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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

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Peut-on laisser aux soins d'intérêts privés la gestion de nos vies ?
Lu sur A-infos : "La crise économique se développe. Partie du secteur financier, elle s'est étendue à tous les secteurs de l'économie. Les délocalisations et les fermetures d'usines en sont les manifestations les plus flagrantes. Le bâtiment, par exemple, connait aussi de graves problèmes. Mais les entreprises de ce secteur sont de taille plus réduite. Elles attirent moins l'attention des médias cherchant essentiellement des événements spectaculaires, conduisant à des surenchères médiatiques.

LES BOUTEILLES DE GAZ...

Cette crise dont la bourgeoisie (les propriétaires des moyens de production et
du capital ) est responsable, ce sont les travailleurs et les futurs
travailleurs de tous les pays qui la payent. Les fermetures d'usines, les
délocalisations, les licenciements, les cas de chômage technique et
partiel,... dont souffrent les travailleurs ne se comptent plus. La crise a
pour conséquence une augmentation de la violence dans les rapports sociaux
entre les classes. Dans les faits, cela se traduit d'un coté, par des attaques
répétées contre les acquis sociaux, bientôt réduits à néant : volonté
d'augmenter la durée du travail (« travailler plus pour gagner plus »,... ),
repousser l'âge du départ à la retraite (67 voire 70 ans,...), attaques contre
le code du travail (travail dominical,...), etc. Tout ceci n'a qu'un but :
renforcer l'exploitation !De l'autre côté, cela se traduit par une volonté des
travailleurs de résister à ces attaques, de manière de plus en plus combative
: séquestrations de cadres dirigeants (3M,...), grèves dures avec occupation
du lieu de travail (Continental,...), développement des liens nationaux et
internationaux : rencontres des salariés de plusieurs usines au siège de leur
groupe (Michelin, Caterpilar,...) et liaisons avec les travailleurs d'autres
pays (Continental avec l'Allemagne,...), certains allant même jusqu'à menacer
de faire sauter leur usine pour obtenir des indemnités de licenciement
décentes (New Fabris,...).

Mais ces luttes semblent prendre une nouvelle tournure. Beaucoup de
travailleurs mobilisés n'ont plus l'espoir de pouvoir conserver leur emploi et
donc de maintenir leur site industriel. Ce qu'ils veulent c'est de faire en
sorte que les « plans sociaux » (langage technocratique pour dire
licenciements massifs) leur donnent un maximum d'argent. Ainsi, d'une part,
les actionnaires seront dans l'obligation de débourser un peu plus que ce
qu'ils avaient prévu ; d'autre part, ces travailleurs pourront tenir un peu
plus longtemps malgré la faiblesse des allocations liées au chômage. C'est
donc les questions de dignité et de conditions de vie qu'ils posent. Mais il
n'en reste pas moins vrai qu'ils - nous sommes) - sont dans une impasse.


... ET APRES QU'EST CE QU'ON FAIT ?

C'est à une véritable crise de perspectives auxquelles nous sommes confrontés.
Les confédérations syndicales, de part leur stratégie d'accompagnement de la
crise, n'offrent aucun moyen pour sortir de cette voie sans issue. Cela montre
que la nécessité de s'organiser autrement, en essayant de reconstruire de
nouvelles perspectives en rupture avec le capitalisme devient à la fois
urgente et vitale. Comment parvenir à un partage égalitaire des richesses ?
Comment sortir de la domination des actionnaires et autres petits chefs qui
ruinent notre quotidien ?

C'est bien de notre vie de tous les jours, mais aussi aussi du devenir de
l'humanité, de l'avenir de la planète dont il est question : un choix de
société ! Est ce que les confédérations syndicales sont capables de construire
des espaces où nous pourrions réfléchir sur notre quotidien, commencer à le
transformer ? Peut-on envisager que les bureaucraties syndicales puissent
favoriser l'imagination et la lutte pour un devenir dans lequel les rapports
sociaux deviennent la préoccupation centrale de l'organisation sociale et non
plus la recherche de profits pour une minorité toujours plus avide ?

Les succès des grandes mobilisations des 29 janvier et 19 mars ont été
porteurs d'espoir. Force est de constater que les suites données par les
directions syndicales n'ont pas été à la hauteur de nos espérances. La plupart
des directions des grandes centrales se sont contentées de discuter avec le
gouvernement, d'organiser « des journées coup de poing ». Rien de réellement
positif ne s'est concrétisé pour renforcer le camp des travailleurs et de tous
les dominés : pour construire la solidarité de classe. Cela a conduit
logiquement aux débandades des 26 mai et 13 juin.

