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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

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creation (en cour) d'un blog

Bonjour camarades de tout accabit, je me permet de profiter de cet espace d’expression, pour vous annoncer la création d’un blog (encore en cours), suite d’une revue officieuse, autogéré avec des personnes qui avaient et ont toujours en commun le besoin vitale de s’exprimer, de s’indigner parfois (de plus en plus souvent), pas toujours sérieusement (vraiment pas hélas), mais avec sincérité en y mettant le plus de soins possible. Parler en écrivent, dire en chantant et même si cela prend un aspect parfois bizarre sonder ce qu’il ya de plus profond en nous (la colère !) en prenant à témoin l’autre. Ce frère qui nous ressemble, bien qu’on ne le connaisse pas. Résigner pour ce monde, plein d’espoir sur celui à venir... salutations libertaires

http://chien-loup-p3.blogspot.com/

quelque textes.... (je présise que nous ne pratiquons pas de modération, de censure et de sellection, toute expression est la bienvenue, dans les limites du combat qui nous unis tous)


Le Monde est fou, mon temps est fou et moi je crois que je suis en train de le devenir !

Mais que se passe-t-il ? De tsunamis en ouragans, de tremblements de terre en cracks boursiers, à travers le prisme médiatique, les choses semblent s’emballer. Il n’y a jamais eu autant de sources d’inquiétude, crise financière, réchauffement climatique, il paraît même que nous avons un déficit planétaire de production de blé de plusieurs centaines de tonnes. Il nous manque plus que la Lune nous tombe dessus ! Il paraît que l’histoire est en train de s’accélérer, et nous les jeunes, qu’est-ce que nous en disons ? « Bof »... Aprés avoir célébré les années 68 où toute une jeunesse d’une façon épique et quelle que soit son origine, de Prague à Mexico, du Mexique au Japon, remuait et voulait changer son temps, il ne se passe rien. Cette jeunesse qui avait des idéaux et qui était prête à se battre pour eux, nous montre la voie. Et nous, que faisons-nous ? Nous restons là, à attendre. Un rêve ? Pas grand chose si ce n’est peut-être avoir un bon salaire et de quoi partir en vacances une fois par an. Pour qu’on se passionne, il faudrait au moins qu’on en ait des rêves, sinon on n’est qu’intéressé. La télévision est omie présente dans nos vies, les communications, n’ont jamais été aussi rapides, internet, téléphone portable, Bluetooth et que nous disent-elles ? « Consomme » et donc, « gagne de l’argent ». Nous sommes devenus des cons- sommateur en puissance, des spectateurs éternels, il semble que la multiplication de moyens ait été faite pour nous enlever tous nos moyens. Nous ne sommes pas jeunes, on est vieux, ressassant le passé, on attend la mort, nous sommes castrés ! Jeunesse stérile, nous n’essaimons plus rien, en nous ne germe plus l’avenir. Serait-ce pour cette raison que lorsqu’on se tourne vers le futur, la seule impression que l’on ait c’est l’inconnu, un gouffre noir à la profondeur indéfinissable ? Mais que s’est-il passé ? Les enfants d’aujourd’hui n’ont que pour seul rêve, devenir star, passer à la « télé », avoir du «fric », pour s’acheter des slims. Ils ne veulent plus être pompier ou cosmonaute, et la musique n’a plus de mots, elle est Tecktonik. Notre génération est desséchée et elle accueille la dernière catastrophe comme la météo de demain, dans l’indifférence. Nous ne sommes plus jeunes et les vieux nous refont la guerre froide, ça va mal finir... Est-ce la fin de tout, est-ce la fin d’une jeunesse bouillante, pleine de rêves, qui ne les adapte pas au monde, mais qui au contraire font plier le Monde sous leurs empires. Est-ce la fin d’une jeunesse qui défendait sa liberté sur les barricades ? Se pourrait-il que ce soit la fin de l’Histoire, Fukuyama aurait-il raison ? Peut-être pas, au moment où nous avons l’impression que les choses se font sans nous et que le seul choix qu’on nous laisse c’est de rentrer dans le rang, il pourrait bien que cette jeunesse sans but se montre moins docile qu’elle ne le paraît. On a l’impression d’avoir loupé le coche, nous la relève, nous ne relevons aucun défit ? Nous sommes après les guerres mondiales, la guerre froide, 68 ses barricades, et il nous semble être dans un non-temps, que nous arrivions, quand tout est fini. Pas de rêves, pas de combat à mener, on nous dit d’être sérieux, réaliste, pragmatique, «on est détrompé sans avoir joui ; il reste des désirs » (...) mais l’on n’a plus d’illusions, l’imagination devrait être « riche, abondante, merveilleuse » (...) mais « l’existence est pauvre, sèche et désenchantée. On habite avec un cœur plein un Monde vide ; et sans avoir usé de rien, on est désabusé de tout ». Alors à défaut d’aller combattre le nazisme ou de se battre pour les droits civiques, on patiente, on attend. Quoi ? Bof... Entre la galerie marchande et une partie de jeux vidéo, il semble qu’il n’y ait plus d’espoir. Mais il se pourrait que ce ne soit pas la fin de cette histoire, cette génération qui souffre, mais qui feint l’indifférence, relativise et considère les choses quelles que soient leur importance, de la même façon, elle s’ennuie. Elle a mal de son siècle, qui est si mal engagé. Alors il se pourrait bien que cette apathie soit en fait un calme cynique annonçant la tempête, à travers son apparente superficialité, nous referait-elle le mal du siècle ? Le scénario avait été écrit et conclu sans notre accord et bien la suite des événements va montrer notre suite, qui n’est pas une fin, mais un commencement. Ce calme annonce une tempête, car l’on empêche jamais très longtemps la vie de reprendre ses droits. On chasse le naturel et bientôt les jeunes vous apprendront le galop ! C’est vrai, les choses sont compliquées, le Monde va vite et nous ne sommes pas grand-chose, nous ne comprenons pas grand-chose, on nous le dit assez souvent. Alors on attend, on courbe l’échine comme le chien auprès de son maître, nous restons auprès de nos parents, nous acceptons le contrôle de nos tuteurs, et on s’ennuie... Entre ombre et lumière au crépuscule de notre époque, on est entre chien et loup. Restés dans le scénario du XXIème en chien à la tombé du XXème, nous attendons le jour. Alors chers lecteurs méfiez-vous des loups qui dorment.

