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"Coupable": Une compagnie minière condamnée par le gouvernement britannique
Lu sur Survival : "Le gouvernement britannique a condamné aujourd’hui Vedanta Resources, une compagnie cotée à l’indice boursier FTSE 100 (le CAC 40 britannique) pour le traitement qu’elle inflige à la tribu des Dongria Kondh dans l’Etat d’Orissa, en Inde.

Ce verdict accablant a été rendu après neuf mois d’enquête suite à la plainte déposée par Survival International contre le projet d’exploitation d’une mine de bauxite dans les collines de Niyamgiri, terre des Dongria Kondh. La plainte a été examinée par le gouvernement conformément aux lignes directrices de l’OCDE relatives à l’éthique des entreprises multinationales.

Dans une attaque sans précédent contre une grande compagnie industrielle britannique, le gouvernement a jugé que Vedanta ‘n’a pas respecté les droits des Dongria Kondh’; ‘n’a pas pris en compte l’impact de la mine sur les droits [des tribus ]’ ; et ‘a négligé de mettre en place un mécanisme adéquat de consultation préalable’. Il conclut de manière foudroyante : ‘un changement de comportement de la compagnie est nécessaire’.

De façon étonnante, en dépit des demandes réitérées du gouvernement britannique, la compagnie ‘s’est opposée à fournir les pièces nécessaires à l’enquête’. C’est la première fois qu’une compagnie refuse de participer à une enquête menée par l’OCDE.

La lauréate du prix Booker, Arundhati Roy (Le dieu des petits riens, 1997), s’est alarmée : ‘Si Vedanta est autorisée à exploiter la bauxite sur les collines de Niyamgiri en Orissa, cela entraînera non seulement la destruction de tout un écosystème, mais également celle des communautés dongria et, en fin de compte, de tous ceux dont les modes de vie en dépendent’.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Nous sommes satisfaits que le gouvernement britannique ait pris position dans cette affaire – l’un des plus grands projets miniers au monde. Vedanta a manqué à son devoir d’informer les Dongria Kondh sur son projet de transformer leur montagne sacrée en une mine à ciel ouvert, alors qu’ils ont le droit, conformément à la législation internationale, de donner – ou de refuser – leur consentement à un projet lourd de conséquences sur leurs vies’.

Ce verdict est le troisième obstacle majeur pour Anil Agarwal (principal actionnaire de Vedanta) en l’espace de cinq mois : en juin, un prix de bonne gestion environnementale lui avait finalement été retiré suite à des révélations de dernière minute sur l’impact destructeur de la mine; en août, le ministre de l’Environnement avait admis que le projet n’aurait jamais dû être approuvé.

Le projet minier de Vedanta se situe sur un lieu sacré pour les Dongria Kondh qui protestent par centaines contre la mine en organisant des manifestations et des barrages.

Lire le texte intégral de la décision gouvernementale

Lire la plainte de Survival

Voir le film Mine, dont la narratrice est Joanna Lumley, célèbre actrice britannique des séries “Absolutely Fabulous” et “Chapeau melon et bottes de cuir”.

Ecrit par libertad, à 00:30 dans la rubrique "International".

Commentaires :

  Satyre
14-10-09
à 10:41


voici encore un avant goût de la justice compensatoire qui nous attendra peut être d'ici quelques décennies à plus grande echelle et lors du fameux point de rupture environnementale et planétaire annoncé.

A quoi visera cette justice compensatoire ? tout simplement à désigner les multinationnales et leurs dirigeants zélés comme seuls responsables de la catastrophe environnementale pour mieux nous faire oublier que le libéralisme économique et sa froide logique productiviste et industrielle n'existe que parce que les etats démocratiques et leurs dirigeants soumis à la logique d'intemporalité du pouvoir l'ont eux mêmes engendré et institutionnalisé et que finalement ce modéle économique libérale temporel donc limité dans le temps par le fait même de la limite des ressources naturelles dont dépend son existence, n'à toujours été finalement qu'un moyen dont la logique et la finalité d'accumulation de marchandises vivantes et inertes est au service d'une autre finalité qui la dépasse de loin et qui n'est autre que celle d'un pouvoir centralisé dont la logique d'intemporalité par le contrôle technique totale du vivant lui permettra d'exercer un régne non limité dans le temps sur une planéte épuisé par une logique lucrative ayant crée les conditions préalables d'un manque totale et irreversible générant une totale dépendance et soumission des espèces vivantes envers un pouvoir qui tout en raflant discrétement la mise technologique engendré par le libéralisme économique (et certainement avec la collaboration de nombreuses organisations écologistes soutenant une justice uniquement compensatoire) sera désormais capable de se substituer au cycle de reproduction des espèces animales et végétales.

En effet le pouvoir ne peut être intemporel que s'il regne sur un désert sans vie dont il doit cependant compenser la stérilité en s'étant préalablement donné les moyens techniques de se subsituer au vivant lui même avec la capacité de le faconner à son image.

Cette capacité de domination technique du vivant les nazis dont le moteur était la guerre militarisé en ont rêvé sans pouvoir les réalisés totalement, nos etats démocratiques dont le moteur est la guerre économique les ont finalement achevés et réalisés.


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