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Eléments de réflexion pour une critique de la famille et du couple

Lu sur Lieux communs : "1 - Evelyne Le Garrec : “ Un lit à soi ”, Seuil, 1979, 252 p.

“ Cette structure à deux [le couple], caricature de communauté réduite à sa plus simple expression, fait écran entre soi et tous les autres. La cohabitation instituée d’un couple sur un même territoire affaiblit à la fois l’individu et la collectivité. Le couple apparaît comme un refuge clos contre la peur d’être confronté à son propre vide et au vide d’une collectivité contraignante. En échange de cette sécurité, les êtres abdiquent leur liberté et leur indépendance, mais le refuge est fragile et la sécurité aléatoire puisqu’ils sont liés à l’existence d’un “ autre ” unique, toujours à la merci d’une disparition. Celle ou celui qui reste est alors renvoyé à la solitude totale, à l’isolement et au rejet, complément sans objet direct, résidu inutilisable d’une paire. Solitude totale dès lors que l’individu n’existe pas en lui-même et que n’existe pas non plus la collectivité dans laquelle il continuerait à avoir sa place. “ Nous ” disparu reste une moitié de quelque chose, infirme, débile, non viable comme un nouveau-né qui n’aurait personne pour le nourrir et le vêtir, en proie à la peur. ” (pp.18-19)

“ Rien n’est sans contrepartie. Ouvrir à un homme l’accès libre à sa maison et à sa vie, ce n’est pas seulement il est vrai, céder à la pression sociale qui veut vous voir casée à tout prix. C’est aussi prendre une assurance contre la solitude en se réservant la libre et entière disposition de l’autre. L’exclusivité (du moins dans le principe). Mais qui veut posséder est toujours aussi possédé. Et les droits exercés sur l’autre ne vont pas sans les droits qu’il exercera sur vous. Ce jeu en vaut-il la chandelle ? Que vaut-il mieux : la sécurité dans la cohabitation et l’aliénation qu’elle semble entraîner inévitablement, ou les difficultés de la solitude ? ” (p.142)

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Ecrit par libertad, à 00:05 dans la rubrique "Le privé est politique".



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