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L'En Dehors


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La masturbation
Lu sur Infokiosques net : "- Oui, j’aime me masturber. Psychologiquement, c’est moins sûr que ça me plaise. Ce n’est pas tellement parce que j’ai l’impression de faire quelque chose de sale ; c’est plutôt parce que j’ai peur de me sentir davantage « frigide » ou nymphomane. (Je pense que j’ai été influencée par toute la littérature qui affirme que la femme qui se masturbe et qui ne jouit pas en faisant l’amour avec un homme ne peut être qu’une névrosée). Quand je me masturbe, je parviens toujours à l’orgasme, parfois à deux reprises, coup sur coup. C’est beaucoup plus intense quand je suis seule. »

- Oui, j’aime beaucoup, mais je ne me sens vraiment à l’aise que depuis peu. Avant, j’étais persuadée que mon envie de me masturber étais anormale. (Je me masturbe en général deux fois par semaine et à chaque fois, j’ai trois orgasmes en une heure de temps ). Je regrette beaucoup de ne m’être masturbée qu’une fois parvenue à l’âge adulte... J’étais trop pudibonde pour avoir seulement l’idée de le faire ! Si je m’y étais mise plus tôt, j’aurais certainement eu une adolescence agréable !

- Je ne me suis masturbée qu’une seule fois, en cherchant mon clitoris que je voulais montrer plus tard à mon mari... J’étais très excitée mais je me suis arrêtée parce que ça me faisait peur... Je sentais que je faisais quelque chose de mal et que quelqu’un pouvait me surprendre. Et mon mari, en rentrant à la maison, me trouverait « mouillée » et se douterait de quelque chose... Et pourtant, intellectuellement, je sais que ce n’est pas « mal », que mon mari ne me reprocherait rien. Je crois que ça remonte à mon enfance, mais je n’ai aucun souvenir précis... Je ne me souviens même pas de m’être vraiment intéressée à mon corps...

- J’aime ! Pourtant, je serais gênée de le confier à la plupart de mes amis, surtout parce que j’ai l’impression qu’ils ne seraient pas d’accord. Ils me diraient de chercher un homme. Mais l’eau chaude de mon robinet ne me déçoit jamais... Et les hommes, presque toujours...

- J’avais à peine 15 ans quand j’ai eu ma première expérience de flirt avec un garçon de mon âge... Nous ne faisions rien de sérieux... Des baisers et des caresses innocentes... Mais chaque fois, ça m’excitait tellement ! Quand je rentrais à la maison, dès que je me mettais au lit, je me touchais et j’avais presque immédiatement un orgasme. C’est ainsi qu’à commencé ma vie de masturbation, très secrète et lourde de culpabilité. J’essayais de ne pas le faire, mais je ne pouvais pas m’en empêcher... C’était si bon !

- Quand j’ai découvert mon clitoris, j’avais 18 ans. J’étais persuadée que j’étais anormale, et que j’étais la seule fille à avoir ça ! Quand j’ai quitté la maison parentale, je me suis beaucoup masturbée et j’étais persuadée d’être la seule femme du monde à agir comme ça ! Je n’en ai jamais parlé à personne.

- Je n’allais pas encore à l’école quand j’ai fait mes premières expériences d’auto-érotisme (évidemment, à l’époque, je ne savais pas du tout ce que c’était). Je serrais mon gros ours en peluche entre mes cuisses et je me frottais sur lui. Je m’en souviens très nettement pour deux raisons. D’abord parce que c’était bon, ensuite parce que ma mère poussa des cris d’horreurs en voyant ce que je faisais. Elle était très en colère et me menaça de me confisquer mes jouets.

- C’est une façon d’explorer son corps, de le connaître sans avoir besoin d’un homme qui vous donne des leçons. Le premier type avec qui j’ai couché était persuadé que je n’avais jamais joui avant de le connaître et que j’avais besoin de lui pour découvrir les secrets de l’orgasme. Bien sûr, ça ne lui est jamais venu à l’idée que je pouvait me débrouiller seule.

- Ce qui est important, à mon avis, c’est le plaisir. Je me masturbe souvent dans la baignoire, en présence de mon amie. Puis, elle en fait autant. Ca me fait du bien de voir quelqu’un que j’aime se donner un plaisir aussi intense.

