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Tous ces gens vivent aujourd’hui dans l’attente et l’angoisse.
"Quelqu’un qui n’a pas de papiers en France a vocation à être raccompagné chez lui", a déclaré le ministre de l’Intérieur, en précisant bien que le fait d’avoir un enfant scolarisé ne donnait pas le droit de rester en France.
Le 15 septembre, il adresse une nouvelle note aux préfets : "Vous êtes amenés à mettre à exécution, conformément à la loi, des mesures d’éloignement à l’encontre d’adultes, parents d’enfant (s) mineur (s), dont vous avez rejeté la demande de régularisation. J’appelle tout particulièrement votre attention sur le fait que l’exécution de ces mesures ne doit en aucun cas donner lieu à l’interpellation de ces adultes par les services de police ou de gendarmerie dans l’enceinte ou à proximité immédiate d’un établissement scolaire."
C’est vrai : une interpellation à 6 heures du matin au domicile familial, c’est beaucoup plus humain.
Au cours de l’été, le chasseur d’enfants a mis dehors quelques familles et jeunes majeurs scolarisés : les chaises vides d’Abdallah, Aminata D., Aminata S., celle de Khalid, de Mourad, de Vladislav, celle de Jeff, celles des enfants Nouridou, des enfants Mutischi... sont autantd’expulsions brutales et injustes
À Chartres, la police tout de même est entrée dans une école maternelle pour récupérer un enfant de 2 ans et 1/2 dont les parents étaient en rétention.
À Soissons, une famille malgache vit cachée après avoir été arrêtée.
À Montereau, un père de famille, débouté de la circulaire du 13 juin, fait la grève de la faim.
À Bagneux, à Cholet, à Paris des enfants attendent le retour de leur père, expulsé pendant l’été.
Et à Cachan, des dizaines de familles vivent dans des conditions inhumaines. Chaque jour sur le chemin de l’école, ces familles sont harcelées, bousculées, interpellées et malmenées par la police.
Mais le Réseau Éducation Sans Frontières continuera, avec toutes les associations qui le composent et tous les citoyens qui soutiennent son action, à construire un réseau de soutien et de solidarité autour des personnes et des familles menacées et de leurs enfants. Demain, partout,enseignants, parents d’élèves, élèves, voisins, citoyens, élus... nous serons encore là pour empêcher les expulsions et réclamer la régularisation permettant à tous de vivre parmi nous dans la dignité.
Rejoignez-nous nombreux pour dire que, tous ensemble, nous voulons pouvoir continuer à construire un avenir de justice et de fraternité !