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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Pétition - Ni hommes, ni femmes : le binarisme nous rend malades !
NON au binarisme ! NON à la psychiatrisation ! NON à la stérilisation forcée ! NOUS ne voulons pas être soignés ! NOUS ne voulons pas de la pitié ! NOUS voulons faire valoir NOS DROITS !
Le système binaire qui nous oblige à naître homme ou femme nie la pluralité des sexes, des genres et des sexualités. Tout en broyant nos corps et nos identités, il fait de toutes les personnes hors normes des malades mentales.

NON à la normalisation binaire ! OUI à la diversité des corps ! Nos corps nous appartiennent !


Les transidentités ne sont pas des pathologies. Les personnes intersexuées ont droit au respect de leur intégrité physique et mentale. Il y a autant de sexes que d’individus. Alors pourquoi deux cases ?

Nous exigeons :

- le retrait du « trouble de l’identité sexuelle » des manuels internationaux de diagnostic (DSM IV et CIM 10)

- de modifier la loi belge sur la transsexualité

- La suppression de la stérilisation forcée dans le cadre d’un changement de genreS (appelé erronément « changement de sexe »), régi par la loi belge sur la transsexualité

- le retrait de la mention du sexe dans les documents officiels (carte d’identité, carte de sécurité sociale,…)

- la possibilité de changer de prénom sur simple demande

- l’abolition des traitements de normalisation binaire imposés aux personnes transgenres et intersexuées (appelés « protocoles »)

- le libre accès aux traitements hormonaux et chirurgicaux, sans tutelle psychiatrique

- des statistiques claires sur les personnes transgenres sans obligation de parcours complets de transition

- des statistiques sur les personnes intersexuées à la naissance

- la suppression de la notion de chef de ménage (ou personne de référence) unique car c’est la marque du caractère sexiste, hétérosexiste et hétéronormatif de la construction sociale encore en vigueur

- la mise en œuvre d’actions contre la transphobie

Signer la pétition ICI

Sur Genres Pluriels


Ecrit par Rakshasa, à 10:06 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  Rappeuse
04-06-09
à 14:56

hermaphrodisme

Les enfants naissant hermaphrodites ou intersexes sont souvent assigné-e-s arbitrairement.


Les articles de wikipédia que j'indique,  ne sont pourtant pas très neutre sur ces sujets (par exemple : "développement psychique est masculin"  mais la médecine est non neutre. Il faudrait d'ailleurs écrire un article sur la non neutralité de wikipédia et de la médecine) :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermaphrodisme

 
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Intersexualit%C3%A9

Le sexe - une invention médicale



par Curtis Hinkle, fondateur de l’OII

http://www.genrespluriels.be/Le-sexe-une-invention-medicale

C’est la médecine qui a inventé le sexe tel qu’on le comprend dans beaucoup de pays et instrumentalisé les personnes intersexuées pour valider cette invention. Une des motivations principales pour cette invention médicale était le « besoin » de protéger les personnes contre les rapports homosexuels et d’autres << vices >>. Vers la fin du XIXe siècle, les médecins possédaient assez de connaissances et de nouveaux outils technologiques pour comprendre que de plus en plus de personnes qui venaient consulter n’étaient pas « clairement » mâles ou femelles. Ils ont inventé une taxonomie en 5 sexes qui est toujours en vigueur dans beaucoup de pays. Ils voulaient déterminer le vrai sexe d’une personne pour protéger la société contre le « vice ». Car il y avait des personnes mariées avec d’autres personnes « de même sexe » selon certains médecins. (Il y avait d’autres motivations pour cette invention aussi mais on ne peut pas nier la préoccupation de l’homosexualité comme motivation principale.)

Voici la taxonomie inventée à l’époque :

mâle - une personne avec des testicules

femelle - une personne avec des ovaires

pseudo-hermaphrodite mâle - personne avec des testicules mais à l’apparence plus féminine

pseudo-hermaphrodite femelle - personne avec des ovaires mais à l’apparence plus masculine

hermaphrodite vrai - personne avec du tissu testiculaire et du tissu ovarien

Selon cette taxonomie, c’est SEULEMENT les gonades qui déterminent le VRAI sexe d’une personne. C’est tellement archaïque qu’il est étonnant de trouver cette taxonomie dans beaucoup de textes aujourd’hui.

Ce qui peut surprendre, c’est qu’une personne classifiée comme hermaphrodite vrai nait souvent avec une apparence tout à fait féminine ou tout à fait masculine et n’est pas détectée à la naissance.

Les personnes qu’on détecte comme intersexuées à la naissance sont principalement les personnes qu’on appelle pseudo-hermaphrodites.

Selon les statistiques aux USA presque la moitié des enfants intersexués détectés à la naissance étaient des « filles » avec l’hyperplasie congénitale des surrénales (cf. formes d’intersexuation).

Cette taxonomie qui utilise le terme « hermaphodite » n’a rien de scientifique. D’abord, un être humain ne peut pas être biologiquement hermaphrodite. Aussi, le concept de « pseudo-hermaphrodite » n’est rien d’autre qu’un tour de passe-passe (une autre mystification) pour convaincre la société que vraiment ces personnes sont des hommes ou des femmes - donc « pseudos ». On efface leur intersexualité en disant qu’elles sont vraiment femelles ou mâles.

