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Les racines du terreaurisme

Lu sur CQFD : "Dès 1972, les paysans du cru ont été les premiers à se bagarrer contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Expropriations, répression et solidarités ont ravivé leur engagement, dans un département au paysage modelé par les luttes paysannes les plus politiques.

par Nicolas de la Casinière {PNG}Enracinés ou radicaux, tous sont à éradiquer, pour Vinci et les petits soldats de l’État. Curieux d’ailleurs comme l’étymologie rapproche les différentes cultures mobilisées contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Ici, certains paysans ont quarante ans de luttes au compteur. Comme Michel Tarin, 65 ans, ancien de la mobilisation du Larzac. Sept ans dans la ferme de ses parents, quarante-quatre en exploitant agricole avec sept associés, retraité, petit propriétaire en indivision, cinquième génération sur ces terres. Ses aïeux ont été paysans ici à partir de 1838 : « Mon arrière arrière-grand-père était employé dans une grande métairie, il a obtenu trois hectares de terres. » Enraciné, on vous dit. En avril 2012, Michel a mené vingt-huit jours d’une grève de la faim qui a permis d’obtenir un sursis, mais uniquement pour les occupants légaux. Un classique de la non-violence dont il se réclame : « En 1966, j’ai fait trois jours de jeûne en soutien aux condamnés à mort par Franco. J’avais dix-neuf ans, je n’ai jamais oublié. » C’est l’année où Michel, qui milite depuis cinq ans à la Jeunesse agricole chrétienne (Jac), rencontre Bernard Lambert, grande figure des luttes paysannes des années 1970 et député. Michel participe au groupe de réflexion « Paysans en lutte », en rupture avec un catholicisme social très prégnant dans l’Ouest. Puis il intègre les Paysans travailleurs, qui préfèrent la lutte de classes au corporatisme et bataillent ferme contre le productivisme, les banques, la main mise des firmes. Et contre les expropriations. Déjà. « On était contre la propriété privée de la terre… De toute ma vie, je n’ai jamais acheté un mètre carré : on payait nos fermages tous les ans. Je suis propriétaire malgré moi, de trois hectares hérités de mes parents. Pour moi, la terre est nourricière, elle n’a pas de valeur monétaire. » En 1968, il est de l’alliance paysans–ouvriers qui livre patates et bidons de lait aux métallos de la SNIAS – à Bouguenais, au sud de Nantes. C’était la première usine occupée en France, ce qui lancera les ouvriers dans Mai 68. Aujourd’hui, on y fabrique encore des morceaux d’Airbus…

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Ecrit par libertad, à 20:40 dans la rubrique "Actualité".



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