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Global voices : "Ils sont plus de 100.000 apatrides au Koweït à lutter pour leur droit à
des pièces d'identité, à l'éducation, à la santé, au travail et, le plus
important, à la naturalisation. Déjà en
février et mars,
des centaines d'entre eux avaient manifesté pour leur reconnaissance,
ce qui leur avait valu violences policières et arrestations. Ce mois-ci,
après le changement de
premier ministre
[en anglais], la population apatride du Koweït a vu dans la pression
publique de la contestation un encouragement à reprendre son mouvement.
La semaine dernière a connu plusieurs petites manifestations en réaction
au jugement de protestataires. Vendredi, la manifestation s'est
terminée par l'
arrestation de 20 hommes
[en anglais], relâchés le dimanche. Lundi, c'est une manifestation de
plus grande ampleur qui s'est tenue avec un rassemblement à Taimaa,
dispersé par la police à coups de gaz lacrymogènes, de balles en
caoutchouc, de canons à eau et de fumigènes. Dans la soirée, des
Koweïtiens ont voulu manifester aux côtés des apatrides en défense de
leurs droits devant le parlement, mais les forces de sécurité ont décidé
de ne laisser personne entrer place Erada à moins de montrer une carte
d'identité valide prouvant leur citoyenneté. Lundi a aussi été marqué
par l'arrestation d'une trentaine d'hommes qui avaient entamé une grève
de la faim ce même jour. L'auteur de ce billet s'est efforcée de couvrir
la manifestation sur Twitter, en traduisant les observations des
militants sur le terrain, qui tweetaient en arabe.
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