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Proudhon Manuel du spéculateur à la bourse. – Considérations finales (1857) La notion de « Féodalité industrielle »

lu sur Nouveau monde : "Le Manuel du spéculateur à la bourse était à l’origine un ouvrage de commande, alimentaire – « travail répugnant et pénible », commente Proudhon en introduction, destiné à fournir des « trucs » pour ceux qui jouent en bourse. Une sorte de « Jouer à la Boure pour les Nuls » avant la lettre, « une espèce de vade mecum de la Bourse », selon ses propres termes. Deux éditions parurent ainsi, ce qui illustre l’importance que commençait à prendre l’économie spéculative dans la France de Napoléon III, mais aussi la capacité de Proudhon à assimiler les arcanes de cette activité. Proudhon était parfaitement avec son temps, contrairement à ce qu’affirment les auteurs qui le limitent au rôle de penseur de la petite bourgeoisie et de l’artisanat.

Cette féodalité industrielle, « subalternisant le travail et se résolvant en une exploitation capitaliste au profit d’une caste de parasite, appelle à son tour une révolution dans le sens du partage, ce que nous avons appelé Liquidation. » Le régime qui doit lui succéder, c’est celui de la démocratie industrielle.

Documents joints à cet article :
Ecrit par libertad, à 09:58 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  libertad
15-01-10
à 10:13

Avec les dégats provoqués par la révolution industrielle, il sera nécessaire de revisiter l'histoire construite par les scientistes et Marx au premier chef qui dévoya le mouvement ouvrier dans une acceptation de la révolution comme un progrès nécessaire avant le communisme.
Il existe aussi une histoire sociale passée sous silence celle des luddistes anglais luttant contre la révolution industrielle, non pas avec des objectifs de revenir à l'ancien monde comme on les a présenté mais contre l'accaparement des machines dans un but de profit et de spéculation.
Il faudra relire les critiques de Fourier et de Proudhon qui ont apporté une dimension politique à cette critique et tenté de définir une alternative économique à la révolution industrielle dans les associations ouvrières de production. La révolution industrielle fut aussi un vaste système de répression et de mise au pas de la classe ouvrière, aussi porteuse à l'époque de progrès que la bourgeoisie financière, de la répression des luddistes en passant par 1848, le coup d'état de 1850 et la répression de la Commune.
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