit cordon de flic fait le pied de grue entre la gare de l'Est et le boulevard Magenta Il y a eu apparemment plusieurs arrestations dont certaines assez violentes. Vers 23h45, les derniers flics regagnaient leurs véhicules. On apercevait encore des traces de neige carbonique à proximité de la gare

Abattons la propagande des médiarques officiels

Anarcho Keuponnes Punks paris

Ecrit par libertad, à 22:20 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  L'Indigol
18-08-04
à 12:03

Brève complément au sujet des arrestations

Comme vous l'avez bien fait remarqué,les crs accompagnés de policiers en civils qui sortaient de camion de pompiers sont intervenus devant la garre de l'est en force
Ainsi pour ma part je me suis fait copieusement passé à tabac sous prétexte d'avoir des bolasses aux mains,puis les crs m'ont acheminés dans un premier fourgon ou j'ai pu prendre la fuite avec une nana qui se prénommait Vincé,puis ils nous ont poursuivi devant la garre et hélas rattrapé
Aux commissariat on était une bonne quinzaine d'arrachés,certains étaient en sang,d'autres avaient des percing défaits,une jeune fille n'avait plus qu'une chaussure,moi pour ma part,je n'avait plus rien dans mes poches autrement dit plus de portable et plus de porte monnaie;et à 4h30 ils nous ont relachés apres moult fouilles au corps(pour la petite histoire j'ai réussi à garder 2 touts de weed durant la soirée)
HASTA LA VICTOIRIA SIEMPRE VIVE LE PACIFISME RESPECT A TOUS LES ACTIVISTES UTOPIQUES
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
18-08-04
à 13:04

Re: Brève complément au sujet des arrestations

2 touts de weed

T'as appliqué la technique sinsemilia, dans les locks ? ;-)
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