Remember remember the five november !

L’homme enrhumé



Poésie

Anonyme, anonymat, seul dans les artères remplies d’hommes je me débats. Sombre dans le regard, étranger dans leur chair et pourtant divin. Entités que je questionne du regard, en miroir inquiété ils me répondent en vain. Rue immémoriale, d’un Paris devenu poubelle, dans des artères bouchées, obstruées dans lesquelles, je m’englue, immonde vermine, vitrine et lumière, parcmètre de la liberté. Seul dans ces plaies pourpres de sang et sans une âme habitée. Barricade d’humanité, miroir de vanité, apogée d’abus. Frère enchaîné que je préssent, dans lesquels je me suis vu. Je les sers et les insères plonge mes lèvres dans leur regard et bois leur sang. Bousculent ce qui m’en sépare, bien que fuyant j’encombre ma rue. Anonyme au milieu des miens, je tente un dernier effort. Ennemi au milieu de frère, je jette mes dés à la face du sort. Liberté égalité, fraternité, pour chaque mensonge je prends mon dû. Anarchie, communisme, socialisme, dans n’importe quel cadavre je cherche la justice. D’un monde qui me navre et me pousse au firmament. Dans ces tuyaux de rue, dépourvus d’échos dans leur regard je glisse et me mens. Malgré tout je me hisse et du ciel je contemple mon monde. Frère, à qui je chante, sache que je désespère de ton vice immonde. Société qui m’abandonne, fleur de lys fanée, sache que je ne suis aphone. Entends-tu cette cloche au lointain, désespoir homme moche à qui je ne Pardonne. Souvenir du latin, je ne me résouds à ta donne, Babylone. Ton effort est vain ma bombe au sémaphore, je cache dans un coin. Dans le noir elle mâche, à la lumière bientôt elle résonne. Dans un rouge, dans ton sein, elle éclatera, c’est ton or. Et sonne de nouveaux lendemains, bien que nous pourrions tous être morts. Si ce n’est au moins avec panache, avec éclat, dans mes mains cette bombe dort.



