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Pour la seconde fois, un régime de semi-liberté a été accordé aujourd’hui à Georges Cipriani par le tribunal d’application des peines (TAP) « antiterroriste » de Paris. Pour la seconde fois, le parquet a aussitôt fait appel...
Écœurant, rageant... et tellement prévisible ! Pour la seconde fois, le parquet met des bâtons dans les roues de la semi-liberté de Georges Cipriani, 59 ans, militant d'Action Directe qui n’a pas connu l’air libre depuis tout juste 23 ans. En avril 2009, le parquet s’était déjà opposé à une première mesure de semi-liberté, étape obligatoire avant d’envisager une libération conditionnelle.
Le militant révolutionnaire a-t-il dit qu’il comptait incendier le pays
à sa sortie ? Pas du tout. Georges Cipriani ne demande qu’à travailler
bénévolement avec le Secours populaire français (SPF) à la Banque alimentaire
de Strasbourg... Dans ce cas, le semi-libéré travaillerait dans la
journée, mais passerait ses nuits et ses week-ends en prison.
Sans l’appel du parquet, Georges Cipriani pouvait rejoindre les rangs
du SPF le 16 mars et reprendre pied dans le pays du Dehors. Au lieu de
cela, il va continuer à végéter dans la prison d’Ensisheim (Haut-Rhin).
L’affaire ne sera en effet examinée que dans plusieurs mois par la cour
d’appel de Paris. La mobilisation ne doit pas faiblir pour exiger la
libération immédiate et sans conditions de Georges Cipriani et de Jean-Marc Rouillan.
Infos et pétition sur ce blog d’information et de mobilisation pour la
libération des militants d’Action Directe
emprisonnés.
Lire aussi sur Le Post : Trois manifs pour Georges Cipriani et Jean-Marc
Rouillan, et après ?