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Explication des agressions commises par les femmes
Lu sur CMAQ : « Les différences dans les facteurs de socialisation pour chaque sexe sont dramatiques, en ce qui a trait à la colère et à l'agression. » (Lerner, 1985, p. 52) . Au cours des vingt dernières années, la psychologue Anne Campbell a centré son attention sur l'emploi de l'agression par les femmes, en essayant au départ de comprendre le comportement agressif des femmes détenues et des jeunes filles délinquantes. La question qui l'intéressait est devenue non plus pourquoi un petit nombre de femmes commettent des crimes violents mais, « comment la plupart des femmes évitent-elles les batailles ? » (p. 2). Dans Men, Women, and Aggression (1993), qui regroupe la plupart des textes psychologiques concernant les différences entre les sexes ainsi que son propre travail, elle souligne certaines des principales façons par lesquelles les hommes et les femmes comprennent et utilisent la colère et l'agression, en reconnaissant la nature sexuée de leur expression et de leurs origines. Elle indique que pour les hommes, l'agression est « un moyen d'exercer un contrôle sur d'autres personnes, lorsqu'ils sentent le besoin de récupérer le pouvoir ou l'estime de soi ». Pour les femmes c'est « un manque temporaire de maîtrise provoqué par une pression irrésistible et aboutissant à un sens de culpabilité » (p. viii). C'est, pour les femmes, un manque de maîtrise de soi, et pour les hommes un moyen d'imposer leur emprise, qui provoque rarement un sens de culpabilité.



Campbell fait valoir que les théories psychologiques formelles ont toujours rivalisé pour établir une théorie unique de l'agression, mais on devrait reconnaître maintenant que des théories distinctes sont nécessaires pour expliquer les agressions commises par les hommes et par les femmes. Ainsi, en esquissant quelques explications psychologiques et sociologiques de l'agression, elle distingue entre l'agression commise par des hommes, comme agression instrumentale — un moyen d'imposer son emprise sur les autres, et l'agression commise par des femmes, comme agression expressive — une libération de la tension accumulée.

Les théories pour lesquelles l'agression est expressive — qu'elles soient psychologiques ou sociologiques — mettent habituellement l'accent sur les facteurs de socialisation et l'élaboration de contrôles sociaux ou personnels de nos instincts fondamentaux, ou la crainte de la punition si nous n'arrivons pas à les contenir. On nous a appris à réfréner nos instincts et à développer la maîtrise de soi. Par contraste, les théories de l'agression instrumentale supposent que les personnes utilisent l'agression non parce qu'elles perdent leur sang-froid, mais à cause des avantages évidents qu'offre l'agression. Ceux-ci peuvent comprendre des récompenses sociales comme le respect, une image de soi rehaussée ou des récompenses matérielles. On a décrit cette agression instrumentale comme « un pouvoir coercitif — l'emploi de menaces ou de punitions pour obtenir la soumission ou la satisfaction des demandes, qu'il s'agisse d'argent, de gratification sexuelle ou de changement politique » (Campbell, 1993, p. 13).

Campbell indique que le procédé par lequel les hommes et les femmes en viennent à comprendre l'agression est fondé sur des théories communes ou des « représentations sociales » qui guident notre perception du comportement agressif (les femmes le voyant comme étant stressant ou déplaisant, les hommes comme un défi), des impressions que nous en ressentons (la peur en regard de l'indignation) et de la façon dont nous nous comportons (pleurer, crier ou jeter des objets en regard d'attaquer un provocateur). Ces représentations sociales sont apprises et renforcées tout au cours de la vie, de manières très différentes pour les hommes et pour les femmes.

http://www.csc-scc.gc.ca/text/prgrm/fsw/fsw23/fsw23e03_f.shtml

 

Ecrit par , à 22:44 dans la rubrique "Le privé est politique".



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