Abstention, défection, désertion, retrait, boycott, alternative… : Quelles perspectives ?
Lu sur
la Discordia : "Alors que des anarchistes enchaînent depuis des décennies, sans
résultats à la hauteur des attentes, les campagnes abstentionnistes, de
l’âne présenté par Zo d’Axa à l’aube du XXe siècle, des assassinats de
la Belle Epoque aux campagnes d’affichages et attaques de permanences
électorales d’aujourd’hui ; alors que l’extrême gauche moderne ne se
concentre désormais que sur des stratégies participatives et
co-gestionnaires ou sur des formes théorisées de « résistance » et de
passivité, qui « préféreraient ne pas » ; alors que de nouvelles
tendances politiques, dans l’air du temps, prônent la désertion, la
« destitution », l’éducationnisme, la « déconstruction » de soi et
l’alternative face au capitalisme et à l’Etat ; alors que des campagnes
« activistes » d’appel au boycott économique contre des « pays » (si
cela a le moindre sens), des États ou des entreprises se multiplient
malgré des décennies de bilans négatifs ; alors que les théoriciens
stars (ou non) post-modernes révérés (ou pas) d’aujourd’hui et d’hier,
de Deleuze (
« Fuir, mais en fuyant, chercher une arme ») à Toni
Negri en passant par Théorie Communiste ou le Comité Invisible, prônent
la stratégie de la fuite ou pour certains le refus systématique de
l’intervention, ou bien encore l’expérimentation sociale à l’intérieur
du capitalisme pour repousser l’action directe, l’auto-organisation,
l’autonomie des luttes et surtout, la révolution.
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