La médecine EFFACE l’intersexualité et cet aveuglement continue avec la nouvelle taxonomie - DSD. Selon cette taxonomie, nous avons 2 sexes et la personne intersexuée est vraiment un homme ou une femme avec un « trouble de développement sexuel ». Le trouble, c’est l’ignorance et la mystification des personnes qui refusent d’admettre les faits scientifiques. La sexuation d’une personne est extrêmement complexe et même l’identité et l’orientation font partie de ce processus mais nous ne savons pas encore tous les facteurs qui entrent en jeu et comment ces facteurs interagissent. De plus, comment interpréter tout cela une fois qu’on place l’individu dans une culture donnée ?

En ce qui concerne la peur de remettre en question la cellule familiale, il existe des preuves que les personnes IS et/ou gays/trans ont eu une place dans certaines sociétés pour PROTEGER la famille.

Les eunuques (une catégorie juive) n’étaient pas considérés comme une menace envers la famille. Au contraire. Cette catégorie serait difficile à expliquer selon les catégories qu’on utilise aujourd’hui car certains eunuques seraient des intersexués, d’autres seraient gays, d’autres trans, etc. et certains des hommes castrés.

Les Two-Spirits chez les Amérindiens (Native Americans) avaient un rôle de soutien dans la cohésion des tribus. Cette catégorie comprenait aussi des personnes intersexuées, gay ou trans.

Il y a moins de reconnaissance des variations sexuelles dans la médecine actuelle que dans ces cultures qui existaient longtemps avant l’invention du sexe comme un fait « biologique et médical ».

Nous sommes perdu·e·s dans un enchevêtrement de catégories binaires.

Combien de catégories binaires faut-il pour cacher que le sexe n’est pas binaire ?

Au lieu d’admettre ce qui est évident, c’est-à-dire qu’il y a plusieurs sexes, plusieurs états de sexuation, une grande diversité de variations sexuelles, les spécialistes continuent de superposer d’autres binarisations qui ne servent qu’à cacher la diversité biologique/génétique et le fait que la sexuation est si différente d’une personne à une autre qu’on ne pourra jamais déterminer le « vrai » sexe d’une personne.

Toutes ces nouvelles inventions seraient obsolètes si on regardait les faits.

Mâle/femelle = en logique ce serait une fausse dichotomie

Homme/femme = le résultat de cette fausse dichotomie

Genre/sexe = une mystification nécessaire pour nous convaincre que cette fausse dichotomie est valide

Homosexuelle/hétérosexuelle = imposition de normes basées sur des comportements qui ne valorisent pas la binarisation de toute l’espèce par leur rôle dans la reproduction sexuée

Trans/Intersexué - Une mystification qui résulte de la fausse dichotomie entre genre et sexe.

Ce sont des catégories IDENTITAIRES et il est vrai que pour beaucoup de personnes ces catégories identitaires sont importantes. Néanmoins, ce sont des constructions sociales - basées sur une fausse dichotomie - qui ne relèvent pas de la science et des faits biologiques/génétiques. La médecine « moderne » continue d’enseigner une science obsolète basée sur une vision binaire qui efface la vérité fondamentale - le sexe est un continuum et tous ces facteurs sont indissociables et liés.

Au lieu de valoriser ce que nous avons en commun - notre humanité, on continue de nous identifier selon des critères pseudo-scientifiques.

Je n’ai rien contre le droit d’une personne de choisir son identité mais le plus souvent ce sont d’autres personnes qui nous identifient et quand ce sont les médecins et les autorités juridiques, cela pose beaucoup de problèmes.







chiffres 2004 lus  sur  http://karineweb.canalblog.com/archives/2008/01/17/7591840.html             : Le rapport de la ligue des droits de l'homme de SAN FRANCISCO en 2005, nous a confirmé qu'il y avait eu depuis les années cinquante (deux pour être exact) plus de 230 000 000 millions d'enfant mutilés de leurs sexes

et aussi

Ministère de la justice


Instruction générale relative à l’état civil du 11 mai 1999 (Annexe)

NOR: JUSX9903625J
INTRODUCTION GENERALE

Sous-section 4
Enfants de sexe indéterminé
288 Lorsque le sexe d’un nouveau-né est incertain, il convient d’éviter de porter l’indication « de sexe indéterminé » dans son acte de naissance. Il y a lieu de conseiller aux parents de se renseigner auprès de leur médecin pour savoir quel est le sexe qui apparaît le plus probable compte tenu, le cas échéant, des résultats prévisibles d’un traitement médical. C’est ce sexe qui sera indiqué dans l’acte, sauf à le faire rectifier judiciairement par la suite en cas d’erreur.
Si, dans certains cas exceptionnels, le médecin estime ne pouvoir immédiatement donner aucune indication sur le sexe probable d’un nouveau-né, mais si ce sexe peut être déterminé définitivement, dans un délai d’un ou deux ans, à la suite de traitements appropriés, il pourrait être admis, avec l’accord du procureur de la République, qu’aucune mention sur le sexe de l’enfant ne soit initialement inscrite dans l’acte de naissance. Dans une telle hypothèse, il convient de prendre toutes mesures utiles pour que, par la suite, l’acte de naissance puisse être effectivement complété par décision judiciaire.
Dans tous les cas d’ambiguïté sexuelle, il doit être conseillé aux parents de choisir pour l’enfant un prénom pouvant être porté par une fille ou par un garçon.


http://www.webglaz.ch/rife/index.html   organisation Réseau des Intersexué-e-s Francophones d'Europe


http://www.intersexualite.org/ 
Organisation Internationale des Intersexes

http://www.intersexualite.org/ 
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