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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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2e village du livre Off Merlieux (Aisne)

Caty Ytak derrière son stand et celui des éditions de l'En DehorsLe Village du Livre « Off » tenait sa 2e édition les 25 et 26 septembre à Merlieux (entre Laon et Soissons).
Ce 2e « Off » était parrainé par Cesare Battisti. Les rumeurs allaient bon train dans le petit village sur la venue éventuelle du réfractaire ! "Devant le succès rencontré pour la première édition du Village du Livre Off de Merlieux, le groupe Pierre Kropotkine de la Fédération anarchiste, fort de l’expérience acquise à cette occasion et toujours prompt à fustiger une certaine culture estampillée marketing, fit souffler le vent libertaire sur les culs serrés de la médiocratie bourgeoise et bien pensante" (le festival in, organisé par la municipalité ).



"Le drapeau noir flottait de nouveau sur le village du Livre pour ancrer la culture vivante au cœur des luttes présentes et à venir" …Ce drapeau noir qui flottait jadis fièrement sur la communauté de Merlieux à toujours sa belle couleur noire. L'entrée du festival avec son porche rappelait ces colonies anarchistes du siècle passé, les milieux libres, à la fière devise : "ni dieu, ni maîtres ! "le matin avant l'arrivée de la foule

Le Samedi 25 Septembre au soir vit justement ( comme quoi les traditions ne se perdent pas ) la remise du « Grand prix Ni Dieu, Ni Maître » 2004 à Nicole Maillard pour son ouvrage paru aux éditions L@s Solidari@s : "Maltraitance à l’enfance". Ce prix fut remis par Jacques Tardi et le jury à l’occasion d’un banquet festif avec des intermèdes musicaux. Parmis les membres du jury on remarqua la présence d'un évêque gaillardement moustachu, chaussé de mules couleurs vaticanes et d'un batman mais sans batmobile, laissée à Oléron.Une nonne évoqua la possiblité de se dénuder mais sans aller jusqu'au bout, l'équipe de "naturisme et anarchisme" renonça à un happening sous chapiteau pour cause de température trop fraîche. Le repas fort arrosé de vin rouge de la cuvée du "loup noir", ma fois pas mauvaise, accompagna un chili sin carne du meilleur aloi.

La nuit ne fut pas très reposante au doux bruit des ronflements ( statistiquement 3 hommes sur 5 ronflent) mettez les dans une chambre et voyez le résultat.

Beaucoup de monde le lendemain autour des stands des éditeurs anars sous le chapiteau dressé près de l'athénée libertaire. On y vit même le président du conseil général et madame, reçus d'une manière affable par l'évêque, défroqué cette fois, mais toujours moustachu.

Les tables dressées dans la cour ne désemplissaient pas, on faisait la queue pour manger du chili con carne ou des frites.la remise du prix "ni dieu, ni maître"

On vit plein de monde et du beau, on causa de tout et de rien, on s'embrassa et on se dit au revoir, il faisait beau, on était heureux. Eric de l'Ephéméride anarchiste fit provision de vieux bouquins, de cartes postales et dévalisa le bouquiniste de la CNT, Cathy présenta son dernier livre "Octavi vend sa voiture" tout chaud sorti de l'imprimerie, Céline l'auteure de notre dernière brochure avait encore coupé ses cheveux plus courts et fit connaissance de Ronald, l'animateur de R.A Forum. Les amis marseillais du CIRA nous donnèrent envie d'acheter leur prochaine publication sur André Arru l'individualiste encore trop méconnu.Philippe nous parla de la souffrance des poissons, de repassage et de pleins de trucs intéresssants.

Je fis la bise à l'évêque, sa moustache broussailleuse me chatouilla, je ne suis pas habitué à embrasser les évêques, surtout munis de telles bacchantes et rentrai dans ma cabane. La nuit fut réparatrice personne ne ronfla, peut-être moi, mais je ne m'entendis pas.

Libertad

PS Bonjour aux lecteurs fidèles de l'En Dehors que je rencontrai là-bas.

Ecrit par libertad, à 23:27 dans la rubrique "Culture".



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