Lu sur Anarlivres : "La face sombre du pédagogue. Dans le milieu libertaire, il était communément admis que la condamnation de Sébastien Faure (
biographie)
le 23 septembre 1917 pour outrage public à la pudeur était un coup
tordu de la police et du gouvernement pour faire taire le propagandiste
anarchiste
qui s'était engagé, malgré la censure, dans un combat pacifiste et
antiguerre en publiant (d’avril 1916 à décembre 1917), avec Mauricius (
biographie),
Ce qu'il faut dire (
Bianco).
Même si en leur for intérieur certains pensaient qu'il n'y avait pas de
fumée sans feu, seuls les articles de journaux et le plaidoyer de ses
amis (lire
brochure Une infamie. L’affaire Sébastien Faure. Les dessous d’une odieuse machination) étaient disponibles pour se faire une opinion.