Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Villa Montmorency : une Zona au cœur du XVIe arrondissement de Paris
Lu sur Charlie enchaîné : "La Zona, propriété privée, film mexicain de Rodrigo Plá sorti le 26 mars 2008 en France, décrit une enclave surprotégée de Mexico, entourée de murs et gardée par une société de sécurité privée, où la police ne peut pénétrer qu’en possession d’un mandat de justice. Un soir d’orage, trois adolescents des quartiers pauvres parviennent à s’introduire dans cette zone résidentielle réservée aux riches. Ils tentent de cambrioler un maison, mais se font surprendre : deux d’entre eux sont tués, le troisième, Miguel, réussit à s’enfuir. Mais il se retrouve bloqué dans l’enceinte de la Zona et sera pourchassé par ses habitants, assoiffés de revanche et impitoyables.

Affiche du film La Zona Les origines des gated communities, explique Stéphane Degoutin dans sa « Petite histoire illustrée de la ville privée » (Urbanisme, 6-7/04), remontent au dix-neuvième siècle, où des « enclaves réservées à l’élite » voient le jour à Londres, Paris, New York. Ces communautés fermées prennent leur essor dans les années 1960-70 aux États-Unis, écrit Renaud Le Goix dans l’article « La dimension territoriale des Gated Communities aux États-Unis » (Revue Cercles vol. 13, 2005). Ce modèle urbain s’exporte aujourd’hui dans le monde entier : Chine, Amérique du Sud, Russie, Afrique du Sud, Moyen-Orient, Australie, Europe. Selon Stéphane Degoutin, les gated communities d’outre-Atlantique correspondent, dans certaines régions, à « la forme d’habitat la plus banale qui soit », c’est-à-dire qu’elles ne seraient plus « réservées aux riches » et il s’agirait désormais de la « norme ».

La Villa Montmorency, dans le XVIe arrondissement de Paris, présente, dès son origine en 1853, toutes les caractéristiques de la gated community moderne réservée aux nantis (portail imposant, contrôle d’accès, règlement de copropriété drastique). Le cahier des charges, adopté dans les années 1850, proscrit, entre autres, les activités commerciales et industrielles dans la zone. Le Monde 2 note que ce règlement est « toujours valable aujourd’hui ». Le Canard enchaîné (8/10) décrit la Villa Montmorency comme « la plus extraordinaire thébaïde hexagonale pour milliardaire, (...) un petit éden, bien clos, verdoyant, admirablement entretenu ».

Lire la suite ici

Ecrit par libertad, à 13:54 dans la rubrique "Actualité".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom