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SNCF : LE GRAND MENSONGE
Sans avoir le détail de la réforme que propose le Gouvernement – qui est à l’origine de la grève actuelle – on peut sans erreur affirmer que le GOUVERNEMENT MENT aux cheminots et aux utilisateurs.
Pourquoi ? Pour une raison simple : la réforme qu’il préconise n’a qu’un seul et unique objectif : faire entrer les chemins de fer français dans la logique libérale en les ouvrant à la concurrence. 

Quand le gouvernement parle de préserver le service public, de garantir la qualité des transports, IL MENT car l’objectif, non avoué, mais inscrit dans la politique européenne en matière de transport, est de liquider de fait le service public.

Quand le gouvernement dit aux cheminots qu’il sauvegardera les emplois et les avantages sociaux, IL MENT, car l’objectif est justement – dans le cadre de cette même politique – de rentabiliser la force de travail, la précariser, en la réduisant au maximum…

Depuis des décennies, les gouvernements, de Droite comme de Gauche, n’ont eu de cesse de démanteler le service public des chemins de fer pour finalement le privatiser… La SNCF était une entreprise qui fonctionnait à la satisfaction générale, structurait l’économie du pays, correspondait aux besoins de la population… c’était un service public.

Dans le système capitaliste dans lequel nous vivons, une entreprise ne doit pas avoir pour fonction de satisfaire les consommateurs et les salariés qu’elle emploie… une entreprise a pour objectif de valoriser le capital qu’on y investit.

Avant 1997, la SNCF était Une et Indivisible, comme la République ; la « réforme » d’alors crée deux entités, la SNCF et Réseau Ferré de France,… uniquement pour des raisons financières… Cette partition n’a non seulement pas réglé les problèmes financiers, mais a rendu ingérable l’ensemble (accidents, dysfonctionnements multiples,…). 

Pourquoi cette réforme aussi bien assumée par la Droite que par la Gauche ?

Pour préparer l’ouverture à la concurrence, porte ouverte à la partition et à la privatisation du chemin de fer (voir l’exemple – catastrophique – des chemins de fer anglais). Le gouvernement tient un double discours : il fait croire à une réunification de la SNCF ; en fait, il maintient la partition mais la coiffe par une holding qui gère l’ensemble… avec toujours pour objectif l’ouverture dans un premier temps à la concurrence, quitte, par la suite, à démanteler l’ensemble en petites entreprises privées.

Les cheminots ont-ils raison de s’opposer à cette réforme ?

Oui, absolument et ce pour deux raisons : ils se battent pour la défense d’acquis sociaux. Quels salariés responsables pourraient leur reprocher ? Ils défendent la notion de service public qui est aujourd’hui menacée.

Les propositions du gouvernement peuvent – elles être sérieuses ?

En aucun cas, et ce pour une raison simple : il est tenu par les décisions de la politique économique européenne d’ouverture de tous les services publics à la concurrence,… donc à leur disparition. Le gouvernement ne peut rien céder, juste différer les décisions et encore a-t-il une date butoir : 2022.

Le gouvernement ne peut compter que sur la division syndicale et la capitulation (encore une fois) des syndicats qui vont organiser la débâcle.

Le gouvernement compte également – comme chaque fois – sur une exaspération de l’opinion publique à qui on jette en pâture les soit-disant « cheminots privilégiés ».

La SNCF est-elle seule dans ce cas. ?

Non, ce sont tous les services publics qui sont aujourd’hui menacés, non seulement par l’Europe libérale mais aussi dans le Grand Marché Transatlantique (TAFTA) qui est en cours de négociation entre l’Europe et les USA.

 

Le combat pour la défense de tous les services publics est un impératif social et politique incontournable pour notre avenir et celui de celles et ceux qui nous succèderont. Pensez à la société que nous allons leur léguer !

 

Ecrit par , à 08:46 dans la rubrique "Actualité".



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