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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

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Emmerder l'oppresseur par le je-m'en-foutisme total
Je ne suis pas anarchiste par choix, ni par amusement ni par ce prétendu instinct grégaire Je suis anarchiste par nécessité, parce que ma nature me pousse à haïr toute forme d'obligation, même en provenance de prétendues pointures de l'anarchisme, qui ne sont rien d'autre que des conformistes. L'instinct grégaire n'existe pas en moi, je ne cherche pas à briller ni à partager pour donner l'impression d'être quelqu'un de socialement correct. Je partage si j'en ai envie, ce que j'ai envie, avec qui je choisis. Il est loin le temps où je croyais encore à ce mythe de l'épanouissement par le travail, censé passer par cette exécrable soumission à un employeur : cet être à qui la révolution de 1789 a donné le droit d'être propriétaire de la force de travail de gens, apparemment "soumis de manière volontaire", qui n'ont en réalité aucun choix une fois qu'ils ont signé le pacte avec le dieu de l'emploi.

Je ne veux pas travailler, et c'est mon droit. Pôle Emploi veut nous faire croire à tous que travailler est un devoir, mais travailler est un choix que l'on fait ou que l'on ne fait pas. Or, je choisis de ne pas travailler. Les capitalistes, les travaillistes de gauche et de droite me pointent de leur doigt accusateur en brandissant l'épouvantail du mérite : cette peur que je devais ressentir de ne pas être légitime à vivre des minima sociaux, alors même que ceux-ci sont insuffisants, et qu'ils sont de toute manière un droit politique inaliénable qu'il n'est pas question de devoir mériter en cherchant un emploi ! Un droit ne se mérite pas, il est acquis à vie !

Toute forme d'organisation est un excès d'organisation, toute forme de groupe est un risque d'être embrigadé dans l'enfer des rapports de force et des luttes de pouvoir. La société entière n'est donc qu'un vaste terrain de souffrance engendré par les rivalités inhérentes aux relations. Face à ce constat, je tire les conséquences de ce désastre humain, en vivant tel un ours, en me fichant éperdument de toutes les conventions sociales et de tous les usages, en rejetant toute forme d'association et de responsabilité, en méprisant au plus haut point l'altérité, le relationnel, au point qu'écrire le mot "relationnel" semble m'écorcher les doigts. Je ne veux pas de relationnel, je veux la tranquillité, l'absence de jugement d'autrui : cet être qui se permet de penser quelque chose des autres, affublé de son orgueil, armé de son ego pétri de certitudes sur ce qui doit être ou ne pas être.
Épargnez-moi vos fédérations, vos auto-suffisances, vos espaces de liberté : mon espace de liberté existe grâce à l'absence de groupe, la société est donc une chose nuisible qu'il convient de combattre pour qu'elle disparaisse. Je boycotte tout, je boycotte les connes, je boycotte les cons, je boycotte la pub, la mode, le travail, les amis, la famille, le voisin bien-pensant, je laisse pousser les ronces de la liberté sur le grillage de votre prison ; je laisse pousser l'herbe haute pleine de serpents à côté de votre pelouse calibrée qui ressemble à un terrain de golf.

Je pisse sur la tête de ces cuistres qui se réclament du collectivisme, critiquent l'individualisme parce qu'ils cherchent à convaincre les gens de se mettre à leur service. Le service est une aliénation, je ne dois rien à personne, personne ne me doit rien. J'emmerde la société, le marché du travail, car je travaille pour moi en dehors du rentable pour l'économie, cette chose abstraite qui pourrit concrètement nos vies, nous exploite au nom du développement.

Actes : envoyer paître les conseillers Pôle Emploi, à la limite de l'insulte s'il le faut.

Ne pas chercher d'emploi. Me coucher tard, ou tôt selon les caprices de mon corps : n'être à l'écoute que de Soi. Ma vie n'appartient qu'à moi, pas à cette société pourrie. Dénigrer en permanence le capitalisme, et toutes ses expressions : publicité, médias, mode, superficialité des gens, valorisation de la famille, embrigadement et chantage à l'emploi.
Dans l'ensemble agir par le non-agir inspiré du taoïsme, car l'inaction est un boycott d'une société de stimulation, emporté dans une frénésie furieuse, ne menant qu'à travailler toute une vie pour finir entre quatre planches. Celui qui profite et oublie toute forme de contrainte, celui là est libre et tend à inciter les autres à se libérer. Mais je n'ai que faire des autres.

S'ils veulent continuer à subir, qu'ils continuent d'obéir, d'être là fais dispo, rasés de près au garde à vous tous les matins léchant le fion de leur chef, et retirant une fierté illusoire d'être intégrés à cette saloperie de société. Ne rien faire est notre plus grande force, car la faiblesse des gens de nos jours est justement de trop en faire, de trop donner, pour finalement se retrouver morts et enterrés, et que leur maîtres récupèrent ensuite le fruit de leur travail. Le courageux n'est pas là où on le croit. Il vaut mieux renoncer à tout en respectant ses convictions que se mentir à soi-même toute une vie par peur de perdre son confort de vie. C'est tout.
Ecrit par Kushulain, à 12:38 dans la rubrique "Social".



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