Revoilà le printemps oublié :

« À ceux qui veulent... La Rue répond RESISTANCE » Et voilà, je rebats le pavé, toujours sous un ciel chargé de larmes, toujours sous les morsures incessantes du froid hivernal. Je prends de l’âge, Fillon, CPE, LRU. Dans ma petite vieillesse contestataire, entendrais-je le violent murmure de ceux qui ont fait l’Histoire de leurs mains ?

Le sang a coulé à flot sur ces pavés.

Un sang pour un meilleur avenir

Le sang de nos ancêtres tombés

Un miel doux rempli d’espoir.

Le cœur me pince, j’entrevois, dans mon délire

Ceux qui ont levé le poing sous n’importe quelles

Menaces. Le courage dans leurs yeux hivernales

La voix forte, la peur au ventre, debout devant les tirs !

(Il y a bien longtemps)

Bastille, la sueur, les cris mêlés à la poussière Tuileries, un feu de rage pour une autre ère. Paris, Paris crevant famine, fatiguée ruisselante La Commune assassinée par une république autocrate.

Dans mes discussions, on me parle de censure « Avancer, Avancer », la foule m’entraine à coup sûr Vers ces tonfas, liberticides, qui s’abaissent Comme un bâillon pour les paroles de résistances.

Et je suis entrainé au plus fort du mouvement, Nos voix se heurtent contre les boucliers Nos idées croisant le fer avec ces tonfas aveuglément Fous pour défendre des idées obsolètes....

Patte Folle



le manifeste (qui n’en est pas un) Chien-loup

Chien-Loup vous parle et comme vous pouvez vous en douter, je suis multiple, sombre et clair, fidèle et insoumis, je m’engage parmi tous les êtres qui vivent en mon sein.

J’offre aux individualités qui m’écoutent ma pensée libre, anarchique et démocratique pourtant ; car je suis la confrontation de toutes les paroles.

À travers l’écoute et l’échange, par le choc de nos aboiements de chien, qui s’accorderont en un concert de hurlement, nous formerons une meute. Toutefois, nous ne tuerons aucun chat, ni aucune brebis, même égarée. Notre démarche est sincère, comme celle du chien allant vers son maitre, combatif, tel le loup aux aguets. Comme le chien, charognard, comme le loup, prédateur.

À travers l’écho de ces cris, dans les montagnes, nos villes, nous passons les cols et allons à la rencontre des meutes voisines.

Au crépuscule de notre civilisation, nous troquons le collier du chien pour renouer avec la fourrure odorante et trempée du loup, errant à sa guise dans les grandes forêts sauvages. Nous fuyons impasses, boulevards et maréchaux, pour nous aventurer sur les grandes steppes enneigées.

Nos mots sont notre truffe…

Du cerveau à notre tombeau, entre nos cœurs et nos poumons, dans nos errances, nous trouvons les espaces infinis, créant par notre écriture magique enfin le monde dans lequel nous vivrons notre paradis.

Notre journal est une proie que nous avons chassée et que nous vous rapportons, perdreaux, sangliers, cerfs et pintades. Mangez à votre guise à ce buffet. Le festin est ouvert, avancez doucement, nous déroulerons la nappe-rêve à vos pieds, servez-vous de vos cervelets comme des couverts, notre cœur est la table, nos âmes les plats, vous en êtes le Grand restaurant. (fevrier 2008)



"Le monde va t-il partir en couille mon frère, ceux là surpasseront ils toute les résistance que nous leur opposerons ?" "non mon frère, pas toutes, je te le promet, il ne passerons plus"........

NO pAsArAn !!!

anti-copyright

Ecrit par , à 21:27 dans la rubrique "Actualité".



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