Lu sur
Le Monde libertaire :
"Depuis la « crise » de 2008, la Grèce vit sous des politiques
d’austérité à grande échelle : impôts et taxes supplémentaires,
réduction des retraites, réduction du salaire des fonctionnaires,
réduction des subventions publiques à la Santé par exemple,
non-remplacement des départs à la retraite, licenciement des
contractuels, privatisation des biens publics, vente des
infrastructures, etc.
Une situation économique et sociale catastrophiqueLa
population s’est révoltée et a manifesté en nombre, dans tout le pays,
tout au long de ces années mais, les mobilisations n’ont pas suffi à
inverser la tendance. Malgré les milliers de personnes dans les rues,
les gouvernements, retranchés derrière les barrages policiers, votaient
toutes les lois de casse sociale.
Les émeutes, les affrontements, les
grèves n’ont pas été victorieuses. Il y a eu une valse des différents
partis politiques et, comme dans chaque crise, les partis d’extrême
droite (Aube dorée) ont essayé de canaliser et détourner la colère
populaire contre les étrangers. Des attaques ont eu lieu faisant de
nombreuses victimes. Des antifascistes ont été tués. Heureusement, la
contre-attaque a été à la hauteur et a permis de limiter, voire détruire
la menace fasciste. Il faut dire que la Grèce a une histoire marquée
par la dictature des colonels, jusque dans les années 1970. La tradition
antifasciste est donc encore fortement présente. Le gouvernement avait
même pris, tardivement, des mesures condamnant des leaders de ces partis
d’extrême droite.
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