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L'En Dehors


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Un entretien avec Georges Navel : Une aventure espagnole
Lu sur A contretemps : "C’est grâce à l’ami Phil Casoar que nous avons la joie d’offrir à nos lecteurs cet entretien inédit avec Georges Navel. Réalisé à l’été 1984 en sa demeure de Meudon, il avait pour principal objet de recueillir le témoignage de Navel sur sa participation éclair à la révolution espagnole dans les rangs de la colonne Francisco Ascaso. En effet, parti rejoindre les combattants espagnols le 29 juillet 1936, Navel rentra en France un mois et demi plus tard, victime d’une insolation doublée d’une gastrite carabinée. Cette brève expérience, il l’avait racontée à sa manière –inimitable – dans les colonnes du numéro 583, de juin 1972, de la Révolution prolétarienne dans un papier sobrement intitulé « Août 1936 en Espagne ». Sans doute conscient que ses propos pourraient choquer certains panégyristes du « génie spontané des masses », il l’avait fait précéder de cet avertissement : « A propos de l’inorganisation militaire, le départ de cette colonne de la CNT résultait d’un effort hâtif, inattendu, improvisé de militants déjà absorbés par d’autres tâches civiles. Organiser ce départ était en somme un miracle d’organisation. » Quelque dix ans plus tard, cet entretien permettait à Navel de revenir sur cet épisode espagnol en le situant dans son parcours. Les savoureuses remarques qu’il dispense sur ses compagnons d’anarchie lyonnais, sur sa drôle d’adhésion au « parti des vestes de cuir », sur la fête de Barcelone libérée, sur cette armée-bande livrée à elle-même pour le meilleur et pour le pire, sur l’anarchisme chapelle et sur son avenir incertain ont, indiscutablement, de la gueule et prouvent un certain toupet. Mais, davantage, elles restituent ce Navel que nous aimons, celui qui pense par lui-même et qui assume ses propres errements. Il fut un temps où certains de ses propos eurent fâché les pontifes en anarchie. L’époque, heureusement, en est avare. C’est un des rares mérites que nous lui reconnaissons.
Un mot pour finir. Quiconque a écouté Navel se rendra immédiatement compte que la transcription présentée ici relève sans doute de la trahison. Le choix fut longuement pesé : respecter la forme de l’entretien au risque de rendre illisible le témoignage ou le « cuisiner » suffisamment au risque de trahir quelque peu son auteur. Nous avons choisi la seconde solution, et consciencieusement lesté ses propos de leurs hésitations et de leurs repentirs, cette marque de fabrique navélienne. Nous ne pensons pas nous être trompés, mais nous devions en avertir nos lecteurs et ajouter, pour conclure, cette parole de Navel : « L’enregistrement vocal exige la même voie de transmission. Il se fait par rapport aux gens auxquels on parle. On voit leurs yeux, ils ont compris, on ne s’étend pas. » .– A contretemps
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Ecrit par libertad, à 11:48 dans la rubrique "Pour comprendre".



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