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Le Monde diplomatique : "Souvent qualifié de
« democrazy » (démocratie folle) en raison de l’agitation sociale et culturelle qui le caractérise (
1),
le Nigeria s’est fabriqué un monstre : Boko Haram. A ses débuts, il y a
douze ans, celui-ci n’était encore qu’un mouvement religieux
contestataire qui tentait de combler le vide créé par l’incurie des
partis progressistes. Mais les docteurs Frankenstein du gouvernement ont
fini par transformer cette secte en un enjeu géopolitique, principe
actif d’un cycle attaques-représailles aussi spectaculaire que
meurtrier.
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