L'En Dehors

Chomsky est à l’Amérique ce que Mermet est à la radio. Les deux ne sont qu’un pis-aller d’un vide abyssal. Que les deux se rencontrent n’a rien d’étonnant. Ils se servent mutuellement la soupe.

Le mérite de Chomsky , c’est de s’être opposé à la politique étrangère américaine sans interruption, même si il l’a fait le plus souvent sans originalité et maladroitement, à des moments où les voix outre-Atlantique n’étaient pas nombreuses à s’élever.

Sa venue en France est un non-évènement, comme l’était sa préface aux thèses de Faurisson. La vérité c’est qu’il s’est fait piéger et, qu’ensuite, il a monté une thèse sur la défense de la "liberté d’expression".

Mieux vaut (re)lire Howard Zinn, dont le dernier livre achevé juste avant sa mort, sous forme de mémoires posthumes va sortir en août (The Bomb City Lights Open Media, San Francisco)

mouais, mais en attendant, si je dis et/ou écrit ce que chomsky écrit je me retrouve accusée d'anti-américanisme.

je crois qu'il ne faut pas trop se précipiter non plus à écarter des personnes comme chomsky qui permettent l'expression publique d'avis qui sont autrement immédiatement détournés.
c'est le même phénomène lorsque des juifs critiquent les politiques d'israel; l'accusation d'antisémitisme qui est automatiquement avancée quelque soit la critique ne peut avoir de poids ni mettre en doute les propos.
le poids des propagandes est puissant et toutes les voix doivent rester audibles le plus longtemps possible amha.