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Pour une anthropologie anarchiste
L’anarchisme, en tant que philosophie politique, est en plein essor. Les principes anarchistes traditionnels − autonomie, association volontaire, autogestion, entraide, démocratie directe − jouent un rôle primordial dans des mouvements radicaux de toutes sortes dans le monde entier.
Et pourtant, cela n’a eu presque aucun écho dans le milieu universitaire. Les anarchistes interrogent souvent les anthropologues sur leurs idées quant aux diverses façons d’organiser la société sur des bases plus égalitaires, moins aliénantes. Les chercheurs, terrifiés à l’idée de se voir accusés de romantisme, n’ont pour seule réponse que leur silence. Et s’il en était autrement ?
Dans cet ouvrage, David Graeber montre que les idées des anthropologues et des anarchistes ont « tendance à se réverbérer » et ce que les uns peuvent apporter aux autres.
Il examine les travaux d’une série d’anthropologues du début du XXe siècle − Alfred Reginald Radcliffe-Brown, Marcel Mauss, Pierre Clastres − pour y déceler des traces d’anarchisme. Il donne des exemples ethnographiques tirés des Piaroa, des Tiv et de ses données sur Madagascar pour analyser les modes de prise de décision, consensuelle ou majoritaire et afin de démontrer que les individus et les groupes sociaux savent fuir l’État en évitant un affrontement violent, trop inégal et fatal.
David Graeber s’appuie sur les contributions de ses prédécesseurs et ses propres recherches pour mettre sur pied le concept du contre-pouvoir, compris comme une ou des institutions prévenant la possibilité potentielle d’émergence de toute forme d’autorité. S’intéresser aux sociétés dites « primitives » permet de constater qu’il existe des sociétés sans État, quasi anarchistes. Selon l’auteur, à rendre ces peuples parfaitement exotiques, l’on se prive d’en tirer des leçons applicables à nos sociétés dites « civilisées ».

David Graeber
Pour une anthropologie anarchiste
Lux Éditeur, Montréal, coll. « Instinct de liberté », 176 p., 14 €
ISBN : 978-2-89596-037-9 / Diffusion-Distribution HarmoniaMundi

Anthropologue d’origine américaine, David Graeber est Professeur à l’Université de Londres. Il a effectué ses recherches de doctorat à l’Université de Chicago, dont une période de deux ans au Madagascar (de 1989 à 1991). Il a enseigné aux universités de Chicago, Haverford, New York et Yale, où il a été membre de la faculté pendant huit ans avant d’être renvoyé sans explications en 2005. Il a également été actif au sein de plusieurs groupes d’action directe, dont le Direct Action Network et l’Action mondiale des peuples, en plus de participer à diverses actions lors de manifestations anticapitalistes. Il est l’auteur de Towards an Anthropological Theory of Value.



Ecrit par libertad, à 14:56 dans la rubrique "Actualité".



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