Lu sur
C'est pour dire : « Vous êtes en vacances depuis deux ou trois jours. L’Ardèche est belle. Vous avez fait une balade l’après-midi et, le soir, vous êtes allé au restaurant. C’est en sortant que vous vous apercevez qu’il y a un message sur le portable… Mon fils aîné est tombé d’un échafaudage alors que je commençais à savourer mes vacances. Il est mort sur le coup. Ce 2 août 2006 est irréel. » Un drame comme il s’en produit dans les 500 chaque année, rien qu’en France. Celui-là, c’est le drame de Michel Bianco, un ami de Venelles (Bouches-du-Rhône) qui, depuis, jour après jour, bataille contre la machine broyeuse aux multiples visages : machine de l’exploitation au nom du Rendement, machine judiciaire, machine des médias et de leur quasi indifférence devant cette guerre sans nom – donc inexistante.
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