Lu sur
OCL : "Après les attentats de Paris, F. Hollande : en chef de la nation,
décrète que la France est en guerre contre le terrorisme. L’état
d’urgence est aussitôt décrété. Certes, il n’a pas l’accent
« Pagnolesque » de Pasqua ancien ministre de l’intérieur, qui en 1986
prévoyait déjà de « terroriser les terroristes », ni la hargne de
Poutine parlant des tchétchènes en 1999 : « Nous poursuivrons les
terroristes partout […] Si on les prend dans les toilettes, eh bien,
excusez-moi, on les butera dans les chiottes ». Aussi, le Président
flanqué de son martial et viril premier ministre et autres acolytes,
s’en vont guerroyer depuis l’Élisée. Après l’Afghanistan et l’Irak, ils
bombardent en Libye, au Mali, en Syrie et prochainement de nouveau en
Libye contre Daesh. Ici, ils protègent la France et sécurisent les
français disentils. Malgré les protestations de La Ligue des droits de
l’homme qui déplore : « une grave atteinte aux libertés fondamentales »,
malgré JJ. Urvoas député PS, qui constate : « l’essoufflement et
l’extinction progressive de l’intérêt des mesures », F. Hollande a
confirmé qu’il prolongeait l’état d’urgence pour trois nouveaux mois, au
prétexte que la menace terroriste n’a pas diminué. L’angoisse
protectrice est telle, qu’un projet de loi du gouvernement prévoit même
« d’accroître considérablement les pouvoirs de la police ». Des mesures
qui n’empêcheront pas un terroriste décidé, d’agir, mais ouvrent la
porte à tous les abus et à toutes les dérives. Il en va de même pour la
déchéance de la nationalité pour les binationaux ! Malgré les
soubresauts provoqués dans la majorité et même jusqu’au sein du
gouvernement, Hollande, Valls et les politiciens les plus réacs de
droite comme de gauche, admettent que la mesure sera peu efficace et
uniquement symbolique. En 2010 répondant à Sarkozy après son discours de
Grenoble, Hollande déclarait : « attentatoire à ce qu’est finalement la
tradition républicaine et en aucune façon protecteur pour les
citoyens ». Impressionner et rassurer l’électeur, est ce qu’ils
recherchent. L’état d’urgence comme la déchéance de la nationalité ou
d’autres mesures à venir ne sont que des outils prêtes à l’emploi dans
la constitution. La crise que traverse l’économie conduit la bourgeoisie
à en faire usage pour défendre ses intérêts de classe comme elle
accroît ses forces de répressions et militarise la société.
Lire la suite et voir le sommaire
ici