Lu sur UtopLib : « Paris 1899. Le brigadier Jean Albertini, pauvre et orphelin,
est choisi pour infiltrer un groupe d’anarchistes. Pour lui, c’est
l’occasion de monter en grade. Mais, obligé de composer sans relâche,
Jean est de plus en plus divisé. D’un côté, il livre les rapports de
police à Gaspard, son supérieur, de l’autre, il développe pour le groupe
des sentiments de plus en plus profonds. »
« Le réalisateur
s'intéresse particulièrement aux anarchistes individualistes, qu'il
présente ici comme un mouvement aux idées modernes qui peut encore
résonner dans la société d'aujourd'hui : "Ce sont eux, qui, vers
1900, créent les premières communautés. Ils sont naturistes, végétariens
et féministes. Les premiers hippies en somme ! Ils créent des écoles
dans lesquelles les enfants peuvent prendre des décisions. La question
du je est essentielle pour eux : ils estiment être d’abord des sujets
avant d’être des éléments de la société. Les anarchistes individualistes
privilégient la personne, l’intime. Ils pensent que pour faire la
révolution il faut commencer par révolutionner l’homme. Je me suis senti
immédiatement touché par ces êtres, complexes et sentimentaux, mais
souvent empêchés par cette sentimentalité." » (AlloCiné)
Avec Tahar Rahim, Adèle Exarchopoulos, Swann Arlaud... Durée : 1 h 41.
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