- D’habitude, je suis sur le dos, les jambes écartées. Je garde presque toujours ma culotte : je trouve que caresser directement le clitoris est vite irritant. Je me sers d’une main, deux doigts joints, et je me frotte verticalement, avec des petites mouvements rapides, juste sur le clitoris. A l’approche de l’orgasme, mes jambes ont tendance à s’écarter davantage et je tend mon pubis vers le haut. Je ne bouge pas beaucoup, mais quand je jouis, il m’arrive de me rouler de droite à gauche.

- Je place la masturbation à 99% au dessus de toutes mes autres expériences sexuelles ! Je me sers des deux mains, au lit ou dans ma baignoire. J’embrasse mes épaules, je caresse mes seins et je regarde leurs bouts se durcir, ce qui augmente mes sécrétions vaginales. Puis j’exerce un mouvement circulaire sur mon clitoris.

- D’après ce que j’ai entendu dire, je ne me masturbe pas comme les autres. Je fais avec le drap une petite boule à peu près de la taille d’un poing (je me servais de la tête de mon pauvre ours en peluche, mais depuis que j’ai passé l’âge de dormir avec un ours, je me contente d’une poignée de draps). Je me couche sur le lit, la boule appuyée sur mon clitoris. Puis je remue les hanches, en me frottant avec un mouvement circulaire jusqu’à ce que je jouisse.

- Je dévisse la pomme de la douche pour que le jet sorte tout droit du tuyau. J’écarte mes petites lèvres pour exposer mon clitoris. Je m’excite plus facilement quand l’eau est moyennement chaude et je prolonge mon plaisir en remuant les hanches. Le plus souvent, je fais cela debout. C’est meilleur allongée, mais je mouille mon visage et mes cheveux. L’orgasme que j’obtiens ainsi dépasse tous les autres et je jouis souvent plusieurs fois de suite.

- Je frotte tout de suite mon clitoris. Avant, je me caressais aussi les seins et le ventre, mais je ne le fais plus. Ca n’ajoutait pas grand-chose. Je caresse donc mon petit bouton et je me sens très fière des qualités érotiques de mon corps. Je me masturbe au lit, la porte fermée. (Je partage l’appartement avec quatre filles !) Avant tout, je dresse un oreiller à la tête de mon lit. Je m’assois, je mets un peu de crème sur mon clitoris et je me plonge dans un livre ou un magazine porno. Au bout d’un moment, j’écarte un peu les jambes et je caresse tout doucement mon bouton, dans le sens des lèvres avec mon index. Quand je suis bien excitée, j’arrête de lire, j’enlève mes lunettes et j’éteins la lumière. Et tout de suite, je me remet à frotter mon clitoris de la même manière, mais plus vite, plus fort. Je me concentre sur un fantasme et je jouis. Je continue à me frotter jusqu’à la fin de l’orgasme.

- Oui, j’adore me masturber et il m’arrive d’y penser longtemps à l’avance avec plaisir. Je commence à me faire vieille, j’ai 60 ans... J’ai essayé 36 façons de me masturber, surtout au cours de ces dernières années, mais je m’en tiens surtout au vibro-masseur, appliqué directement sur le clitoris. Quand j’étais petite, j’aimais me servir d’une gomme à crayon, très molle. Je trouvais qu’elle s’adaptait bien... je me vois encore agiter mon clitoris à petits coups de reins...

- J’avais 11 ans quand, un jour où je jouais autour de la piscine, je me suis mise à cheval sur le dernier barreau de l’échelle. J’ai ressenti une merveilleuse sensation dans mes parties génitales. Je n’avais aucune idée de ce que ça pouvait être, mais j’ai vite découvert que je pouvais renouveler les mêmes sensations en me frottant le sexe sur quelque chose. Depuis, je me masturbe toujours de la même façon. C’est à 15 ans seulement que j’ai su ce qu’était l’orgasme ; jusque là, je savais que c’était quelque chose de très intime qu’il ne fallait pas crier sur les toits.

- J’utilise l’index et le majeur de la main droite. Je caresse doucement les plis qui se trouvent au dessus des lèvres, puis mon clitoris. Je me frotte, je me malaxe, avec un mouvement circulaire de la main gauche sur le pubis. Mes jambes sont réunies, mes fesses contractées. Je remue à peine. J’ai pris l’habitude de me masturber de cette façon quand j’étais en pension, pour que mes camarades de chambre ne remarquent rien.