Beaucoup d'entre nous (travailleurs, précaires, chômeurs, retraités,
syndiqués,...) espérions, chuchotions, gueulions, agissions pour la grève
générale reconductible. Mais rien n'y a fait. L'étau des bureaucraties
syndicales est encore efficace !

Il est maintenant vital de se donner des perspectives révolutionnaires pour en
finir radicalement avec la société capitaliste. Nous devons nous organiser à
la base, développer la solidarité de classe, construire des outils de lutte
pour prendre nos affaires en main et construire dès à présent un autre futur !

Dans les usines, dans les quartiers, dans les facs... construisons nos
comités, nos collectifs et toutes formes d'outils de lutte que nous jugerons
opportuns !

Sortons des logiques corporatistes qui nous affaiblissent !

Solidarité entre tous les exploités et les dominés, syndiqués ou non !

Bâtissons l'unité de notre classe en reconnaissant nos camarades de nos
ennemis !

MARRE DES MIETTES PRENONS LE FOUR A PAIN !

Collectif Unité à la Base de Tours
onaraisondeserevolter@gmail.com

_______________________________________________________

Reprendre nos affaires en main, dans tous les domaines !


Un des mots d'ordre principal de l'initiative pour l'unité à la base est :
PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN ! Pour qu'il veuille vraiment dire quelque chose,
il est nécessaire qu'il soit appliqué. Sans ça, il reste et restera un mot
d'ordre creux parmi tant d'autres...

En réalité, lorsque nous observons un peu la situation autour de nous, on peut
se rendre compte que nous ne maitrisons pas grand-chose de notre existence. La
classe bourgeoise a un contrôle extrêmement développé sur tous les domaines de
la vie et à tous les niveaux : social, politique, culturel, militaire,
environnemental, économique,...

Pour nous, cela ne signifie pas que l'on doive se laisser faire et se résigner
face à ce triste constat. Premièrement parce que nous sommes potentiellement
les plus nombreux. Et deuxièmement parce que jusqu'à preuve du contraire,
c'est bien nous qui faisons tourner la machine...

Alors nous le répétons et nous le répèterons encore, il est grand temps que
nous mettions en pratique ce fameux mot d'ordre : PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN
! Et ceci à TOUS LES NIVEAUX !

Tout comme les luttes sont faites par celles et ceux qui les mènent,
l'information et les médias doivent être faits par ceux et celles qui les
vivent, d'autant plus quand il s'agit des luttes de terrain, les mouvements
sociaux, les alternatives,... Et comme la construction d'une société fondée
sur la solidarité et l'égalité sociale passe par tous les moyens dont nous
disposons (sur notre lieu de travail, dans nos lieux de vie, dans nos
quartiers,...), et qu'Internet est un de ces moyens, utilisons-le !

Il parait aujourd'hui indispensable de pouvoir mutualiser et mettre en réseau
ce qui fait nos luttes. Le corporatisme commence à tomber lorsque la
coopération se dessine. La convergence des luttes se fait aussi par la parole,
l'information, la mise en réseau,... des résistances au capitalisme, qui lui
ne se gène pas pour avoir ses médias, de TF1 à France 3, du Figaro à la
Nouvelle république, véritables outils au service de la bourgeoisie.

Être organisé c'est être réactif. Il existe déjà plusieurs initiatives de
médias « alternatifs », de « contre-information », mais aucune sur Tours et
son agglomération. A notre échelle, nous proposons une liste de diffusion qui
puisse servir aux acteurs des luttes locales pour diffuser aussi bien des
appels à rassemblement que des textes de fonds et d'analyse et tout ce qui
nous permettra de nous donner des moyens pour combattre les représentants du
capitalisme. Cela pourra en outre nous donner la possibilité de créer notre
propre information (celle des luttes et de la rue), notre propre subjectivité
(celle des exploités) sur Tours et son agglomération.

L'unité à la base c'est aussi favoriser la convergence des luttes. Ainsi, en
mettant en avant nos intérêts collectifs et transversaux, nous pourrons
construire notre solidarité de classe.

Partout, créons des outils pour développer notre lutte de classe, seule voie
vers notre émancipation!

Nous vous invitons à faire tourner cet appel, afin qu'un maximum de personnes
potentiellement intéressées puissent s'inscrire sur la liste mail : Envoyer un
mail d'inscription à onaraisondeserevolter@gmail.com
Ecrit par libertad, à 00:15 dans la rubrique "Social".



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