Lu sur
@narlivres : "Spécialiste
des affaires criminelles, Bernard Hautecloque se penche dans
Moi
Mécislas, voleur, pitre, anarchiste ! (
Normant,
163 p., 15,90 euros) sur un fait divers qui a eu un certain
retentissement dans les années 1920 : l'attaque
par trois personnes d'un wagon du train de nuit Paris-Marseille,
les passagers sont dévalisés et une personne tuée.
La police retrouvera rapidement la trace de ces « pieds
nickelés » et l'arrestation de deux d'entre eux
se soldera par une fusillade : les bandits et un policier restant
sur le carreau. Le troisième personnage de la bande, Jacques
Charrier, nous intéresse plus particulièrement puisqu'il
est le fils naturel du poète et essayiste libertaire Mécislas
Golberg (
biographie
sur Wikipédia). Il se revendique anarchiste individualiste
et illégaliste (
bio
sur Dictionnaire des militants anarchistes). Fantasque, révolté,
revendiquant son acte avec énergie, il rendra difficile la
tâche de son avocat. N'ayant pas de sang sur les mains, il
sera malgré tout condamné à mort et « épousera »
crânement la Veuve le 3 août 1922, après
avoir laissé un testament
« non
terminé pour cause de décès involontaire ».
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