- Je noue mes jambes... Autrement dit, je les croise, une cheville passée sous l’autre, ce qui provoque une pression dans la zone clitoridienne. Je ne me sers jamais de mes mains, ce serait inutile. Je me masturbe toujours ainsi, en contractant les muscles de mes cuisses jusqu’à l’orgasme.

- Je me concentre sur certaines pensées érotiques ; j’ai bientôt l’impression que ma pression sanguine augmente et je sens mon coeur battre plus vite et plus fort. J’éprouve une sensation de chatouillement dans la région de mon clitoris et, en quelques secondes, mon vagin se mouille. Je frotte mon clitoris avec l’index de la main gauche. J’enfonce l’index ou le majeur droit dans mon vagin ou dans mon rectum (parfois en même temps, l’index dans le vagin et le majeur dans le rectum), et je me caresse à la rapidité que je désire.

- J’ai un fauteuil dont l’accoudoir est au niveau de mon pubis. Je commence par me frotter doucement à l’accoudoir, puis, en prenant appui sur mes bras, je me mets à cheval sur lui et je me frotte. Ce procédé laisse toute liberté à mon corps, ce qui me plaît beaucoup. La première fois que je l’ai fait (j’étais toute petite), c’était avec un fauteuil que possédait ma mère.

- Je mouille la région de mon clitoris avec de la salive ou de la vaseline et je me sers d’un vibromasseur (un modèle à accessoire). J’aime appuyer l’autre main contre le vibromasseur pour que ses caresses profitent des vibrations. J’aime aussi remuer quelque chose dans mon vagin (une bougie ou une bouteille), tout en caressant mon clitoris avec le vibromasseur. Mes jambes restent écartées au maximum. Depuis peu, je tire vers mon nombril la peau de mon pubis pour voir mon clitoris pendant que je me branle. De temps en temps, je m’installe confortablement sur la machine à laver, pile en face du miroir de la salle de bain.

- Je suis couchée dans la baignoire et l’eau du robinet tombe sur mon pubis, mon clitoris et mon vagin. Plus l’eau est chaude, plus la pression est forte et plus je jouis vite.

- Quand j’étais adolescente, j’allais jusqu’à me masturber en public, pendant les classes ennuyeuses ou à l’église, pendant la messe. Ce n’était pas compliqué : je croisais les genoux et je serrais convulsivement les muscles de mes cuisses pendant deux ou trois minutes. Malgré tous mes efforts, au moment de jouir, je n’arrivais pas à contrôler mes spasmes... J’essayais tant bien que mal de les camoufler en feignant une crise de toux ou en me penchant pour me gratter la jambe.

- Il y a quelques petites étincelles qui me font approcher de l’orgasme. Puis je comprend soudain que le feu va prendre... Je rassemble toute mon énergie physique et mentale pour faire venir rapidement le plaisir. Quand il est là, je perd la notion du temps et je me laisse emporter par un souffle brûlant. Tous les nerfs de mon corps font jaillir une joie qui me coupe le souffle. J’essaye de faire durer ce moment et je suis très déçue s’il est bref.

- L’orgasme débute par une pression à l’intérieur de mon clitoris et une tension cuisante tout autour de lui, qui s’étend à mon vagin, à mon ventre. Tout mon corps est tendu, je suis à l’apogée... Je n’ai plus qu’une seule idée en tête : « presque... presque... PRESQUE... »

- Durant l’orgasme, tous les muscles dont j’ai conscience sont tendus à bloc. Mon ventre est animé de soubresauts et je me convulse... Mes spasmes se poursuivent tant que durent les contractions des muscles de mon vagin.

Extraits du rapport Hite

Ecrit par libertad, à 23:04 dans la rubrique "Le privé est politique".

Commentaires :

  TOLKIEN
08-06-09
à 09:59


si la masturbation aussi bien masculine que féminine, solitaire ou en couple n'était plus considéré comme un tabou auto-culpabilisant et bien souvent marqué du sceau de l'interdit et de la honte, mais au contraire comme un acte d'épanouissement sociale et émancipateur pour l'individu, alors une masturbation généralisé et pratiquable à chaque lieux et moments de la vie serait peut être un facteur déterminant permettant d'atténuer certaines frustrations, tensions ou pulsions de domination hiérarchique présentes dans un groupe, une organisation ou toute autre association d'individus..

Finalement une pratique généralisé de la masturbation pourrait avoir un effet sociale similaire à celui des communautés de Bonobos qui grâce à des pratiques sexuelles intenses apaisent tensions sociales et pulsions de domination
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