Après que le gouvernement ait annoncé ces derniers jours un quasi doublement du salaire minimum pour les fonctionnaires (...), la principale confédération syndicale indépendante EFITU [principal syndicat indépendant] a exprimé tout son scepticisme et sa colère, disant que c’était trop peu et trop tard, menaçant d’une troisième révolution ouvrière, si le gouvernement ne tenait pas compte des réelles revendications populaires. (...)
Plusieurs groupes opposants ont déclaré conjointement à l’Efitu que les promesses gouvernementales ne sont que du bluff pour repousser et retarder l’explosion de la colère ouvrière qui gronde et fait peur à l’armée, dont les grèves dans la sidérurgie à Suez et dans le textile, notamment à Mahalla à la fin de l’été, et encore aujourd’hui dans diverses usines ont montré le potentiel et l’imminence.
Dans le même temps, complétant ce retour de la question sociale sur le terrain politique, bien des figures connues de la révolution de 2011 (...), ont annoncé la naissance d’un nouveau Front (le Front du chemin révolutionnaire) déclarant se battre tout à la fois contre l’armée et les Frères Musulmans pour la justice sociale (...).
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