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«Too Much Pussy», le long-métrage d’Emilie Jouvet enfin défloré

Queer X Show

Lu sur corps sans organes : "Emilie Jouvet nous promettait un ovni (lire notre article). La soucoupe volante a en fait des allures de camionnettes. A son bord, une «barbie-bondage» ligotée est pendue au rétroviseur et des tampons hygiéniques sont accrochés au pare-brise: les sept filles du Queer X Show taillent la route, lunettes de soleil roses en forme de cœur sur le nez, moustaches dessinées sur des sous-vêtements qu’elles ont maintes fois enlevés durant leur tournée…

«Un gang bang presque normal d’artistes»
Sur les routes d’Europe l’été dernier, ce «gang bang presque normal d’artistes», comme elles se présentent elles-mêmes, n’a eu de cesse de jouer avec les genres. Sur les scènes de Bruxelles, Paris, Berlin ou Copenhague, elles ont, chacune, livré leur corps sous toutes les coutures, et avec lui un spectacle composé de danses, de performances burlesques ou de lectures mises en scène. Des représentations osées, accompagnées d’un message politique: celui de la libération du corps, de la jouissance féminine et du désir.

Ce sont ces filles qu’Emilie Jouvet a filmées dans un documentaire qui laisse une large place aux performances scéniques. Le «Cervix Show» est parmi les plus marquants: la performeuse Sadie Lune s’installe sur scène, place un spéculum dans son vagin et invite le public à l’examen. L’audience joue le jeu et s’approche, lampe torche en main…Tout comme l'avait fait, avant elle, la sex-performeuse et éducatrice Annie Sprinkle dans les années 80.

«Un documentaire très libre, comme ces filles peuvent l’être»
Les «petites sœurs du mouvement pro-sexe américain» font des rencontres: le documentaire est entrecoupé de scènes de sexe plus ou moins explicites… Entre deux shows, les longs trajets en camionnette sont propices aux discussions sur les théories liées au genre, le safe sex entre filles, le porno ou la masturbation…

«C’est un documentaire très libre, comme ces filles peuvent l’être», résumait hier la réalisatrice, qui ajoute ainsi une pierre à l’édifice d’Annie Sprinkle dont l’adage reste inchangé: «The answer to bad porn isn't no porn… it's to make better porn!»

Pour plus d’informations, consultez le site Internet d’Emilie Jouvet.

Article de Mélanie Vives pour Têtu

Voir la bande annonce du film ici
Ecrit par libertad, à 00:23 dans la rubrique "Le privé est politique".



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