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Histoire d’un journal anarchiste : « le Révolté » (2)
--> Deuxième époque : l’aventure des « Temps Nouveaux » de 1895 à 1914

Lu sur la feuille charbinoise : "Jean Grave sort finalement de la prison de Clairvaux, après amnistie, en 1895. Un an de prison pour délit d’opinion… Cette mesure répressive est loin d’avoir découragé un militant dont les convictions semblent inébranlables et dont l’obstination n’est pas la moindre des qualités. Les lois scélérates de 1893-94 ont permis les pires excès répressifs. Jean Grave a échappé de peu à une seconde condamnation pour incitation à créer une « association de malfaiteurs », accusation qui lui a valu de figurer parmi la liste des inculpés du célèbre « procès des trente », mais dont il a été acquitté.

En 1895, l’ambiance est un peu plus sereine et Jean Grave décide de faire reparaître son journal, en changeant à nouveau le titre. Il prend contact avec un certain nombre de rédacteurs potentiels. Pierre Kropotkine et Elisée Reclus soutiennent son projet. D’autres annoncent leur participation mais ne donneront pas suite comme l’écrivain Lucien Descaves ou le photographe Nadar, célèbre portraitiste des personnalités du moment. Le 4 mai 1895 parait le numéro 1 des « Temps nouveaux ». Le tirage est conséquent : 18 000 exemplaires. Le journal est hebdomadaire, mais ne comporte que 4 pages à ses débuts. A partir de février 1904, 8 pages sont proposées aux lecteurs, avec un « supplément littéraire » conséquent, dans chaque numéro, comme dans « La Révolte ». 982 numéros seront publiés jusqu’en août 1914, ainsi que deux hors-série. Une collection importante de brochures de propagande (72 livrets) complète ce volume conséquent d’écrits. La filiation entre « La Révolte » et le nouvel hebdomadaire ne fait aucun doute : elle s’affiche clairement en dessous du titre de l’hebdomadaire : « ex-journal La Révolte », et Grave ne manque pas de la rappeler à chaque numéro anniversaire, comme dans le numéro 1 de la onzième année, daté du 6 mai 1905, que j’ai sous les yeux :

«A nos lecteurs : ce numéro constitue la onzième année des Temps Nouveaux, mais en réalité, avec Le Révolté et La Révolte dont ils sont la suite, c’est notre vingt-sixième année d’existence qui est en cours. Malgré des vicissitudes de toute sorte, voilà vingt six ans que nous avons pu mener la lutte. Avant de tenter un nouvel effort, c’est reposant de mesurer le chemin parcouru, la besogne faite, d’y puiser des forces pour une nouvelle étape. En marche !…

Ecrit par libertad, à 18:38 dans la rubrique "Histoire de l'anarchisme".



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