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La confusion des esprits
Lu sur Jean Zin : "Ce qui caractérise vraiment notre présent et qu'il faudrait retenir de ces moments de crise, c'est la confusion des esprits, à quel point des discours contradictoires s'affrontent sans qu'on puisse être certain de quel côté va pencher la balance. Pour les uns, la crise est déjà finie et c'est reparti pour un tour, pour d'autres c'est la fin de tout. Les économistes, qui n'en finissent pas de retourner leur veste, avouent y perdre leur latin quand ils ne font pas que répéter machinalement leurs certitudes dogmatiques comme pour s'en persuader eux-mêmes.

On est bien loin de la pensée unique et du consensus habituel qui veut nous faire croire à la sagesse des experts dont les limites sont devenues patentes, cette sagesse se limitant la plupart du temps à répéter ce que les autres disent. Il est vrai que dans le train train ordinaire des affaires, c'est-à-dire quand il ne se passe rien, les choses sont assez facilement prévisibles. C'est une autre paire de manche quand il faut intégrer des contraintes qui pour être bien réelles, ne sont pas toutes économiques. Il y a tellement de niveaux d'analyses pertinents, bien que sur des temporalités différentes, entre rétablissement financier, retour de la croissance, tensions sur les matières premières, mouvements sociaux, phénomènes générationnels, évolutions techniques, équilibres géopolitiques, menaces climatiques...
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Ecrit par libertad, à 17:24 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  OgRuR
07-12-09
à 19:51

Impossible de poster sur le blog de Jean Zin. Il y a une sérieuse algarade autour de la "théorie du complot". Ce qui me semble utile de souligner c'est que la colocation de ces deux mots est une création du régime: de ses psychologues ou de ses intellectuels. Qu'invariablement les critiques du régime butent sur ces mots et se livrent à de violentes disputes, alors que d'évidence il devrait s'entendre à désigner un ennemi commun qui complote et qui ne complote pas. Notre mal n'est sûrement pas aussi mystérieux qu'il est tenu au secret mais on peut difficilement nier qu'il y a dans la nature de tout pouvoir conspirations et complots. Nous devrions révoquer de notre vocabulaire ce dangereux lieu commun car il sépare et il a été conçu pour cela. Des théories critiques passées il y en a d'assez éclairées pour lever le doute et des complots il y en a peu d'éclairés sinon ceux que fomentent les rêves de millions de personnes dans leurs nuits d'insomnies quand ils songent à embraser le siècle.

La "théorie du complot" renvoie tout autant à des imbécilités spectaculaires tels que X-Files qui discréditent immédiatement l'expression qu'il y a dans les réunions du G8, dans des conversations privées entre Murdoch et un chef d'Etat, des secrets auxquels le public n'a pas accès. Le médiatique opère continuellement des choix décisifs: tenir l'information secondaire au premier rang, limiter à presque rien l'information qui importe. Qu'on puisse n'avoir accès à des informations décisives que très difficilement c'est déjà qu'il y a dans la conception du régime de l'information une manière de comploter, c'est à dire de préparer secrètement, à plusieurs un projet concerté contre la vie de plusieurs. Combien d'appartements "sonorisés" par des écoutes qui impliquent un Etat, ses employés et dont le silence de la presse induit qu'il y a "concertation" sur le sujet?

Sarkozy ne s'est certes pas caché que "nous en sommes disait-il à un tel niveau d'exigence que ceux qui ne peuvent pas suivre il faut les jeter". Ce jet implique des morts. Mais qui le dit ainsi? Quelle presse? Quel membre de l'opposition? Il y a jusqu'aux conversations privées où l'on nie l'intention évidente du tyran et se risquer à l'affirmer c'est immédiatement s'exposer à la raillerie ou aux accusations de paranoïas. Il y a dans cet exemple tout ce qui condamne l'expression et qui la fait voir pour ce qu'elle est: un véritable sujet de discorde sur les mots. Car pour le reste, tout est là, les projets exposés, peu diffusés, et du moment qu'une vérité n'est pas avérée par le spectacle, qu'elle n'est pas avérée, incontournablement, elle prête à discordes.

Cette expression relève déjà plus de la recherche de Victor Klemperer sur la langue du IIIème Reich (Lingua Tertii imperii) que sur une exègèse des nouveaux lieux communs telles qu'en dernier lieu Jacques Ellul l'a mené. Mais qu'il s'agisse de Klemperer ou d'Ellul ils s'entendaient sur le degré d'infamie des régimes qui ont suivi immédiatement la guerre. Pour Klemperer avec "l'américanisation" nous entrions dans le IVème Reich. Pour Jacques Ellul Hitler avait bel et bien gagné la guerre.

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