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L’image, la mémoire et l’oubli
--> Autour de la projection de L’image manquante de Rithy Panh à la Discordia le 24 janvier 2017
Rithy Panh a vécu la prise de pouvoir des Khmers Rouges et leur régime de terreur pendant son adolescence. Après un séjour dans un camp de réfugié en Thaïlande, il rejoint la France et fait du cinéma. La majeure partie de ses films traitent à leur manière de cette période, le plus souvent sous la forme du documentaire, et essayent de retrouver et de transmettre une certaine vérité de ce qui s’y est passé, de comprendre ce qu’était et ce qu’impliquait concrètement à l’échelle des vies, ce système qui peut évoquer un camp de travail et de mort à l’échelle d’un pays, y compris du côté des bourreaux. Que ce soit en refaisant faire aux jeunes tortionnaires de l’époque les gestes de la torture dans S21, ou en interrogeant longuement Duch, qui dirigeait S21, le principal centre d’interrogatoires, de tortures et d’exécutions de ceux qui venaient par ces procédures d’être constitués comme « ennemis du peuple ». Ces documentaires sont à la fois des films d’enquête, dans lesquels il filme sa recherche de documents, de faits, ainsi que ce qu’il a pu retrouver, mais aussi des films qui cherchent à comprendre ce qui s’est passé, au-delà des faits et des preuves justement, voire qui construisent eux-mêmes les traces manquantes de la disparition. Car, on y reviendra, l’extermination, qu’elle soit l’œuvre des khmers ou des nazis d’ailleurs, est avant tout une vaste opération d’organisation de la disparition, des gens d’abord, puis du fait même qu’ils ont vécu et enfin des traces mêmes de leur mort.


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Ecrit par , à 17:28 dans la rubrique "Pour comprendre".



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